Legends contraste brutalement avec les précédents Fable en proposant un système de jeu d’action pure en coopération et en abandonnant le jeu d’aventure. Une douce brise d’incompréhension planait sur ce titre jusqu’à maintenant pour nous et pour pas mal de fans encore. Nous avons pu tester et découvrir un peu plus de ce Fable Legends lors de la Gamescom.
Un héros, c’est ennuyant...
Lors de notre démonstration, nous n’avons pas joué les héros. Nous sommes mauvais et vils alors nous avons décidé d’incarner un vilain, un vrai, un de ceux qui détestent les héros et qui, avec l’aide de ses infâmes dévoués, veulent dominer le monde. Il faut savoir qu’il y a deux façon de jouer à Fable Legends, la première est celle dont on a le plus parlé : incarner un héros et combattre des ennemis sous la forme d’un mode de jeu qui s’apparente vaguement à un mode horde à la troisième personne. Avec le vilain, c’est une tout autre affaire et un gameplay bien différent puisque nous passons en mode RTS. Très simple, intuitif, adapté avec hardeur pour la console et son pad, le jeu se structure en parties opposant quatre héros et un vilain. Chaque personnage a un background bien défini. Les développeurs nous ont annoncé qu’ils envisageaient plus de douze personnages dans la version finale du jeu. On peut jouer n’importe quel rôle seul avec des IA pour nous accompagner ou nous affronter, ou jouer avec d’autres joueurs.
A la fin, c’est le méchant qui l’emporte !
Les parties ne sont pas dénuées d’histoire. Les développeurs n’ont pas voulu enlever le cachet scénaristique de la licence. Elles se déroulent sur une map dans laquelle on progresse zone par zone suivant la réussite des héros mais le but majeur reste la bastonnade en Albion. L’objectif des héros est de se rendre au bout de la carte et celui du vilain est de tuer les héros.
Pour cela, le vilain dispose de quatre types d’unités. Bleues pour le combat rapproché en mêlée, jaunes pour les combats à distance, rouges pour des forces brutales à distance (sorte de mortiers) et vertes pour une unité type assassin avec camouflage. Ce système de couleur s’accorde aux boutons de la manette pour encore plus simplifier la tâche. C’est avant le début de la partie que le vilain place une unité de chaque type dans chaque zone de la carte. Ensuite, lorsque le combat commence, il est alors possible de recruter et de commander ses troupes et ce le plus simplement possible en appuyant sur les touches de couleur correspondantes. De plus, il suffit de maintenir la gâchette droite pour déclencher leurs attaques spéciales. Un jeu d’enfant. Autres possibilités de gameplay, il est possible d’interagir avec l’environnement de la carte comme par exemple en activant un barrage pour bloquer les héros ou encore de placer des mines. On espère qu’il y aura bien plus de possibilités tout de même mais on a bien apprécier, à la fin de la partie, l’apparition de notre arme secrète : un troll un poil déficient mental et armée d’une grosse massue qui a grandement participé à la victoire de notre partie : « mouahahahahah ».
« C’est mon choix. »
Si le peu qu’il nous a été permis de voir et tester est très simpliste, cela ne reste pas moins plaisant. Le vilain apporte un tout autre gameplay ainsi qu’un peu plus d’intérêt à Fable Legends qui contraste avec les précédents jeux de cette licence originellement remplie d’aventure et d’exploration, avec comme tableau de fond un équilibre entre le bien et le mal variant en fonction de nos choix. Avec Fable Legends, être mauvais va un peu plus loin et dans une autre direction, il s’agit ici de purs affrontements entre héros bienfaisant et Vilains asservissants. Nous avons été agréablement surpris par ce nouveau test dans la peau du vilain et espérons en voir plus d’ici peu.