Clémentine, tu te bats jour et nuit. Tu défies les zombies.
Après les événements explosifs de l’épisode précédent, “Retrouvailles” mise indubitablement sur la diversité. En effet, on a de tout : de la tristesse, de la surprise, de l’humour, de la nostalgie et du regret parfois. Du regret d’avoir peut-être pris la mauvaise décision, de ne pas avoir dit ce qu’il fallait, d’avoir laisser un peu trop parler les sentiments… L’épisode entier nous met sous pression car il n’est plus question ici d’être diplomate, de prendre le temps de réfléchir, de se dire “on verra plus tard pour rectifier le tir”. Non, dans cet ultime épisode, il est question de survivre, d’agir dans l’urgence et surtout de s’attendre au pire. The Walking Dead nous a forcément habitué aux cliffhangers et aux drames alors il est difficile de ne pas appréhender chaque mot, chaque geste, chaque réaction de l’autre…
Dans ce dernier épisode, on est enfin confronté aux conséquences de nos actes et de nos paroles. Le petit AJ qui, par la force des choses, a grandi si vite, nous met face à nos décisions et les règles établies, que cela nous plaise ou non. Astucieux car on l’avait presque oublié, “Retrouvailles” nous rappelle que malgré tous ces événements et toute cette aventure, Clémentine n’est pas Lee. Clémentine n’est pas une adulte avec l’expérience et le recul d’une vie. Clémentine n’est qu’une enfant essayant tant bien que mal d’élever et protéger un autre enfant. L’émotion est d’autant plus forte que l’on se souvient à quel point ces personnages sont fragiles et ne sont que des gamins confrontés à des problèmes d’adultes comme la mort, la survie ou le meurtre.
Clémentine, on ne te quittera pas. Et un jour tout s’arrangera.
Contrairement à l’épisode “Innocence brisée”, celui-ci est très fluide et est exempt de bugs quelconques. La mise en scène est superbe et aucun ralentissement ne vient gâcher les déplacements et les cinématiques. Durant un passage, on a même le plaisir de contrôler AJ, ce qui nous permet d’avoir une nouvelle interface très agréable et, par la même occasion, de ressentir ce goût amer de passage de flambeau que nous n’aurons pas le plaisir de développer.