Test - Rayman Origins

«Un dessin animé vivant» , - 6 réaction(s)

Relégué au rang de guest star avec les lapins crétins, Rayman revient enfin sur le devant de la scène ! Il était au départ question d’un jeu en épisodes téléchargeables, mais il faut croire que le projet a pris de l’ampleur, car c’est bien un jeu vendu en boîte qui pointe le bout de son nez. Si Rayman est bien ancré dans la mémoire des vieux joueurs, qui l’ont découvert il y a bien longtemps de cela, pour les plus jeunes ce sera peut-être un premier contact. Espérons qu’il sera probant !

T’empêche tout le monde de dormir

Le joyeux foutoir du multi

Il y a une chose que Rayman et ses amis aiment faire, c’est la sieste. Et une sieste bruyante qui se transforme en une cacophonie de ronflements et autres bruits insupportables pour les habitants des sous-sols caverneux de cet univers. Puisque personne ne semble réagir quand la mégère locale tape de son balai les racines de l’arbre ronfleur, c’est décidé, ce sera une invasion ! Les gentilles fées sont capturées, et les ténèbres vont s’abattre sur le monde de Rayman ! Sauf que bien entendu, Rayman et ses amis ne sont pas du genre à se laisser faire, et ils vont baffer tous ces méchants pas beaux jusqu’à les repousser dans leur glauque sous-sol…

Si ça c’est pas du scénario ! La cinématique de départ est hilarante, colorée, dynamique, et est l’exact illustration du contenu du jeu. Ici, on ne se prend pas la tête avec une histoire compliquée, avec des explications tordues : il faut franchir tous les niveaux, ramasser des bonus brillants (les lums) et puis…Et puis c’est tout. Et ça va très bien comme ça. Le jeu ne s’embarrasse pas de détails et impose avec une facilité déconcertante un univers chatoyant et plein de vie, traversant diverses thématiques (jungle, musique, chaud-froid, eau…) découpées chacune en une petite dizaine de niveaux, eux-mêmes proposant des lieux variés. Non seulement le voyage est long, mais on ne s’y ennuie pas une seule seconde. S’il faut compter une grosse douzaine d’heures pour arriver au bout, c’est bien plus de temps qu’il faudra pour ramasser tous les bonus et pour accéder au niveau final (ce que le rédacteur de ce test n’a pas encore réussi à faire).

A 4, l’entraide change tout

Si la majeure partie du temps c’est la plate-forme qui est mise à l’honneur, des séances de shoot’m up dignes de Parodius ou des courses contre le scrolling viendront s’inviter pour éviter toute chance à la monotonie de s’installer.

Il n’y a pas de multiples options dans le menu, juste le mode histoire et tous les niveaux débloqués accessibles, avec la possibilité pour trois autres joueurs de rejoindre la partie quand ils le veulent. A plusieurs, la caméra s’éloignera quand les joueurs ne sont pas assez proches, et on pourra s’entraider pour atteindre des lieux difficilement accessibles. On pourra même (et surtout) se sauver les uns les autres en cas de problème. Le jeu à plusieurs devient vite un vrai bazar, hyper énergique et franchement drôle. Si à deux on peut encore jouer sérieusement, à quatre c’est le délire et les crises de rire qui s’invitent plus que les objectifs à remplir. Il est juste dommage que le jeu à plusieurs soit forcément offline : une petite option pour jouer en ligne aurait été un plus.

Parfait pour tout le monde

Phase de shoot à dos de moustique

La progression dans le jeu a été étudiée avec un talent qu’on aimerait voir plus souvent dans les jeux vidéo. Notre personnage n’a pas de vies limitées, ce qui n’empêche pas le challenge d’être bien présent. Le jeu reste toujours accessible, et le joueur « moyen » arrivera toujours après plusieurs essais à passer au niveau suivant. Par contre, celui qui veut vraiment nettoyer le jeu et attraper tous les bonus nécessaires pour terminer 100% des niveaux devra faire preuve d’une sacrée dextérité. Les pièces de la mort à attraper portent ainsi bien leur nom, tellement il sera fréquent de passer de vie à trépas en tentant de les atteindre. On ne peut pas choisir de niveau de difficulté, et ce n’est pas grave du tout : c’est le joueur, par la façon dont il jouera, qui le déterminera lui-même.

Bilan

On a aimé :
  • Réalisation fantastique
  • Level design redoutable
  • Gros contenu
  • Ambiance qui donne la banane
  • Différent de 95% des jeux actuels
On n’a pas aimé :
  • Pas de mode de jeu en ligne
Un jeu qui fait du bien

Ce jeu, c’est de la joie. La perfection technique du titre, le travail considérable qui a forcément été nécessaire, et le talent de ses auteurs ne visent pas à autre chose. Ce Rayman Origins, c’est un grand bol d’air frais, un jeu fait très sérieusement, mais qui ne se prend pas au sérieux. Une ambiance décalée, des graphismes stylés, mais des mécanismes de jeu calibrées et étudiées au pixel près. S’arrêter de jouer est un déchirement : sans qu’on s’en rende compte on peut rester un temps considérable manette en main tellement on ne voit pas le temps passer. Rayman Origins devrait être obligatoire : c’est tout simplement un jeu qui rend heureux, et un des meilleurs titres de 2011.

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Rayman Origins

Genre : Aventure/Plates-Formes

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft

Date de sortie : 24/11/2011

Prévu sur :

PC Windows

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6 reactions

remy554

26 nov 2011 @ 18:40

J’ai essayer la démo, et c’est vrai qu’il a l’air génial ! Un jeu que je prendrai à coup sur :)

john195

26 nov 2011 @ 18:40

Y’a pas une note pour dire que c’est plus que du lourd ?^^

work44

26 nov 2011 @ 22:13

100% d’accord avec le test. Ce jeu est une pépite qu’on aura tord de rater. C’est pour des jeux comme celui ci qu’a été inventé le jeu vidéo ! Tout y est : c’est beau, fun, accessible et skillé à la fois. Un bonheur à chaque session de jeu, en solo ou à plusieurs.

Merci M. Ancel !

Joris73

26 nov 2011 @ 22:40

En espérant qu’il fasse de bonne vente, il est génial !

kereros

26 nov 2011 @ 22:50

Je me suis éclater dessus toute l’aprem avec mon petit frère. C’est une tuerie.

C’est simple si on trace mais en même temps redoutablement difficile si on veux finir le niveau a 100% et tout cela dans un mélange parfait.

TomS

01 déc 2011 @ 07:53

Je l’avais testé à la Games week et je n’avais plus pu me le sortir de la tête. Je l’ai donc naturellement pris day one et depuis c’est l’éclate. (même en solo)