Rachat d’Activision par Microsoft : le calendrier & les enjeux pour tout comprendre !

«Tous les détails de l’affaire» le 19 décembre 2022 @ 13:462023-03-17T22:33:09+01:00" - 2 réaction(s)

Est-ce que Microsoft va pouvoir racheter Activision Blizzard King en 2023 comme prévu ? Quels sont les autorités de régularisation qui se penchent actuellement sur le sujet ? Quelles sont les prochaines échéances ? Nous répondons ici à toutes ces questions pour vous permettre d’y voir plus clair !

Le résumé du rachat Activision Blizzard King par Microsoft

Tout commence en 2021 quand Activision Blizzard se voit empêtré dans diverses affaires de harcèlement dont la portée médiatique a réellement commencé à émerger pendant l’été 2021. Le PDG du groupe, Bobby Kotick, est également accusé d’avoir eu connaissance de cas graves signalés en interne, mais aussi d’avoir également menacé de mort une employée. Sony, Nintendo et Xbox condamnent unanimement les faits en novembre 2021 alors que le cours de l’action Activision Blizzard a perdu 30% de sa valeur en six mois.

En janvier 2022, Microsoft annonce son projet de racheter toute l’entreprise. Cela correspond aux studios et à tous les actifs du groupe Activision Blizzard King pour un montant de 68,7 milliards de dollars.

Bobby Kotick reste aux manettes et Microsoft détaille sa stratégie en indiquant son souhait de profiter des nombreuses franchises Activision Blizzard pour prospérer et se placer parmi les leaders du jeu vidéo dans le monde.

Les mois qui suivent, les autorités de régulation du monde entier se mettent à étudier ce rachat pour déterminer si oui ou non celui-ci pourrait nuire à la concurrence dans le secteur du jeu vidéo.

Grâce aux nombreux documents publiés publiquement par les différents organismes, on voit très vite que Sony est l’acteur le plus frileux et méfiant. Le japonais craint notamment que Call of Duty puisse disparaitre de PlayStation à terme, et Microsoft se défend. Plusieurs arguments et chiffres intéressants ressortent également des documents, dont le nombre d’abonnés au Xbox Game Pass qui serait de 29 millions selon Sony.

La bataille juridique n’est pour l’instant pas terminée. L’autorité de régulation des États-Unis a récemment mis son véto concernant le rachat et des discussions sont toujours en cours entre les principaux intéressés, pendant que le sujet est toujours en cours d’étude ailleurs dans le monde.

Qui a validé le rachat et qui doit encore se prononcer ?

Selon Brad Smith, président de Microsoft, l’opération doit être approuvée par au moins 17 juridictions différentes dans le monde. Au premier plan, nous avons la FTC (États-Unis), la CMA (Royaume-Uni) et la Commission Européenne. Voici un état des lieux d’où nous en sommes.

Quelles sont ces fameuses « phases » ?

Lorsque les autorités de régulation sont soumises à l’étude d’un dossier, le processus s’effectue en plusieurs étapes, aussi appelées « phases » dans le jargon. La première phase permet de récolter des informations auprès des principaux intéressés et des concurrents. L’opération de fusion/acquisition peut être approuvée dès cette première étape.

Lorsque les informations récoltées présentent un risque pour la concurrence, les autorités lancent alors une deuxième phase, qui permet d’étudier le projet en profondeur et valider que l’opération ne porte pas atteinte à la concurrence sur les marchés étudiés.

Juridictions qui ont validé le rachat

Notez que certains listent les Émirats arabes unis comme ayant validé le rachat alors qu’il n’en existe aucune preuve à ce jour. Il s’agit d’une supposition basée sur un communiqué de presse de Bobby Kotick du 1er septembre 2022 dans lequel il évoque la validation de « plusieurs pays » sans les citer.

Juridictions qui bloquent le rachat pour le moment

  • États-Unis (Federal Trade Commission) : blocage

Non, la FTC n’a pas le pouvoir d’approuver ou de désapprouver le rachat d’Activision par Microsoft. En revanche, elle a déposé une plainte qui a déclenché une procédure judiciaire qui pourrait aboutir au blocage de l’opération par les tribunaux américains. Pour le moment, des discussions sont toujours en cours puisque la plainte a été déposée au tribunal administratif de la FTC, et non devant une cour fédérale.

Juridictions qui examinent encore le dossier

  • Royaume-Uni (Competition and Markets Authority) : étude en phase 2
  • Europe (Commission Européenne) : étude en phase 2
  • Nouvelle-Zélande : étude en phase 2
  • Australie : étude en phase 2
  • Japon : étude en phase 2
  • Corée du Sud : étude en phase 2
  • Chine : étude en phase 1
  • Afrique du Sud : étude en phase 3
  • Turquie : étude en phase 2

Le calendrier des prochaines dates importantes

Nous avons détaillé le projet de rachat pendant toute l’année 2021 sur Xboxygen, et nous allons continuer à le suivre. Avec ses nombreux rebondissements, nous sommes conscients que ce feuilleton est parfois difficile à suivre, voici donc le calendrier des prochains événements connus à ce jour.

  • Fin décembre : Réponse de Microsoft à la FTC
  • Début janvier 2023 : Conclusions provisoires et mesures correctives (si nécessaire) de la CMA (UK)
  • 18 janvier 2023 : Si Microsoft abandonne avant cette date, il doit payer une indemnité de rupture de 2 milliards de dollars. S’il ne le fait pas, la date limite est reportée au 18 avril 2023.
  • Fin janvier 2023 : Communication des objections de la Commission Européenne
  • 03 février 2023 : Décision de la Nouvelle-Zélande
  • 18 avril 2023 : Si Microsoft abandonne avant cette date, il doit payer une indemnité de rupture de 2,5 milliards de dollars. S’il ne le fait pas, la date limite est reportée au 18 juillet 2023.
  • 26 avril 2023 : Rapport final et recours (si nécessaire) de la CMA (UK)
  • 22 mai 2023 : Décision finale de la Commission Européenne (si pas approuvé d’ici là et reporté du 11 avril)
  • Avril/Mai 2023 : Décision de la Chine
  • Juin 2023 : date à laquelle le rachat doit être réalisé selon le calendrier initial de Microsoft, sauf négociations supplémentaires.
  • 19 juillet 2023 : Si Microsoft abandonne avant cette date, il doit payer une indemnité de rupture de 3 milliards de dollars. Passé cette date, cela pourrait se négocier ensuite avec Activision Blizzard.
  • 2 août 2023 : Début du procès interne de la FTC
  • Début 2024 : Décision du juge administratif de la FTC.

Les enjeux de ce rachat historiques

Un deal d’un tel montant ne passe évidemment pas inaperçu. Le secteur du jeu vidéo est en croissance, et Microsoft a fait du gaming l’une de ses priorités depuis que Phil Spencer est à la tête de la division jeu vidéo. Les enjeux sont énormes, raison pour laquelle le projet suscite autant d’attention.

Pourquoi Microsoft veut racheter Activision Blizzard ?

Lorsque Microsoft a annoncé son projet de rachat, l’entreprise américaine a parlé d’une acquisition qui « accélérera la croissance de l’activité de jeu de Microsoft sur mobile, PC, console et cloud et fournira des éléments de base pour le métaverse. »

Les joueurs et les développeurs sont au centre de Xbox. Nous voulons permettre aux gens de jouer à des jeux n’importe où, n’importe quand et sur n’importe quel appareil. Et les développeurs méritent plus d’options pour créer, distribuer et monétiser leurs jeux révolutionnaires. Quand nous faisons cela, nous gagnons tous.

En réalité, Microsoft cherche tout simplement à étendre son offre de jeux et de services, y compris dans un secteur où l’entreprise est très peu présente aujourd’hui : le mobile. C’est un secteur que Google et Apple dominent largement, deux des principaux concurrents de Microsoft aujourd’hui. Dans un document publié par la CMA, Microsoft évoquait assez clairement son souhait d’étendre « le Xbox Store au mobile, en attirant les joueurs sur une nouvelle plateforme Xbox Mobile. »

Pour détourner les consommateurs du Google Play Store et de l’App Store sur les appareils mobiles, il faudra toutefois modifier en profondeur le comportement des consommateurs. Microsoft espère qu’en proposant des contenus connus et populaires, les joueurs seront plus enclins à essayer quelque chose de nouveau.

Rappelons que King, le studio Activison créateur de Candy Crush, comptait pas moins de 240 millions de joueurs actifs alors que la licence Call of Duty n’en compterait « que » 97 millions. Phil Spencer, patron du jeu vidéo chez Microsoft, a rappelé ses ambitions à l’occasion d’un podcast en novembre dernier.

Je dirais qu’Activision Blizzard King a réussi à le faire plus tôt, certainement mieux que nous, et ils sont maintenant dans une position où ils ont de grandes franchises pour PC, de grandes franchises pour consoles et de grandes franchises mobiles. Pour nous, la véritable différenciation qu’ils nous apportent est leur capacité mobile.

Conscient qu’un tel rachat allait certainement remuer les autorités de régulation, Microsoft a précisé très tôt que cette transaction lui permettra de devenir la troisième plus grande société de jeux au monde en termes de chiffre d’affaires, derrière Tencent et Sony. Bien sûr, il reste difficile de prédire quels seront les performances d’Activision Blizzard dans les années à venir.

Pourquoi Sony veut voir le deal capoter ?

Sony est très clairement l’acteur le plus réticent au rachat. Et pour cause puisque Microsoft s’offrirait de nombreuses licences et studios de renom dans une course aux jeux exclusifs qui est de plus en plus marquée.

Les différents documents publiés par les autorités et que nous avons relayé ces derniers mois montrent que Sony a peur de ce rachat. Et le géant japonais a sûrement raison puisqu’on rappelle que l’action de Sony perdait 7% après l’annonce du projet de rachat. Plusieurs arguments ont été avancés par Sony :

  • La licence Call of Duty est tellement forte que le risque qu’elle passe chez Microsoft créerait un déséquilibre des forces. Sony a parlé de Call of Duty comme d’une franchise que personne ne pourrait recréer aujourd’hui sans dépenser des milliards de dollars.
  • Sony a peur que Xbox se crée des avantages spécifiques après ce rachat. L’entreprise a déclaré à la CMA que « même si les jeux CoD restaient disponibles sur PlayStation après la fusion, l’entité issue de la fusion serait toujours en mesure de procéder à un verrouillage partiel en augmentant la différenciation entre les versions de CoD disponibles sur Xbox et sur PlayStation ».
  • Sony a fait savoir que l’arrivée d’une licence comme Call of Duty chez Microsoft était susceptible d’influencer le choix des joueurs en matière de console.
  • Sony voudrait l’assurance que Call of Duty continue d’être disponible sur les consoles PlayStation « à vie ».

Sony a raison de craindre le rachat puisqu’effectivement, celui-ci donnera à Microsoft davantage de poids dans le secteur du jeu vidéo dans le monde. Selon un analyste du cabinet Ampere, le fait de proposer Call of Duty dans le Xbox Game Pass aurait un impact majeur sur le nombre d’abonnés au service.

Quels sont les arguments de Microsoft ?

Les arguments de Sony ont été balayés plusieurs fois par Microsoft, tout comme ceux de la FTC ou de la CMA. Voici les trois principaux arguments tenus par Microsoft quant à l’approbation du rachat.

Arguments de Microsoft en faveur du rachat d’Activision

Avantages pour les joueurs

  • Plus de jeux sur plus d’appareils, y compris Xbox, PlayStation, téléphones et en ligne
  • Choix de comment et où les gens achètent des jeux avec des options d’abonnement et d’achat unique
  • Pour les 95 % de joueurs qui jouent sur des téléphones, des alternatives aux offres de jeux des plates-formes mobiles dominantes

Avantages pour les créateurs de jeux

  • Davantage de façons de proposer des jeux à plus de joueurs grâce à l’assistance, à l’investissement et à un meilleur accès aux joueurs
  • De meilleurs revenus et des règles de marché équitables grâce à nos principes d’App Store
  • Une plus grande flexibilité dans les systèmes de paiement et l’expérience qu’ils offrent à leurs fans

Avantages pour l’industrie du jeu vidéo

  • Plus de concurrence dans le mobile, où seuls quelques grands acteurs dominent
  • Une plus grande concurrence dans les jeux traditionnels, où Sony et Nintendo resteront les plus grands
  • Accent mis sur une culture d’entreprise positive et augmentation des investissements locaux de Microsoft dans les studios et les écosystèmes créatifs du monde entier

En outre, Microsoft a rappelé plusieurs fois que son ambition avec Call of Duty n’était pas de rendre la licence moins accessible, mais au contraire disponible au plus grand nombre. L’entreprise juge que ce serait une hérésie économique de retirer Call of Duty de PlayStation compte tenu du chiffre d’affaires généré par la licence sur les consoles de Sony. De son côté, Microsoft accuse Sony de passer plus de temps avec les régulateurs qu’avec Xbox pour trouver un accord.

Le rachat d’Activision par Microsoft va-t-il être validé ou bloqué ?

La question des autorités antitrust dans le monde est de savoir si ce rachat nuirait à la concurrence dans le jeu vidéo. Normalement, les différentes juridictions ne sont pas là pour défendre un acteur en particulier, mais doivent étudier le marché au global. Le cas de Sony n’est donc qu’une partie de toute l’affaire.

On le sait, la FTC a annoncé son intention de bloquer le rachat en décembre 2022. Holly Vedova, directrice du Bureau de la concurrence de la FTC a déclaré que l’organisme cherchait à « empêcher Microsoft de prendre le contrôle d’un studio de jeux indépendant de premier plan et de l’utiliser pour nuire à la concurrence sur plusieurs marchés de jeux dynamiques et en pleine croissance. »

La FTC juge les licences d’Activision trop précieuses pour finir chez un seul gros acteur, d’autant plus quand le jeu vidéo par abonnement commence à prendre son essor.

On sait que Microsoft a déjà fait des concessions en proposant un accord de 10 ans pour porter Call of Duty sur les consoles de Nintendo. L’entreprise s’est également engagée à continuer de sortir la licence sur Steam. De son côté, et avec un ton un peu taquin, Brad Smith président de Microsoft, a déclaré « Quand il le souhaite, si Sony veut s’asseoir et parler, nous serons heureux de conclure également un contrat de 10 ans pour PlayStation. »

Dans la pratique, la FTC n’a pas le pouvoir d’approuver ou de désapprouver une acquisition ou une fusion. Mais la plainte a déclenché une procédure judiciaire qui pourrait aboutir au blocage de l’opération par les tribunaux américains. Comme le montre le calendrier, la plainte doit être examinée lors d’une audience devant un juge administratif de la FTC en août 2023.

Mais rien n’est encore joué d’avance puisque la table des négociations n’est pas fermée pour autant. Des réunions entre les différentes parties concernées peuvent encore avoir lieu et Microsoft peut encore offrir de nouvelles concessions à la FTC pour éliminer ses craintes.

Si rien ne bouge d’ici là, l’audience du mois d’aout aura lieu, mais la décision du juge pourra encore faire l’objet d’un appel de la part de la FTC, de Microsoft et/ou d’Activision, ce qui la ferait passer devant la Cour d’appel des États-Unis et potentiellement jusqu’à la Cour suprême des États-Unis. Là encore, Microsoft pourrait conclure un accord avec la FTC à tout moment pendant cette période, ce qui rend le calendrier à venir assez incertain pour le moment.

La procédure est la même pour les autres autorités antitrust. Aujourd’hui, Microsoft peut toujours offrir des concessions et des assurances dans l’espoir de convaincre les organismes concernés d’approuver l’accord.

Source du calendrier

Xbox Game Studios

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2 reactions

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zorglub

19 déc 2022 @ 20:46

l’UE et la CMA veulent clairement la peau de l’exclusivité d’Apple et de Google sur les stores iphone android. A travers ce rachat, Microsoft leur offre une solution presque clé en main. Ça devrait être leur argument massue. Encore plus que la promesse de sortir Call of Duty sur console Nintendo ou Sony ou Steam sur les 10 prochaines années.

J’ai hâte de voir si ces 2 organismes sont « schizophrènes » ou pas.

Tous va se jouer dans les 30 prochaines jours. Si la CMA, dans ses conclusions provisoires, dit « oui » ou « oui avec demandes de concessions (raisonnables..) », la FTC sera coincée tellement ses arguments sont faibles (j’oserais même dire malhonnêtes).

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Desmond_A_j

21 déc 2022 @ 22:48

Je ne sais pas quoi en penser de tout ça. Je suis team Microsoft étant joueur pc depuis presque 14 ans, le prix des cartes graphique m’ont fait basculer depuis 6 mois sous Xbox série X, avec game pass.

Depuis la ps3 avec « les moutons d’européen » passe toujours mal. La mauvaise fois légendaire de Playstation largement exploité pour s’opposer au rachat n’aide pas. Comme l’argument de Sony de dire que Xbox va augmenter le prix de ses consoles après le rachat, étant plus dominant. Sony ne vient pas de monter le prix de 50€ ses consoles. Sauf aux usa où la concurrence avec Xbox est plus serrée ! Je taquine mes potes (tous sous PlayStation) de passé sous Xbox sans réel argument, aucun n’envisage de changer quoi qui se passe. Pareille pour moi, je suis fan de la licence Uncharted, sans n’y avoir jamais jouer. Avoir une PlayStation et puis quoi encore ! À coter de ça quand le PSN était en panne, les consoles Xbox se vendaient par palette. Sony aussi a gardé des jeux en exclu après avoir racheté des studios qui faisaient du multi plateforme à la base, ce qui est logique... L’exemple pour starfield, etc, sont des nouvelles licences !

À côté de ça 69 milliards ne pourrait pas service dans quelque chose de plus utile !? Le bilan mitigé de Xbox de cette année, à première vu est expliqué par des rachats à tour de bras de studio, a fait que l’équipe dirigeante à du mal à trouver ses marques. Il y a aussi le fait que lors de rajout « d’intérim ou CCD » pour faire ou finir des jeux, un ne sont pas prolongés en cas de délai rallongé, deux ont de la difficulté à maitriser le moteur imposé par micro. Il ne serait pas mieux d’investir dans un moteur maison standardisée, qui peut gérer tout type de jeux, FPS, TPS, plateforme, monde ouvert, dialogue multiple choix etc.

Depuis 2021, l’annonce de rachat. Entre 3 à 5 ans pour sortir un jeu triple A. Avec une enveloppe de 50 milliards à 2 Milliards le jeu, ça fait 25 nouvelles licences exclue ! Je ne comprends pas l’argument de Microsoft avec King, qui voudrait permettre aux joueurs mobiles de basculer sous leurs « Steam Xbox Store mobile » pour contrer de front le google Play store et l’app store !?!?! Sans oublier les 2 Milliards de pénalité si Micro arrête tous avant le 18 janvier 2023. Ou 3 milliards si Micro arrête tout avant juillet 2023 ! Y a aussi les frais de justices pour le tribunal, voir la cour d’appel ou le procès en cours suprême. Schéma qui peut se répéter dans d’autre endroit (UK, Europe…) Sans oublier les propres aveux de Lina Khan de la FTC qui avoue, elle-même, que les preuves ne sont pas solides. Que la FTC ira quand même au procès. Pourquoi ! À première vue, elle est anti-rachat dans le monde de la tech !