La série documentaire en six épisodes dédiée à l’histoire de Xbox est disponible depuis aujourd’hui et c’est une source incroyable d’histoires et d’anecdotes uniques sur les 20 ans d’existence de la marque. Dans le troisième épisode, on découvre comment Xbox a fait pour construire son catalogue de jeux et sélectionner les développeurs à fort potentiel. Après le succès de Halo : Combat Evolved, Microsoft s’est permis de faire un petit tour du monde des éditeurs et des développeurs pour trouver les futurs talents qui rejoindraient le line-up Xbox. Cependant, la firme de Redmond n’a pas eu le nez fin vis-à-vis d’un petit développeur écossais.
Quand Xbox snobe Rockstar North
En effectuant ce petit tour du monde des développeurs, les équipes de Xbox ont voulu créer un engouement auprès des entreprises du monde entier pour attirer les meilleures d’entre elles et trouver les meilleurs talents à pérenniser sur le long terme. Le boulot des équipes de Xbox était de dénicher ces talents et de les transmettre aux nouveaux dirigeants de la marque qui prenaient la décision finale.
Un jour, Kevin Bachus, Seamus Blackley et Ted Hase ont présenté aux dirigeants de Xbox le projet d’un petit studio déclarant :
« Nous voulons dépoussiérer un des jeux en 2D qu’on avait fait pour PC. Nous allons vraiment investir dans le projet, nous pensons que ça va être vraiment passionnant. »
Face à cette proposition, les membres décisionnaires de Xbox et Microsoft ont jugé que le projet allait être trop compliqué à réaliser, notamment pour passer de la 2D à la 3D. Ils ont estimé que cela allait être trop complexe, que l’interface utilisateur était mal conçue, peu claire et que ce pari était trop risqué pour un jeu à si faible succès. Ce projet sera donc refusé par Microsoft.
Malheureusement pour la firme de Redmond, il s’agissait de Rockstar North développant son premier open-world en 3D : Grand Theft Auto III. Le studio écossais sort finalement son jeu sur PlayStation 2 en 2001 et réalise les meilleures ventes de l’année avec plus de 14 millions de copies vendues à travers le monde.
Cette erreur de jugement de la part de Microsoft a pu leur porter préjudice au lancement de la première Xbox même si le studio a su se construire de solides bases avec d’autres licences telles que Halo, Oddworld ou encore Project Gotham Racing.
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