Qu’est-ce qu’un NFT ? À quoi ça sert ? Pourquoi le sujet cristallise certains débats et qu’est-ce que cette technologie peut apporter ? Et pourquoi le monde du jeu vidéo s’y intéresse ? Autant de questions que vous nous posez suite aux articles rédigés sur Xboxygen ces dernières semaines. Histoire de bien comprendre ce que sont les NFT et à quoi ils peuvent bien servir dans le jeu vidéo, nous vous proposons ce dossier complet pour tout comprendre sur cette nouvelle technologie.
Sommaire
- C’est quoi un NFT ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
- À quoi ça sert de posséder un NFT ?
- Pourquoi certains pensent que les NFT sont une arnaque ?
- Combien vaut un NFT et peut-on devenir riche ?
- Qui se lance dans les NFT dans le jeu vidéo ?
- À quoi sert un NFT dans un jeu vidéo ?
- Que pensent les différents acteurs du jeu vidéo des NFT ?
- Existe-t-il une régulation des NFT ?
- Est-ce que les NFT sont mauvais pour l’environnement ?
C’est quoi un NFT ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
NFT signifie Non-Fungible Token, mis pour « Jeton non fongible » en français. Il s’agit d’un certificat d’authenticité numérique créé grâce à une blockchain, celle de l’Ethereum (qui est aussi une cryptomonnaie).
La blockchain est un mode de stockage et de transmission de données sous forme de blocs liés les uns aux autres et protégés contre toute modification (Le Robert). La particularité de la blockchain est que les échanges sont infalsifiables, validés et consultables par tous.
Les NFT sont dits « non fongibles », car ils ne peuvent pas être remplacés par autre chose, ils demeurent uniques. Bien que reposant tous les deux sur la technologie de la blockchain, les NFT sont donc différents des cryptomonnaies telles que le Bitcoin puisqu’un Bitcoin peut être échangé contre un autre Bitcoin, sa valeur reste la même.
Mais donc, c’est quoi un NFT, concrètement ?
En résumé, un NFT est un code unique rattaché à n’importe quelle « chose » disponible de façon numérique. Il peut s’agir d’une photo, d’une piste audio, d’un texte, d’un objet dans un jeu vidéo ou même de cartes de joueurs en version numérique. C’est sur la blockchain qu’est stocké le certificat de propriété d’un NFT.
- La blockchain illustrée par Tezos
Exemple très concret : Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, a vendu son tout premier tweet en mars 2021 pour 2,9 millions de dollars en tant que NFT. Le tweet reste toujours visible de tous, mais il y a désormais quelqu’un dans le monde qui le « possède » officiellement via ce code unique dans la blockchain.
À quoi ça sert de posséder un NFT ?
Difficile de répondre à cette question aussi facilement, mais disons que posséder un NFT assure d’être l’unique propriétaire « officiel » de l’objet, même si l’on ne possède pas réellement cet objet.
Aujourd’hui, on entend surtout parler de NFT avec les images. Des artistes ont ainsi créé des images NFT (jpg, par exemple) pour les revendre ensuite sur le marché. Posséder l’un de ces NFT fait donc de son propriétaire l’unique détenteur officiel de l’image, bien que les droits sur cette image ne lui appartiennent pourtant pas. C’est un peu comme posséder le numéro de série d’une peinture ou d’une sculpture, mais dans le monde numérique.
Pourquoi certains pensent que les NFT sont une arnaque ?
Le fait que les NFT vendus s’apparentent à des objets numériques cristallise aujourd’hui les réticences à leurs égards. Aujourd’hui, acheter un NFT ne permet que de dire « hé, c’est moi qui en suis l’unique propriétaire officiel », et beaucoup s’en servent aujourd’hui pour spéculer et espérer pouvoir revendre leurs objets numériques plus chers ensuite. Mais après tout, c’est aussi ce qu’il se passe dans la « vraie vie » avec les objets d’art.
Avec un NFT, il s’agit seulement d’un objet numérique stocké quelque part sur un disque dur. Le NFT n’est que la signature numérique qui valide l’authenticité de l’objet numérique, mais ce n’est pas l’objet en lui-même. Cette signature, une fois « décodée », pointe vers l’objet en lui-même, mais cet objet peut très bien disparaître du jour au lendemain. C’est ainsi que certains acheteurs de NFT se sont retrouvés avec un lien mort vers une image achetée sur la plateforme de revente de NFT la plus populaire, OpenSea.
Pour la blague et la moquerie, un développeur australien appelé Geoffrey Huntley, a inventé le « NFT Bay », en référence au site The Pirate Bay. Il s’agit selon lui d’un projet artistique qui vise à alerter sur les NFT et propose un fichier torrent d’environ 20 To qui contiendrait tous les NFT des blockchains Ethereum et Solana.
Fondamentalement, j’espère que grâce à The NFT Bay, les gens apprendront à comprendre leur achat lorsqu’ils achètent de l’art NFT en ce moment. Ce n’est rien de plus que des instructions sur la façon d’accéder ou de télécharger une image. Il existe actuellement un écart de compréhension entre l’acheteur et le vendeur qui est utilisé pour exploiter les gens. L’image n’est généralement pas stockée sur la blockchain et la majorité des images que j’ai vues sont hébergées sur un stockage Web 2.0 qui finira probablement en 404 (introuvable, ndlr), ce qui signifie que le NFT aura encore moins de valeur.
Ça vaut combien un NFT ?
Vous l’avez compris, la valeur d’un NFT est définie par son propriétaire, mais peut également fluctuer en fonction du cours de la cryptomonnaie à laquelle il est rattaché. Un NFT vendu 1 Ethereum peut, par exemple, valoir 3500 € à un instant T puis 3000 € deux heures après.
Mais la valeur d’un NFT repose surtout sur ce que sont prêts à débourser les gens dans celui-ci. C’est exactement le même principe que pour une peinture artistique. Si une toile blanche avec une tache rouge se vend 1 million d’euros, c’est qu’il y a bien quelqu’un sur cette planète qui a fait un paiement de cette valeur afin de s’offrir ce bien, et qu’il estime donc que c’est ce que vaut cette peinture.
Peut-on devenir riche avec un NFT ?
Il n’y a pas de bonne réponse à cette question. On peut devenir riche ou pauvre selon ce que l’on achète et ce que l’on vend. Mais pour l’instant, les NFT sont encore peu connus et le marché semble surtout porté par la spéculation.
Des objets numériques se vendent aussi bien pour l’équivalent de 10 € que pour des millions d’euros. En février 2021, la vidéo NFT Crossroad de l’artiste américain Beeple représentant Donald Trump s’est vendue 6,6 millions de dollars. On y voit l’ancien président des États-Unis à terre avec le mot « loser » sur l’épaule et des gens qui passent devant pendant 10 secondes.
Son revendeur, Pablo Rodriguez-Fraile se l’était procurée quatre mois plus tôt pour 67 000 dollars. Il expliquait alors que tout le monde pouvait se rendre au Louvre et prendre une photo de Mona Lisa ou faire appel au meilleur peintre pour la reproduire exactement, mais que ces représentations ne seront jamais l’œuvre de Léonard de Vinci.
Quel est donc l’état du marché des NFT ? Une étude de Chainalysis à propos du marché des NFT en 2021 montre que la valeur globale du marché en cryptomonnaie est à la hausse, tout comme le montant moyen des transactions.
Mais attention, les données collectées suggèrent cependant que les NFT sont loin d’être un investissement infaillible. Les données de transaction du marché OpenSea montrent que seulement 28,5 % des NFT achetés juste après leur création génèrent un profit. Sur le marché secondaire, acheter un NFT auprès d’un autre utilisateur génère cependant des bénéfices dans 65,1 % du temps. Comme pour les cryptomonnaies, seuls les plus aguerris parviennent à en tirer profit mais dans tous les cas, tout ceci ne repose en grande partie que sur de la spéculation.
Qui se lance dans les NFT dans le jeu vidéo ?
Voilà plusieurs semaines que nous parlons des NFT dans le jeu vidéo sur Xboxygen, et on peut citer trois exemples qui ont fait parler d’eux récemment.
- Ubisoft a d’abord annoncé se lancer dans les NFT avec son jeu Ghost Recon Breakpoint. Il s’agit d’objets cosmétiques uniques pour les personnages du jeu. Le projet s’appelle Ubisoft Quartz et très rapidement, la communauté des joueurs a rejeté massivement cette idée. Quelques jours plus tard, Ubisoft délistait la vidéo de Youtube qui comptait pas moins de 40 000 dislikes.
- Peter Molyneux, créateur farfelu des jeux Populous et Fable, a annoncé son jeu Legacy le 13 décembre 2021. Alors que son précédent projet financé en partie par Kickstarter n’a toujours pas vu le jour, Peter semble désormais miser sur Legacy, un jeu qui repose sur une cryptomonnaie et des NFT. Trois jours plus tard, près de 50 millions d’euros ont été dépensés dans le jeu pour des NFT (des morceaux de la carte) alors que la sortie du titre n’est pas prévue avant l’année prochaine.
- GSC Game World, les développeurs de STALKER 2, a communiqué le 15 décembre 2021 que les joueurs auront l’occasion d’acheter des NFT pour devenir un personnage « Métahumain » dans le jeu. L’exclusivité Xbox a fait beaucoup parler d’elle à ce sujet et, une fois encore, une vague de contestation des joueurs a déferlé sur les développeurs. Deux jours après, les développeurs se sont excusés et ont tout annulé.
- Square Enix a déclaré début janvier que les NFT étaient un axe majeur de développement et qu’il s’agissait d’un thème stratégique important dès l’année 2022. « Qu’il s’agisse de s’amuser, de gagner de l’argent ou de contribuer, une grande variété de motivations incitera les gens à s’engager dans des jeux et à se connecter les uns aux autres. Il n’y a que les jetons basés sur la blockchain qui permettront cela. En intégrant ce système économique dans nos jeux, nous favoriserons une croissance autonome de ces derniers. » Suite à cette annonce, le cours des actions de Square Enix en bourse a augmenté de 8 % avant de se stabiliser de nouveau.
- Konami s’est lancé dans le NFT Game avec 14 oeuvres Castlevania mises en enchères en janvier 2022.
D’autres acteurs de l’industrie se sont dits intéressés pour utiliser la blockchain et les NFT dans un avenir proche, c’est notamment le cas d’Epic Games, Zynga ou Square Enix avec sa franchise Million Arthur. Strauss Zelnick, PDG de Take-Two Interactive, croit également beaucoup à la propriété numérique offerte par les NFT.
À quoi sert un NFT dans un jeu vidéo ?
Pour le moment, nous avons surtout évoqué le cas des skins Ubisoft, mais il y a de fortes chances pour que les NFT débarquent davantage dans les jeux vidéo à l’avenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y a de l’argent à se faire pour les éditeurs et développeurs.
On a l’habitude de dire que tout ce qui est rare est cher. On le voit bien dans le monde réel avec certaines paires de sneakers, des cartes Pokemon rares, les stocks de Xbox Series X et PS5, ou encore avec les objets d’art. Certains sont prêts à débourser des sommes importantes pour obtenir un bien rare, voire unique, et parfois dans le but de le revendre plus cher ensuite.
Quoi de plus rare qu’un objet unique ? Mieux : quoi de plus rare qu’un objet unique ayant appartenu à quelqu’un de connu ? C’est là qu’entrent en jeu les NFT puisqu’ils permettent d’authentifier la propriété numérique d’un objet (et la liste des anciens propriétaires). Pour l’instant, les NFT ne semblent pas résoudre un problème particulier dans le jeu vidéo puisque les microtransactions, Season Pass et autres DLC permettent déjà de s’offrir du contenu numérique moyennant finance depuis bien longtemps. L’introduction de NFT dans le jeu vidéo permet plutôt de créer une nouvelle forme de produit qui n’existe pas encore : un produit numérique unique.
Les exemples devraient être nombreux, mais on pourrait imaginer qu’un joueur très connu réussisse à terminer une quête difficile devant des millions de viewers sur Twitch. Fier de son parcours, celui-ci pourrait très bien décider à la fin de sa quête de mettre en vente l’épée qui lui a servi durant son parcours. Plutôt qu’un simple skin, on imagine alors plus facilement combien certains seraient prêts à dépenser pour « jouer avec l’épée qui a servi à [pseudo] pour vaincre [monstre] ».
Vous commencez à entrevoir le potentiel business des NFT dans le jeu vidéo ? Après tout, certains dépensent déjà des centaines d’euros dans des skins déjà utilisés par des milliers de joueurs, imaginez si ces objets étaient uniques et avec une « histoire » ?
Pouvoir échanger et revendre ces objets à prix d’or entraînerait alors un mouvement spéculatif dans les jeux pour lequel chaque vente pourrait générer une commission pour l’éditeur ou le développeur. Notez toutefois qu’il ne s’agit ici que d’imaginer comment les NFT pourraient être utilisés dans les jeux au-delà de simples skins uniques, et que tout reste encore à imaginer.
Que pensent les différents acteurs du jeu vidéo des NFT ?
Pour l’instant, les NFT ne semblent pas révolutionner le jeu vidéo tel qu’on le connaît depuis des dizaines d’années et plusieurs voix s’élèvent déjà contre leur arrivée dans le milieu.
En novembre 2021, c’est le patron de Xbox, Phil Spencer, qui prenait la parole pour exprimer sa vision des NFT aujourd’hui.
Ce que je peux vous dire aujourd’hui à propos des NFT, c’est que je pense qu’il y a énormément de spéculation et d’expérimentation en cours sur cette technologie, et que certaines des créations que je vois aujourd’hui sont plus de l’ordre de l’exploitation que du divertissement.
[...]
Je pense que tout ce que nous voyons dans notre catalogue et que nous considérons comme de l’exploitation serait quelque chose sur lequel nous agirions immédiatement. Nous ne voulons tout simplement pas voir ce genre de contenu chez nous.
De son côté, Valve a déjà annoncé publiquement sa réticence envers les NFT. Le jeu Age of Rust en a d’ailleurs fait les frais en octobre dernier après que Steam ait interdit les jeux liés aux NFT et à la blockchain. Une nouvelle règle est ainsi apparue sur la page des directives de la plateforme : « Les applications construites sur la blockchain qui émettent ou permettent l’échange de cryptomonnaies ou de NFT sont interdites ».
Peu de temps après cette découverte, Epic Games a précisé de son côté qu’il était ouvert à ce type de jeux. C’est son PDG, Tim Sweeney, qui l’a confirmé en personne.
Epic Games Store accueillera les jeux qui utilisent la technologie blockchain à condition qu’ils respectent les lois applicables, divulguent leurs conditions et soient classés par âge dans un groupe approprié. Bien qu’Epic n’utilise pas de crypto dans ses jeux, nous accueillons favorablement l’innovation dans les domaines de la technologie et de la finance.
Existe-t-il une régulation des NFT ?
Aujourd’hui, la législation sur les cryptomonnaies est encore balbutiante et celle sur les NFT l’est davantage puisque ces derniers sont encore plus récents. Aucun texte de loi n’encadre les NFT à l’heure actuelle.
Sans que ce soit clairement mentionné, un NFT pourrait aujourd’hui être considéré comme un actif numérique, comme le précise en France l’article L54-10-1 de la Loi Pacte qui le définit comme “Toute représentation numérique d’une valeur qui n’est pas émise ou garantie par une banque centrale ou par une autorité publique, qui n’est pas nécessairement attachée à une monnaie ayant cours légal et qui ne possède pas le statut juridique d’une monnaie, mais qui est acceptée par des personnes physiques ou morales comme un moyen d’échange et qui peut être transférée, stockée ou échangée électroniquement”.
Puisque les NFT ne sont mentionnés nulle part explicitement, on peut dire qu’il existe aujourd’hui un flou juridique relativement important à propos des NFT puisqu’aucune réglementation spécifique n’est mise en place sur ce type d’actif. De plus, la réglementation et le droit sur les objets numériques varient en fonction des lois des pays, ce qui complexifie davantage la législation sur ce type d’échange, souvent international.
Alors que le titre de propriété d’une œuvre d’art est très encadré par la législation, tout reste encore à écrire pour les NFT qui ne sont que des jetons d’authenticité numérique, et non les objets en eux-mêmes.
Le 17 décembre 2021, l’artiste Liam ’Sharpy’ Sharp, qui a notamment travaillé pour Urban Comics sur Green Lantern et Wonder Woman, s’est plaint que ses créations publiées sur DeviantArt ont été reprises sans son autorisation et vendues comme des NFT. Sans recours possible, il a décidé de fermer son compte sur DeviantArt.
Malheureusement, je vais devoir fermer complètement ma galerie DeviantArt alors que les gens continuent de voler mon art et d’en faire des NFT. Je ne peux pas - et je ne devrais pas avoir à le faire - signaler chacun d’eux et en faire une affaire, ce qui est systématiquement ignoré. Triste et frustrant.
Est-ce que les NFT sont mauvais pour l’environnement ?
Parce qu’ils sont associés à la technologie blockchain et aux cryptomonnaies, les NFT sont souvent pointés du doigt pour leur nocivité envers l’environnement. Nous savons en effet que le minage des cryptomonnaies est très énergivore en électricité et on estime que le Bitcoin consomme à lui seul 0,5 % de l’électricité mondiale, soit 7 fois plus que Google et autant qu’un pays comme la Finlande.
Pour l’heure, il n’existe pas d’étude sur la consommation électrique des NFT à eux seuls, mais l’artiste et ingénieur Memo Akten s’est penché sur le sujet et détaille sur Medium ses calculs. Sur une base de 18 000 NFT d’art analysés, il estime que chaque NFT (tracking, vente, enchères…) aurait une empreinte d’environ 340 kWh et 211 Kg de CO2. C’est autant que la consommation en électricité d’un Européen moyen pendant plus d’un mois et qu’un vol de 2 heures en avion pour le CO2.
Si certaines blockchains (Bitcoin ou Ethereum, par exemple) sont très consommatrices en électricité en étant basées sur le principe du “Proof of Work” (course à la vitesse pour créer un bloc, et donc très énergivores), d’autres utilisent le principe de “Proof of Stake”, qui prédétermine qui doit résoudre les calculs. Ce principe est beaucoup moins énergivore puisqu’il n’y a pas cette “bataille” entre toutes les machines qui travaillent en même temps. C’est le cas de la plateforme Karlat, une entreprise française dont le PDG est Stanislas Mika, créateur de uTip. Il est d’ailleurs possible d’y payer ses NFT en euros ou en dollars, ce qui limite également l’empreinte écologique d’une transaction.
Vous l’aurez compris, il est difficile aujourd’hui d’estimer l’impact des NFT sur la consommation d’électricité sans connaître tout ce qui les entoure, mais on peut globalement admettre que consommer des NFT aujourd’hui sur les plateformes les plus connues est loin d’être neutre pour l’environnement. C’est notamment le cas sur l’une des plus connues, Opensea.
Plusieurs projets liés à des NFT moins gourmands sont pourtant en cours, et on peut par exemple citer Tezos (la plateforme choisie par Ubisoft) ou OneOf. De gros acteurs militent également pour une blockchain plus “verte”. C’est par exemple le cas d’Elon Musk qui a indiqué au cours de l’été 2021 qu’il rétablira les paiements de Tesla en bitcoins lorsque le minage de cryptomonnaies utilisera 50 % d’énergie propre dans le monde. Autant dire que ce n’est pas encore pour demain.