En début de semaine, Peter Molyneux a annoncé son nouveau jeu appelé Legacy. Dans notre article, nous évoquions le concept qui repose sur « un nouveau jeu innovant qui repousse les limites du Blockchain Gaming ». Alors que le jeu n’est même pas encore sorti, on apprend que plus de 50 millions d’euros ont été dépensés par les joueurs et joueuses.
Déjà des millions d’euros dépensés pour acheter des morceaux du jeu
Pour rappel, Legacy repose sur une monnaie in-game appelée LegacyCoin, une nouvelle cryptomonnaie reposant sur l’Ethereum et qui va servir à créer des bâtiments et des produits numériques à vendre dans le jeu.
Pour entrer dans le jeu, les joueurs doivent acheter un « Land NFT » qui leur permet d’ouvrir un business. En résumé, il s’agit d’acheter une parcelle numérique virtuelle du monde de Legacy dans l’espoir de faire du business avec d’autres joueurs.
Comme le rapporte Rockpapershotgun, toutes les parcelles de ’Land’ vendues jusqu’à présent combinées ont coûté l’équivalent de plus de 14 000 Ethereum, soit presque 48 millions d’euros en argent réel.
Le morceau de terre virtuel le plus cher du jeu a été vendu à près de 800 000 euros (!), il s’agit d’un morceau de Londres en édition limitée.
Difficile de croire pour l’instant que les joueurs se ruent sur ce type de jeu quand on voit les sommes dépensées pour ne s’offrir finalement que d’un bout de terre virtuel dans l’espoir de le faire fructifier en 2022.
Pour le moment, il semblerait que ce soit surtout des investisseurs qui misent sur Legacy alors que le sujet des NFT semble déjà être la grande tendance de 2022 dans le jeu vidéo. Pour l’instant, une majorité de joueurs semble plutôt réticente à l’arrivée de ce type d’élément dans les jeux, mais seul l’avenir nous dira si Peter Molyneux aura eu raison de se lancer là-dedans.
En attendant, le jeu Godus, qui a levé 730 000 dollars sur la plateforme Kickstarter en 2012, n’est toujours pas réellement sorti. Peter Molyneux a annoncé cette semaine que « dans un monde parfait » il aimerait que Godus sorte de l’état d’accès anticipé, ce qui ne donne pas vraiment de bons espoirs à celles et ceux qui croyaient au projet et qui ont donné leur argent à l’époque pour qu’il se concrétise.
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