La triche dans Call of Duty est un sujet que nous suivons de près depuis déjà plusieurs mois. Depuis toujours, Activision applique une politique de tolérance zéro envers les tricheurs et l’éditeur poursuit aujourd’hui l’un des fournisseurs de triche.
La lutte contre la triche : un éternel combat
Des centaines de milliers de joueurs ont été bannis de Warzone et des différents jeux Call of Duty ces derniers mois avec des vagues de ban régulières. Parfois suite à des vidéos partagées sur les réseaux, des dénonciations, ou encore suite aux alertes de la part du groupe Anti-Cheat Police Department qui a permis de mettre fin au logiciel Aimbot.
Pas plus tard qu’en octobre dernier, Activision avait même adressé un message à l’attention des tricheurs en déclarant de nouveau qu’il n’y aurait « aucune tolérance pour les tricheurs » et que de nouvelles mesures seraient prises, notamment avec la sortie de Call of Duty Vanguard et de l’anti-triche Ricochet. 48 000 tricheurs avaient ainsi été bannis à la veille de Noël, démontrant non seulement les efforts d’Activision en la matière, mais aussi qu’il reste du travail à faire pour éliminer la triche dans Call of Duty.
Activision poursuit EngineOwning
Une plainte a été déposée le 4 janvier auprès du tribunal du district central de Californie envers EngineOwning.
Si vous ne connaissez pas EngineOwning, ce site ne cache aucune de ses intentions et affiche clairement sa proposition de logiciel de triche pour différents jeux multijoueurs. « Nous pensons que tout le monde devrait avoir la possibilité de gagner et de profiter des matchs en ligne », précise le site allemand. Les jeux sont nombreux, et on retrouve hélas des solutions de triche pour les derniers titres à la mode en termes de FPS :
- Call of Duty Warzone
- Call of Duty Vanguard
- Halo Infinite
- Battlefield V
- Splitgate
- Call of Duty : Black Ops 3
- Titanfall 2
- ...
Les prix varient par exemple entre 3,89 € pour trois jours sur Warzone et 31,19 € pour 90 jours d’accès.
Dans la plainte, Activision rappelle son engagement contre la triche et dénonce les attaques au business model de Call of Duty qui repose sur « des expériences toujours convaincantes afin que les clients restent engagés dans les jeux COD, continuent à y jouer pendant des périodes prolongées et soient enthousiasmés par les futures versions. »
Les revenus générés par les jeux COD aident à leur tour à payer les coûts énormes de mise à jour, d’amélioration et de maintenance des jeux et services COD ainsi que de leurs modes en ligne compétitifs.
Si les joueurs perçoivent qu’un jeu est injuste, y compris parce que d’autres trichent ou disposent d’un avantage injuste, les joueurs peuvent devenir frustrés par les jeux COD, devenir moins intéressés à y jouer et à les soutenir (y compris en achetant de nouveaux jeux et objets) et peuvent même arrêtez d’y jouer complètement.
Tricher nuit non seulement (et peut même détruit) la communauté de joueurs COD, mais a également un impact sur la capacité d’Activision à offrir le jeu en ligne rapide, stable et de haute qualité auquel des millions de fans sont devenus habitués.
Rappelons que si vous trichez régulièrement dans Call of Duty, vous risquez tout simplement un ban à vie de tous les jeux de la franchise.
Des suspensions permanentes pour infractions à la sécurité peuvent désormais s’appliquer à l’ensemble de la franchise, y compris Call of Duty : Vanguard ainsi que tous les titres passés, présents et futurs de la franchise Call of Duty.
à d’autres !