Test - Dragon Quest III HD-2D - Un classique réenchanté ?

«Toi, tu regardes les Star Wars dans l’ordre chronologique ou en fonction de leur sortie au ciné ?» , - 1 réaction(s)

Si l’on égrène les noms d’Akira Toriyama, de Yuji Horii ou encore de Koichi Sugiyama, ces noms ont peut-être trouvé un écho en vous. Respectivement connus pour l’illustration, le scénario et les musiques, les membres de ce trio légendaire sont à l’origine d’une des plus grandes sagas du J-RPG : Dragon Quest. Au sein de la licence, si un épisode s’inscrit particulièrement dans le cœur des fans, c’est bien le troisième opus. Culte, fondateur, mythique, c’est dire si celui-ci a marqué sa génération et influencé par la même occasion toute une flopée de jeux de rôles. Square Enix a donc décidé une nouvelle fois de revisiter sa légende en proposant un remake sur consoles et PC. De quoi entretenir le lustre de sa renommée ?

Le retour du roi

C’est auréolé de sa gloire passée que se présente ce remake dont on est en droit de se demander ce qu’il faut en attendre. Il est peut-être de bon ton de resituer l’opus initial datant de 1988 et sorti sur Famicon/NES. À l’époque, au pays du soleil levant, il rencontre un immense succès. Pas une étoile filante de quelques jours, non, mais un phénomène qui a perduré à travers les années. Dragon Quest III, ce sont, pour commencer, de très bons chiffres de ventes, mais également une réussite saluée par la critique. Le célèbre magazine Famitsu lui avait octroyé à l’époque la note mirobolante de 38/40, qui était la meilleure distinction jusque-là. Enfin, c’est un titre aimé par le public, causant à sa sortie l’absentéisme des écoliers nippons. Au début des années 2000, il était encore cité par le média Famitsu (encore lui) dans le top 3 des J-RPG préférés de ses lecteurs, aux côtés de Final Fantasy VII et X, c’est dire ! En occident, il a connu une résonance moins forte, même s’il s’agit d’un épisode pilier de la série. Au fil des années, DQIII s’est offert des portages et des remakes, jusqu’à arriver aujourd’hui dans cette nouvelle forme.

Ok, on ne voit pas beaucoup d’images du jeu en lui-même, mais c’est de bonne guerre, non ?

Fondateur par les mécaniques qu’il a apportées, le soft se distingue également par le contrepied qu’il prend par rapport aux suites habituelles, puisqu’il ne prend pas place après les événements des épisodes précédents. Au contraire, il remonte le temps, façon préquel. Ceci explique pourquoi Square Enix a décidé de commencer par cet opus en lieu et place de Dragon Quest I et II, épisodes qui auront également droit à un remake commun en 2025. Square Enix annonce d’ailleurs une surprise à découvrir pour ceux qui joueront à l’ensemble, sans pour autant en dévoiler davantage.

S’inscrivant dans la trilogie d’Elric, il nous est conté l’histoire du fils ou de la fille d’Ortéga, le grand héros ayant péri dans sa lutte contre l’Archidémon Baramos. À l’aube de vos seize printemps, plus question de rester dans les jupes de votre maman, le flambeau doit être repris. Le protagoniste est ainsi convoqué chez le roi pour poursuivre la grande œuvre de son père, à savoir libérer les royaumes de l’influence du Mal, rien que ça !

Aujourd’hui, gros gros programme, après mon bol de céréales, je vais sauver le monde !

Ne tournons pas autour du pot, le scénario est plutôt convenu et les amateurs de J-RPG qui recherchent une histoire captivante seront sûrement déçus. C’est du vu, du revu et du rerevu, même s’il faut le remettre dans le contexte de son époque. Tout y est manichéen et cousu de fil blanc. Il y a d’un côté les gentils et de l’autre les méchants, mais il n’y a pas d’entourloupes ou de fausses promesses de complexité. C’est un conte naïf et direct qui laisse place à l’imaginaire.

Durant votre épopée, vous ne serez pas seul, mais accompagné d’une petite équipe façonnée de votre main. Là encore, n’attendez pas une batterie de personnages secondaires hauts en couleur, ni à leur contribution à l’intrigue, ils ne sont là que pour le gameplay. Le héros lui-même, mutique comme à l’accoutumée, ne renforce pas l’immersion à notre avis, mais crée au contraire de la distance avec le récit. Il n’empêche que l’écriture est agréable, qu’en quelques phrases les lignes de dialogues font souvent mouche et que la traduction française est impeccable, réussissant à retranscrire à merveille toute l’espièglerie et la friponnerie nippone. Cette réédition apporte également des éléments supplémentaires dans son scénario avec des petites scènes avec le paternel défunt, censées lever le voile sur les événements du passé. Bien que ce ne soit pas un contenu transcendant, ces interludes sont plutôt bien faits et certains d’entre eux bénéficient d’une mise en scène soignée.

Mais si, il peut ! C’est Ortéga, le héros le plus BADAAAAAAASSS que le monde ait connu !

Cet épisode datant des années 1980, il n’est pas difficile de dire que le lifting esthétique n’est pas une simple mise à jour des textures. On est bel et bien sur un travail plus consistant, qui doit satisfaire aux standards actuels sans pour autant trahir l’expérience originelle et dénaturer les souvenirs de ceux l’ayant arpenté à l’époque. C’est là qu’entre en scène la fameuse méthode HD2D. Loin d’être anecdotique, elle est même notée dans le titre de l’épisode, quitte à allonger ce dernier. Ainsi, HD2D consiste en un traitement graphique déjà opéré sur la série Octopath Traveler ou Live Life. Il s’agit d’une fausse 2D combinant des personnages pixelisés avec des arrière-plans en 3D, technique qui avait enchanté la presse et les critiques, conférant à ces jeux des airs de dioramas (petits théâtres japonais), tout en conciliant nostalgie et modernité.

Ce nouvel ancrage sert une mouture plus élaborée, sortant de cet aspect “maquette” pour offrir des visuels époustouflants, avec un vrai travail sur les couleurs pour raccrocher avec l’identité de la saga. Encore une fois, c’est réussi ; l’étonnement s’en est allé, mais on ne peut qu’être bluffé par le travail réalisé par les équipes de développement.

Les combats, quant à eux, délaissent cette plastique pour offrir des visuels à l’ancienne où on ne voit que les ennemis. C’est dommage car, à chaque tour, on aperçoit notre escouade et on aimerait la voir en action, notamment lors des animations qui sont ici réduites au strict minimum.

La direction artistique fait des merveilles

Sur le volet sonore, ce remake est aussi l’occasion de profiter une nouvelle fois des musiques de Koichi Sugiyama, retravaillées par l’Orchestre National de Tokyo. C’est un enchantement pour les oreilles et un vrai plaisir de retrouver les thèmes marquants de la saga. À noter, le soft propose des doublages en anglais et en japonais pour les principaux dialogues. Quitte à pinailler, on aurait souhaité avoir la totalité des dialogues doublés.

Une expérience old-school

Au-delà de l’enrobage, les attentes des joueurs ont évolué en termes de rythme, de gameplay et de gamedesign. Contrairement à l’autre licence phare de J-RPG, Final Fantasy, Dragon Quest a toujours fait preuve d’un plus grand classicisme. Alors, comment se positionne cet opus sur le plan des combats ?

Il reste fidèle à lui-même et accuse donc une certaine rigidité. Quand on pense aux J-RPG de l’époque, très vite on évoque les combats aléatoires, le grind et le farm associés. Ici, la recette s’applique à la lettre. Les rencontres aléatoires sont toujours de la partie, réglées comme du papier à musique. Le premier combat s’enclenche, puis on enchaîne avec le second, et on prend finalement le pli d’accélérer ces derniers, puisque cette option de confort a été implémentée pour cet épisode. Mais, même en vitesse ultra rapide, le tempo mériterait d’être plus véloce afin de rendre plus digeste la répétition des affrontements. Ce rythme est d’autant plus surprenant au démarrage de l’aventure pour qui avait oublié cette musique, et aussi dans certains donjons qui s’étalent parfois en longueur. Mais, il y a bien entendu des objets qui permettent de limiter cette fréquence infernale au risque de ne pas avoir son groupe au niveau adéquat dans certaines zones. Heureusement, le système de combat s’appuie sur un socle solide.

Pour ma part, j’ai un petit faible pour le zombie et pour la fusion du dragon-tortue

J-RPG au système de combat au tour par tour des plus classiques, Dragon Quest III base principalement ses affrontements sur une approche de classes, ici appelées vocations. Au nombre de dix, elles vont du guerrier au monstrologue, en passant par les traditionnels sorciers et prêtres, ainsi que d’autres plus exotiques, comme le vadrouilleur ou le marchand. Il y en a pour tous les goûts et il est surtout possible de choisir dès le début de l’histoire la formation de notre groupe. C’est une décision stratégique, car composer une équipe équilibrée très tôt ne sera pas du luxe face à une difficulté plutôt retorse.

Il ne me reste plus qu’à éplucher la partie XIII

En complément, chaque personnage se voit attribuer une personnalité au hasard qui déterminera l’allocation de statistiques lors de chaque gain de niveau. Même le héros est affublé d’un caractère après avoir eu le droit, en introduction, à un petit test de personnalité. Si ces personnalités ont un impact en termes de gameplay, elles n’influent en aucune manière sur le scénario. Leur détail est décrit dans un sous-menu du sous-menu, les astuces du voyageur, sorte de guide propre à la série, ce qui est fastidieux à l’usage et impose des allers-retours dans l’interface pour voir leurs effets spécifiques.

L’optimisation réside donc dans l’obtention de personnalités en lien avec vos classes. Il reste tout de même possible d’influer sur ces dernières via l’équipement ou des objets. Ainsi, même si le destin a décidé d’affubler à votre chouchou un tempérament contraire à sa vocation, vous pouvez y remédier.

Pervers caché = vitalité et force augmentées, oui, c’est complètement logique !
Tortue géniale, qu’est-ce que tu fais là ?!

À partir du niveau 20, il est possible de changer les classes de votre équipe, à l’exception du héros (qui joue la classe spécifique de héros), en se rendant à l’abbaye des vocations. Cette reconversion s’accompagne d’un retour au niveau 1, tout en conservant les aptitudes acquises, ainsi que les sorts et la moitié de la valeur des caractéristiques obtenues. Cette opération est d’ailleurs répétable et l’on peut switcher plusieurs fois de classes pour un même personnage. Ainsi, plus d’excuses pour ne pas avoir dans sa troupe un guerrier-mage, ou encore (soyons fous) l’ensemble des vocations réunies sur un seul personnage.

Restera le dilemme de réinitialiser nos héros dès que possible pour profiter de statistiques améliorées ou d’attendre afin de parfaire une vocation en récoltant les compétences les plus rares. Bien qu’il ne soit pas d’une complexité à toute épreuve, il s’agit d’un système riche et généreux qui pousse à chercher des synergies, afin d’avoir l’équipe la plus complète en vue d’affronter une difficulté bien présente.

Entre souvenirs et revisite

Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec la réalité est fortuite.

L’autre point qui caractérise ce Dragon Quest, c’est bien l’exploration. L’épopée est une odyssée mémorable qui nous plonge dans les cultures du monde, en nous faisant voyager aux quatre coins du globe. Le début de l’aventure est certes plutôt linéaire, mais, dès l’obtention du navire, le champ des possibles s’ouvre véritablement. Cette ouverture accompagne la quête des six orbes, transformant le périple en un jeu de pistes, une enquête qui pousse à recueillir le moindre indice au sein des villes. Il faudra donc prêter l’oreille aux PNJ pour réussir.

En route pour l’aventure !

Sur l’autel de l’accessibilité et de la qualité de vie générale, Square Enix a ajouté quelques options pour les joueurs les moins patients. En ce qui concerne l’exploration, à titre d’exemple, cela inclut une fonctionnalité permettant de mémoriser les dernières conversations, afin de ne pas avoir à se rappeler ce qui a été dit, ou une autre qui marque simplement l’objectif sur la carte. Tout ceci est optionnel, puisque la première demande d’appuyer sur une touche pour enregistrer le dialogue, tandis que la seconde peut être activée ou non par le joueur. Dans un cas comme dans l’autre, on peut questionner ces choix. Le premier fournit une aide bienvenue pour qui prendra le réflexe d’archiver les palabres des PNJ, sans pour autant apporter une assistance trop appuyée. Le second, quant à lui, brise l’enquête pour offrir une immédiateté, retirant de ce fait le fameux sentiment d’accomplissement.

Superkill ou aussi la roulette russe, plouf, plouf…

En lien avec son accessibilité, Dragon Quest III propose trois niveaux de difficulté. En difficulté par défaut, à savoir le mode normal, le challenge est déjà corsé. Il n’est pas rare d’être malmené par un groupe d’ennemis et de finir avec une équipe en lambeaux. Les adversaires ne font pas de cadeaux et n’hésitent pas à recourir à des aptitudes impliquant des effets de statut, des sorts empêchant d’user de la magie ou tout simplement à éliminer une bonne partie, voire la totalité du collectif avec le sort Superkill. Bref, si on ne fait pas attention, on rejoint très vite le cimetière, Et c’est encore plus vrai face aux boss, puisqu’il n’y a pas de feux de camp ou d’autels pour se remettre d’équerre avant d’aller à la bagarre face à ceux-ci qui sont, eux aussi, redoutables.

En ce qui concerne le mode facile, Square Enix a fait un choix discutable. Celui-ci permet de profiter de l’histoire certes, mais en retirant tout le sel des affrontements et tout sentiment de dépassement, puisque, peu importe ce qui se passe, l’équipe est maintenue à flot avec au minimum un point de vie. Étrange, il y avait pourtant d’autres options possibles...

Orochi fait à la fois peur et garde un côté rigolo

Mais ce ne sont pas les seuls ajouts apportés à ce DQIII par rapport à l’expérience originelle. Que ce soit la possibilité de courir, de se téléporter en dehors des donjons/grottes sans se cogner la tête, les exemples sont nombreux pour rendre le tout toujours plus ergonomique. Mais, malgré tout, des lourdeurs persistent sur des choses qui, à nos yeux, n’ont pas lieu d’être.

En effet, c’est juste incroyable !

Morceaux choisis de petits désagréments qui sont advenus au cours de notre partie, à commencer par la gestion de l’inventaire. Ainsi, les objets et les équipements sont répartis dans des emplacements dédiés : le sac d’objets et le sac d’équipement. Pour utiliser un objet en combat, il faut le transférer depuis le sac d’objets jusqu’au personnage désigné, la même gymnastique se répétant avec l’ensemble de l’équipe. De même, si vous optez pour revendre votre équipement ou vos objets, il faudra le vendre en sélectionnant chaque personnage à qui vous aviez affecté l’équipement/objet obsolète, et répéter l’opération jusqu’aux fameux sacs d’équipement et d’objets. C’est un processus peu intuitif et rébarbatif.

Le système de sauvegarde est, lui aussi, baroque. Il nous est imposé des lieux dédiés via les églises/temples ou les prêtres/prêtresses présents dans chaque ville/village pour se “confesser” et sauvegarder, dans notre journal d’aventure, l’emplacement de sauvegarde dédié. Cependant, il est aussi possible d’interrompre la partie et de sauvegarder rapidement sans inscrire la suite de notre aventure dans le journal, ou de retourner à l’écran titre sans sauvegarder. Attention lors du chargement d’une partie de ne pas charger ledit journal sous peine d’écraser la sauvegarde automatique et de perdre la progression actuelle.

Quand j’aurai fini de vendre tout l’attirail de Yen, je ferai celui de Ziraël puis le sac d’objets et…

Ce ne sont que quelques illustrations mineures d’une interface qui est parfois un peu lourde. Rien de rédhibitoire, mais le soft oscille dans un entre-deux timoré, hésitant entre une accessibilité qui pourrait être plus forte et la volonté de préserver un souvenir. Outre la qualité de vie, DQIII apporte aussi son lot de contenus additionnels avec l’instauration d’une nouvelle classe (le monstrologue), l’ajout de « pans » scénaristiques dévoilant le passé Ortega ou encore l’arène de monstres.

C’est un peu l’équivalent de Pikachu pour les néophytes, sauf que lui, il parle !

Ce dernier contenu supplémentaire est introduit juste avant à la cité de Romalia, après avoir capturé votre premier monstre de poche. Sans nommer la fameuse licence de chez Nintendo, ce n’est pas la première fois que la série des Dragon Quest se risque à aller chasser sur les terres juteuses de cette franchise populaire. Son bestiaire connaît,lui aussi, son petit succès et, sans aller jusqu’à citer leur nom, il est certain que vous en avez déjà aperçu quelques-uns, à l’image du gluant devenu la mascotte de la série.

Avec plus d’une centaine de créatures à débusquer tout autour du globe, que ce soit de jour ou bien de nuit, le monstrologue ne sera pas de trop dans l’équipe. En effet, il permet de repérer si un lieu contient l’une des bébêtes à collectionner et, au fur et à mesure que notre vivarium s’agrandit, il se renforce et apprend de nouvelles capacités. Tout au long du périple, il est ainsi proposé de “capturer” et de monter une équipe de créatures qui devra affronter celle d’autres dresseurs, pardon, concurrents. Le “twist” est que la prise de contrôle sur notre escouade n’est pas aussi directe qu’avec nos aventuriers, ici on établit la stratégie et on regarde le combat de coqs. C’est donc un jeu dans le jeu, un ajout plutôt bienvenu qui saupoudre un contenu déjà riche. De plus, il s’agit d’un excellent moyen de gagner de l’argent, ce qui est crucial en début de partie tant celui-ci est une denrée rare et peut être synonyme de vie ou de mort.

Toi, le lapin-licorne ! Go ! Utilise ta corne et ne fais qu’une bouchée de cette grosse grenouille !

La remise au goût du jour d’un titre des années 1980 aurait pu réduire drastiquement sa durée de vie (rien qu’avec le simple fait de courir ou encore d’accélérer les combats). Pour autant, il n’en est rien, DQIII offre encore aujourd’hui entre une trentaine et une quarantaine d’heures pour voir le bout de l’aventure. Ce remake est l’occasion de découvrir l’un des pères fondateurs du J-RPG, qui demeure étonnamment moderne et généreux. Reste à savoir ce que vous y chercherez. Il ne s’agit pas d’une révolution, juste d’un grand jeu.

Testé sur Xbox Series X

Bilan

On a aimé :
  • La meilleure façon de découvrir l’un des parents du J-RPG
  • Le traitement graphique opéré via le fameux “HD2D”
  • Le système de vocations et de personnalités
  • L’exploration et la liberté dans son approche
  • La bande-son réorchestrée
  • Xbox Play Anywhere
On n’a pas aimé :
  • Les animations expédiées lors des combats
  • La navigation dans les menus
  • Les choix d’accessibilité discutables
  • La fréquence des combats aléatoires
Une légende toujours vivante

Dragon Quest III HD2D Remake est la parfaite occasion pour découvrir un jeu de rôles qui a marqué son époque et gagné son statut de légende. Ce remake dépoussière cette œuvre, sans pour autant la remettre complètement au goût du jour. La forme fait ressurgir un fond daté, aux mécaniques certes efficaces, mais un peu usées. Il n’en demeure pas moins une formidable aventure où la liberté, l’exploration et le challenge ne sont pas de vains mots.

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Dragon Quest 3 HD-2D Remake

Genre : RPG

Éditeur : Square Enix

Développeur : Square Enix

Date de sortie : 14 novembre 2024

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows, Nintendo Switch

1 reactions

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chiendlacasse

30 nov 2024 @ 13:55

J’ai personnelemnt laché l’affaire apres 30h environ. Etre harcelé de combats aléatoires tout les 3 metres c’est plus possible. D’ailleurs les combats aleatoires sont devenus un non sens. Meme si t’as le niveau pour une zone donnée (genre t’es niveau 50 et la zone niveau 15), tu vas perdre ton temps sur des mobs qui ne t’apporteront rien, a part une perte de temps.