Activision Blizzard dément de « fausses déclarations flagrantes » du SOC Investment Group

«Le manque d’actions du groupe remis en cause» Francozorele 31 mai 2022 @ 17:242022-05-31T17:24:27+02:002022-05-31T18:21:48+02:00" - 0 réaction(s)

Il n’y a pas une semaine sans que le groupe Activision Blizzard ne fasse parler de lui autour des sujets internes habituels qui font la une depuis des mois. En cette fin de mois de mai, Activision Blizzard refait parler de lui en répondant vivement aux déclarations du SOC Investment Group et du Wall Street Journal.

Activision Blizzard se dresse face à de fausses déclarations accusant le groupe d’inaction

La semaine dernière, le SOC Investment Group a déposé une plainte incitant les actionnaires du groupe Activision Blizzard à voter contre la réélection de plusieurs administrateurs, dont Bobby Kotick, alors que l’assemblée annuelle se tient le mois prochain. Cette plainte accuse notamment Actvision Blizzard de ne pas avoir agi de manière appropriée face à la culture de « fraternité » régnant dans l’entreprise et encourageant un climat toxique. Le SOC pense qu’il incombe aux actionnaires de « demander des comptes à ces administrateurs actuels ».

Face à cela, Activision Blizzard s’est exprimé assez vivement dans un communiqué afin de répondre aux « fausses déclarations flagrantes » faites par le SOC. Pour sa défense, Acitivision Blizzard énumère les progrès apportés au fil des mois à travers diverses politiques : politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, politique globale en matière de drogues et d’alcool pour les événements de l’entreprise ou encore politique de tolérance zéro en matière de consommation d’alcool sur le lieu de travail.

Des progrès ont également été faits en termes de recrutement puisqu’Activation Blizzard s’assure désormais « qu’il y ait des listes de candidats diversifiées pour tous les postes ouverts ». De nouveaux postes dédiés à cette nouvelle mesure ont également été créés, tels que celui de directeur principal de l’égalité des chances en matière d’emploi, de l’équité et de la conformité ou celui de responsable de la diversité, de l’équité et de l’inclusion.

Activision Blizzard se dresse également face au terme de « culture de ’fraternité’ » utilisé lors du procès intenté par le California Department of Fair Employment and Housing en juillet dernier et repris par le SOC. Le Wall Street Journal en prend également pour son grade compte tenu de ses différents rapports publiés ces derniers mois. Sans nier leur contenu, Activision Blizzard ajoute tout de même que certaines déclarations du Wall Street Journal sont « des demi-vérités qui, en l’absence de contexte approprié, sont trompeuses et donnent une image inexacte d’Activision Blizzard ». Voici ce que déclare notamment la lettre d’Activision Blizzard répondant à la plainte du SOC :

« Le conseil d’administration et ses conseillers externes ont déterminé qu’il n’existe aucune preuve suggérant que les cadres supérieurs d’Activision Blizzard ou le conseil d’administration ont intentionnellement ignoré ou tenté de minimiser les cas de harcèlement sexuel qui se sont produits et ont été signalés »

Pour finir, le groupe californien déclare que le rapport du SOC Investment Group « n’aborde pas les progrès significatifs réalisés sur le lieu de travail par le conseil d’administration pour améliorer la culture de l’entreprise, mais il déforme également les pratiques de gouvernance du conseil d’administration et les résultats des votes antérieurs des actionnaires pour les adapter à sa fausse narration ».

Cette stratégie offensive utilisée par Activision Blizzard est plutôt risquée compte tenu du contexte actuel et des nombreuses accusations portées à son encontre. Il y a quelques jours, c’était Microsoft qui était mis en cause dans des affaires inédites révélées il y a quelques jours concernant des inconduites et une culture d’entreprise malsaine.