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Ça, c’est ce qu’on peut voir lorsqu’on est une quiche sur Metal Gear Solid et qu’on se fait repérer par tous les ennemis aux alentours.
Snake... Snake ? SNAAAAAAAAAAKE !
Ça, c’est ce qu’on entend lorsqu’on se fait buter comme une larve parce qu’on s’est fait repérer comme le montre la première partie de ce plaidoyer.
Mais ça, c’était avant...
… Puisque Platinum Games reprend le flambeau Metal Gear avec un spin off plus orienté action portant le doux nom barbare de Metal Gear Rising Revengeance.
Vous allez voir dans ce test, qu’ils n’ont pas qu’inventé un mot chelou, mais également toute une philosophie.
Ginsu 2000 !
MGR Revengeance vous met dans la peau de Raiden, personnage connu de la série, quelques années après la chute des Sons of Patriots. Notre héros, plus machine qu’humain (ce qu’on appelle communément un cyborg), travaille dans une SMP qui se concentre sur la sécurité et la protection plus que sur l’armement et la révolution. Ce qui ne va pas être le cas des méchants qui veulent la guerre pour le profit.
C’est donc un Raiden aux allures de ninja qui va devoir botter les fesses de plein de méchants cyborgs, et accessoirement tenter de sauver le monde de l’ignoble complot qui se profile, dans ce beat them all qui ne manque pas de tranchant.
Les petits gars de chez Platinum Games sont des sentimentaux, puisqu’ils aiment leurs instruments. Ce sont aussi des gourmands. Rien de plus naturel donc de focaliser un jeu sur le formidable, l’irremplaçable, l’inusable Ginsu 2000.
Mais pour des raisons de droit d’utilisation de la marque, ils l’ont habilement camouflé en épée futuriste, et refilé à Raiden, le personnage tant hué, critiqué, trainé dans la boue de Metal Gear Solid 2. Mais ne vous y trompez pas, c’est bien Ginsu 2000, car il peut tout couper.
Tout ?
Non. Une partie du jeu résiste encore et toujours à l’envahisseur, car si le leitmotiv du titre est qu’on peut tout découper, comme on le souhaite, en pratique, on peut effectivement découper à peu près comme on veut, mais l’aspect “tout ce qu’on veut” sera a revoir...
En effet, seuls les ennemis et certains éléments du décor peuvent être hachés, émincés, ciselés, ou même, transformés en julienne. A cet effet, Platinum Games a mis en place un système de tranchage nécessitant la pression de la gâchette gauche pour passer en mode de précision (qui consomme de l’énergie spécifique), puis la gâchette droite pour l’orientation de la découpe. La gâchette gauche servira pour régler la position de découpe.
Cela peut paraître complexe comme cela, mais un peu de pratique sur les premières minutes du jeu règleront rapidement cela.
Toutefois, le système de découpe manque un peu d’efficacité, puisque la découpe ne se fait pas au mouvement, mais par rapport à un angle donné, ce qui fait que la moitié de vos tranchages ne s’activent pas à cause de ce manque de naturel dans le gameplay.
Avant de pouvoir transformer vos ennemis en sashimi, il faudra d’abord affaiblir leurs défenses cybernétiques selon 5 points : les deux bras, les deux jambes, et le combo torse/tête. Les morceaux affaiblis seront mis en légère surbrillance bleue. On regrettera cependant que pour que le torse soit endommagé, afin de mettre à mort l’ennemi, il faille d’abord s’occuper des 5 autre. Sauf dans le cas de cut-scenes spécifiques déclenchées par une manipulation spéciale si vous arrivez à exploiter une ouverture, rendant l’ensemble de l’adversaire suffisamment endommagé pour pouvoir le passer à la moulinette et espérer récupérer ses piles d’énergie remontant ainsi votre vie, mais également votre jauge d’énergie.