Test - Tiny Tina’s Wonderlands - Des monstres, des armes et des sorts.

«Bunkers & Brutasses : LE jeu de rôle» , - 1 réaction(s)

Elle est enfin de retour ! Presque dix ans après le DLC de Borderlands 2, nous retrouvons de nouveau la petite Tina. Tiny Tina’s Wonderlands est sorti ce 25 Mars sur Xbox, et nous avions hâte de pouvoir jouer au nouveau titre de Gearbox, les créateurs de l’excellente saga des Borderlands. Ce spin-off est-il à la hauteur des précédents jeux de la série ? L’humour déjanté et la tonne d’armes qui ont marqué les autres opus seront-ils présents ? Il est temps de découvrir cela ensemble !

Un Borderlands sauce jeu de rôle

D’entrée, le jeu nous accueille par une cinématique nous plongeant immédiatement dans l’ambiance. Au sein de son vaisseau, Tina organise une partie de Bunkers & Brutasses, son jeu de rôle sur table préféré. Alors que la maîtresse de jeu aide ses amis Valentine et Frette à remplir leur fiche de personnage, nous sommes invités à notre tour, en tant que troisième joueur, à créer Bleusaille, notre héros fictif d’une aventure qui s’annonce épique. Pour incarner ce personnage, six classes sont à notre disposition. Si le Brr-Zerker est axé sur les dégâts de glace, le Frappaclysmique, accompagné d’un wyverne, excelle plutôt dans les dégâts électriques et de feu. Le Trucidopathe est une classe type assassin qui inflige de gros dégâts critiques. Le Défouromage, comme son nom l’indique, est un mage qui défouraille avec ses sortilèges puissants. Le Garde Fongique possède un champignon comme familier et se veut adepte des dégâts à longue distance avec son arc aux sept projectiles. Enfin le Sème-la-mort, lui aussi accompagné d’une demi-liche, est spécialisé dans les dégâts de magie noire. Une fois la classe choisie, viennent ensuite les statistiques passives puis l’écran des points à distribuer pour améliorer celles-ci. Pas de soucis à avoir, si jamais nous ne sommes pas totalement convaincus par nos choix de départ, il sera possible de les mixer avec une autre classe, à un point donné de l’histoire. En effet, lors de ce passage en multiclassé, nous pouvons acquérir les pouvoirs et les statistiques passives de cette seconde classe. Vers la fin de l’aventure, nous aurons encore la possibilité de pouvoir changer de classe secondaire et donc de compétences. Il faudra juste passer par une station Modif-éclair pour les équiper.

Points à distribuer

Maintenant découvrons une nouveauté dans la série Borderlands : la personnalisation de notre “Main du destin”. Même si nous sommes loin d’un des jeux de CD Projekt, le créateur demeure vraiment complet.

Il est ainsi possible de modifier notre personnage de la tête aux pieds, en passant par le choix de la couleur et des formes présentes sur notre armure. Si jamais au cours de notre aventure, nous souhaitons changer notre apparence, nous pouvons le faire via une boutique dans la capitale Sabot-ardent. Maintenant que notre héros est enfin prêt, il est temps de partir à l’aventure !

Les Créateurs en herbe vont être content

Le jeu (de rôle) commence alors par une petite mission de type didacticiel, et pour ceux qui en doutaient, nous restons bien dans l’esprit Borderlands. Tiny Tina nous conte l’histoire de Bleusaille, notre héros, qui va sauver le monde du grand méchant : le Seigneur Dragon. Celui-ci a attaqué la capitale Sabot-ardent, et pour notre première mission, c’est à nous qu’il revient la tâche chevaleresque de délivrer la ville.

Prends pas la grosse tête !

Entre chaque mission où l’action se vit à la première personne, nous parcourons une carte en vue de dessus à la troisième personne. Sur celle-ci, notre Main du destin peut y découvrir différents bonus, embuscades (comme dans les JRPG), et même des quêtes annexes. Bizarrement sur cette carte, notre personnage et les autres protagonistes sont représentés par des figurines disposant d’une énorme tête, disproportionnée par rapport au reste du corps. Un choix artistique plutôt surprenant qui dénote un peu.

Après avoir sauvé héroïquement la ville de l’envahisseur, nous rencontrons de nouveau un personnage bien connu des Borderlands : la reine Etalon du cul ! Celle-ci va nous guider pour récupérer l’arme légendaire nommée la Lame des âmes, qui va grâce à son pouvoir restaurer la capitale.

Ceci fait, la ville retrouve toute sa beauté et les habitants reviennent à leurs occupations. Il est donc temps de les rencontrer, principalement les commerçants et artisans. En échange de quelques pièces, la forgeronne nous propose de modifier notre stock, que ce soit la quantité de munitions pour chaque type d’armes ou le nombre d’emplacements disponibles pour le sac et le coffre. Néanmoins, il faudra s’armer de patience car plusieurs dizaines de millions de pièces d’or sont nécessaires afin de tout débloquer.

Une vrai partie de JDR

La taverne nous propose de modifier gratuitement la bannière et surtout les caractéristiques de notre héros. Nous pouvons même changer la pose de Bleusaille sur les statues le représentant dans le monde. Il y a aussi le portail de ville, et les points d’exclamation symbolisant les quêtes annexes. Sortant tout droit de l’imagination de Tina, le jeu est truffé de références, qu’elles proviennent d’autres jeux, de films ou de dessins animés. On s’amuse à essayer de retrouver où nous avons entendu cette phrase lancée par notre familier, Tina et tout autre PNJ présent dans l’aventure. Une référence à The Witcher nous a fait beaucoup rire, mais aussi d’autres, issues de la Reine des neiges, des Maîtres de l’univers ou encore Star Wars.

Un déluge de balles, de sorts… et de blagues…

À l’instar des précédents titres Borderlands, les forces ennemies sont conséquentes et l’IA assez maline. En effet, les ennemis spécialisés dans le corps à corps ont tendance à vouloir nous attaquer par derrière, alors que les ennemis utilisant les arcs et les sorts font pleuvoir leurs projectiles sur nous. Même si nous jouons en mode de difficulté moyenne, et que nous sommes habitués aux Borderlands, il demeure très facile de tomber, et de basculer en Jet de Sauvegarde, un état où nous sommes à terre, mais pouvons quand même utiliser nos pouvoirs. Il suffit de tuer un ennemi pour se remettre debout et continuer le combat. Quand on joue en équipe avec un ou plusieurs joueurs, le niveau de vie des ennemis et leur puissance de dégâts sont augmentés. Il est à noter qu’un mode coopératif en écran scindé est disponible à n’importe quel moment du jeu, en passant le jeu en pause. Bien entendu, il est toujours possible de jouer à quatre et en cross-play, même si le niveau des partenaires est différent. Le jeu va automatiquement niveler le niveau des ennemis afin que chaque joueur du groupe affronte des adversaires à sa portée. Cela permet de jouer sans problème avec des amis qui viennent de commencer le jeu, alors que nous sommes déjà bien avancés dans l’histoire. Il en va de même avec le butin ramassé.

La Reine Etalon du Cul

Nous avons aussi remarqué que les missions effectuées dans une partie hôte sont validées dans la nôtre, cela évite de refaire encore et encore les mêmes missions. Tiny Tina’s Wonderlands propose deux façons d’aborder l’expérience multijoueur. Un mode coopération dans lequel le jeu va niveler le niveau des ennemis afin que chaque joueur du groupe affronte des adversaires à sa portée et où chaque joueur recevra sa propre part du butin. Autrement, il est possible de jouer en mode coopétition. Dans ce cas, le niveau des adversaires et du butin est basé sur l’hôte de la partie. Notez que dans cette configuration le butin sera commun aux joueurs et qu’il ira dans les poches du plus rapide. Cependant, le nombre de coffres pour récupérer des munitions et des potions de santé reste assez impressionnant, ce qui implique que nous ne sommes jamais à court de balles pour occire nos ennemis. Nous avons malheureusement noté des problèmes de connexion avec les parties multijoueur, ainsi que des désynchronisations, surtout en crossplay. Espérons que ces problèmes disparaissent rapidement via une mise à jour. Des défis sont également disponibles, pouvant rapporter de l’expérience et quelques pièces de monnaie, mais aussi des bonus de monde qui devront être accomplis afin de recevoir de très belles récompenses. En cherchant un peu, nous pouvons trouver des parchemins, qui permettent de découvrir une petite histoire de la zone, des poèmes pour débloquer du cosmétique et des dés de chance pour de l’équipement. Concernant ces derniers, les objets reçus lors de la loterie sont de meilleure qualité au fur et à mesure que nous les découvrons dans la zone.

Du contenu à foison

Même si l’histoire principale se finit en une bonne vingtaine d’heures, il y a énormément de quêtes secondaires, de défis pour obtenir des bonus passifs et bien entendu du loot à foison pour nous occuper encore plus longtemps.Nous avons la possibilité, à la fin de l’histoire, d’enchanter les armes à notre guise en échange de pierres lunaires. Toutefois, nous devons être sûrs de nos choix, car plus on modifiera l’arme, plus cela coûtera cher. Il faut noter que cette fonction à été améliorée par rapport à Borderlands 3, car les affixes appliqués aux armes étaient aléatoires jusqu’à présent.

Pour augmenter encore plus la durée de vie, le mode Chambre du chaos devient disponible à la fin de l’histoire. Dans ce mode, nous enchaînons des vagues d’ennemis. Plus le nombre de vagues est important, plus il y a de malus, et meilleur sera le butin final. Pour les connaisseurs, il peut s’apparenter au mode Désolation du chaos de Warhammer : Vermintide 2.

Les rangs mythiques

Enfin, pour les plus téméraires, le rang mythique fait son apparition à partir du niveau 40. Tels que les niveaux Brutasses des précédents épisodes, nous avons la possibilité d’augmenter toujours plus la puissance de notre héros.

On ne change pas une équipe qui gagne, le cel-shading est toujours présent dans Tiny Tina’s Wonderlands. C’est beau, fluide, sans perte de framerate. Les décors sont fournis et très bien détaillés. Chaque zone est différente des autres, on ne ressent absolument aucun copié/collé. Le bestiaire est quant à lui assez varié, un point non négligeable quand on passe des heures à monter ses niveaux.

La bande-son est très bien adaptée aux différentes phases de jeu, notamment les combats. La localisation des voix demeure assez bonne dans l’ensemble. Néanmoins, le flot incessant de paroles posera un grand problème à ceux qui n’aiment pas trop l’humour des Borderlands ou ceux qui veulent jouer sans subir des dialogues aussi nombreux que les balles tirées.. Enfin, la prise en main étant la même que celle des derniers opus, celle-ci est encore une fois vraiment très bonne.

Pour les chasseurs de succès, la majorité de ces derniers s’obtiennent pendant l’histoire, d’une durée de 20 heures environ. Il faut compter une bonne quinzaine d’heures supplémentaires pour prendre les 1000 G, sachant qu’il n’y a aucun succès vraiment difficile à débloquer. La seule contrainte est le temps nécessaire à consacrer au jeu.

Testé sur Xbox Series X

Bilan

On a aimé :
  • L’esprit Borderlands inchangé
  • Une très bonne durée de vie
  • Un gameplay très nerveux
  • La personnalisation poussée du héros
On n’a pas aimé :
  • Un peu trop de dialogues…
  • Peu de combat au corps à corps pour un D&D
  • Pas mal de soucis de connexion en multijoueur
Un titre réussi !

Sans ambiguïté, Tiny Tina’s Wonderlands est un excellent jeu, où tout colle parfaitement à l’univers de Borderlands. L’humour décalé, les combats rythmés, la qualité artistique et la durée de vie très bonne en font un titre incontournable. Il est un peu regrettable qu’il n’y ait pas plus de combats au corps à corps pour un Donjons et Dragons, mais la nouveauté, quasi indispensable, de l’utilisation des sorts nous fait oublier cela. En espérant que les quelques soucis de connexion pour rejoindre une partie multijoueur soient résolus sous peu. Un dernier mot si vous n’êtes pas encore convaincus : Foncez !

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Tiny Tina’s Wonderlands

PEGI 16 Violence

Genre : Action RPG

Éditeur : 2K Games

Développeur : Gearbox

Date de sortie : 25/03/2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Autre support

1 reactions

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starshipjvtek

30 mar 2022 @ 22:22

Salut , merci pour ce test. Sinon J’ai testé la manette xbox edition tiny tina wonderland qui vient de sortir. Elle est flashy et stylée , pour ceux que cela interresse :