Replaçons un peu les choses dans leur contexte. A la base, Kinect Joy Ride devait être distribué gratuitement, oui, gratuitement, aux joueurs Xbox 360. Puis on n’a plus eu de nouvelles et quand Kinect a été annoncé, on a appris que le jeu serait finalement fait pour le périphérique, et deviendrait payant. Difficile à avaler pour les pauvres joueurs que nous sommes mais après tout, si la sauce prend vraiment, autant quand même y jeter un oeil. Le problème, disons le tout de suite, c’est que la sauce ne prend pas.
C’est un jeu de course ?
Kinect Joy Ride est un jeu de course. Et qui dit jeu de course dit conduite ! C’est bien, vous suivez. La conduite dans un jeu de course, c’est un peu comme la torche de la statue de la liberté, comme le vert de la Xbox, comme la pâte de la pizza ou les news fraîches d’Xboxygen, c’est indissociable quoi ! Le problème ici, c’est que c’est justement la conduite qui pose problème, l’essence même du jeu, hélas.
On commence par choisir un véhicule, ce qui, au passage, n’aura aucune incidence sur la conduite, et roule ma poule. Une fois la course lancée, on n’a absolument pas à se soucier de l’accélération. Le véhicule avance tout seul, freine tout seul et on a juste à tourner, déclencher un boost ou faire une cascade en plein vol si on veut. C’est également un point gênant du jeu, puisque l’un des plaisirs d’un jeu de course, c’est quand même de pouvoir jauger son accélération et son freinage, aussi simple que puisse être le jeu. Ici, c’est simplifié à outrance et il suffit donc de tourner son semblant de volant en ayant les bras tendus vers l’avant, comme si on l’avait un entre les mains. Second problème : avoir les bras tendus pendant une poignée de courses, passe encore, mais ne comptez pas en faire des dizaines à la suite. C’est en effet assez fatiguant et pas vraiment confortable de jouer dans cette position. Mais pire encore, même en faisant abstraction de tout ça, la conduite n’est quand même pas terrible du tout. Si quelqu’un arrive à passer tous les virages d’une courses sans se cogner, qu’il fasse signe ! La gestion du volant pour tourner à gauche ou à droite est tout simplement mauvaise. On a l’impression que c’est tout ou rien et qu’on ne peut pas tourner simplement et doucement. C’est simple, après avoir testé les premiers autres jeux du lancement, on n’a qu’une envie, c’est d’éteindre ce Kinect Joy Ride pour retourner sur d’autres.