Est-ce que Fallout 3 est le vilain petit canard de la plus grande série de jeu de rôle post apocalyptique du jeu vidéo ? C’est en tout cas ce qu’ont pensé beaucoup d’amoureux de la licence, regrettant l’évolution de la série en FPS masqué, son côté jeu de rôle moins profond et des combats bien trop bourrins. L’annonce de Fallout New Vegas, repris en main par Obsidian Entertainment, avec à sa tête deux des créateurs originels de la série, allait réunir fans de la première heure et amoureux de Fallout 3 dans une impatience fébrile et l’espoir secret de voir arriver dans ce nouvel épisode le digne successeur de l’illustre saga. Mais y a-t-il encore de l’espoir dans ces terres ravagées ?
Plus d’abris
On avait pris l’habitude de commencer l’aventure post nucléaire en sortant de ces gigantesques abris anti-atomiques. Mais le temps a coulé et l’homme est sorti de ces cocons de métal pour essayer de survivre dans ces terres arides. Et survivre n’est pas une tâche facile. Vous allez l’apprendre à vos dépens vu que c’est avec une balle dans la tête que vous allez commencer l’histoire de New Vegas.
Vous êtes un coursier, payé pour transporter un colis, sans poser de questions. Un coursier qui travaille aux alentours de ce qui fut jadis Las Vegas, la cité du jeu. Ce n’est donc pas un hasard que le colis que vous transportez est un étrange jeton de casino… qui attirera bien des convoitises et vous propulsera dans des enjeux considérables.
Avec ce début on ne peut être que sous le charme de New Vegas, force est de constater que le jeu a franchi un cap au niveau de son écriture et de ses missions. C’est un véritable régal qui aurait pu se transformer en festin si tout le côté technique n’était pas à la rue.
Obsidian les rois des cafards
Bon ne vous attendez pas à un choc visuel à la hauteur de celui que l’on a pu avoir avec Fallout 3. C’est bien simple, on a là exactement le même moteur, les mêmes graphismes à deux trois changements d’interface près. Les personnages sont toujours aussi rigides, moches et il vous sera difficile d’obtenir un avatar potable quel que soit le sexe. Même constat sur les paysages ravagés, on a plus l’impression d’être sur un DLC de Fallout 3 que sur une véritable suite.