Après Rez sorti en 2001 et réédité en 2008 sur Xbox 360 dans une version HD, le créateur Tetsuya Mizuguchi nous présente Child of Eden, l’un des jeux Kinect les plus attendus par les possesseurs du dernier périphérique de Microsoft. Un an après son annonce, le jeu arrive-t-il à combler toutes les attentes qui ont été placées en lui ?
La suite absolue de Rez
Child of Eden aurait pu s’appeler Rez 2 tant les deux jeux sont réellement similaires dans leur principe. L’intro déjà par nous mettre dans l’ambiance si spéciale et nous explique qu’un nombre incalculable de données de l’humanité ont été stockées dans un réseau appelé Eden. Mais voilà, ce réseau est menacé par un virus et nous sommes chargé d’empêcher ça, et par là même de sauver Lumi, le premier être humain né dans l’espace que l’on aperçoit en chair et en os à de nombreuses reprises durant le jeu. C’est donc dans cet Internet du futur, Eden, que le joueur sera plongé tout au long de l’expérience sensorielle qu’est Child of Eden.
Le jeu se découpe en 5 parties (+ 1 bonus) qui représentent chacune une archive d’Eden, avec sa propre personnalité...
Et ni une ni deux, on est embarqué dans le monde d’Eden dès les premières minutes du jeu, avec son déluge d’effets lumineux en tout genre et de formes géométriques de toutes sortes. Le premier niveau nous explique les mouvements qu’on doit effectuer pour progresser, et ce n’est pas bien compliqué. Il s’agit de locker des cibles qui arrivent à l’écran (8 maximum) puis de les faire exploser, ce qui génère bien sûr de nouveaux effets lumineux du plus bel effet, mais aussi des effets sonores qui viennent enrichir la musique du niveau. Si certaines cibles sont loupées, tant pis, le jeu continue de nous faire avancer. Certaines cibles ne peuvent pas être lockées, et il faudra alors utiliser un second type de tir qui s’apparente à une mitrailleuse, et qui est efficace uniquement contre ce qui est violet dans le jeu ; en particulier les projectiles qui viennent à nous et qui peuvent nous faire perdre de la vie. Plus de vie signifie recommencer un niveau, mais il sera possible de récupérer de la vie dans les niveaux via des cibles spéciales à attraper à temps. De même que pour l’Euphoria, l’attaque dévastatrice qu’on peut déclencher grâce à des sphères violettes qu’on trouvera dans les niveaux, et qui est donc limitée.