Test - Endzone - A world Apart - Un Banished-like mélangé à Frostpunk !

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Endzone - A world Apart a longtemps été en early acces sur PC et nous avions eu l’occasion de l’essayer durant de longues heures. Sa version anticipée proposait déjà un joli contenu et présageait de très bonnes mécaniques de jeu mêlant une structure à la Banished et une gestion des catastrophes à la Frostpunk. C’est donc avec de très bonnes appréhensions que nous avons démarré le test de ce portage sur console, avec toutefois une interrogation majeure concernant sa jouabilité à la manette.

Pour ce qui est du contexte, Endzone nous place dans un futur post-apocalyptique dans lequel nous devons gérer les survivants d’une catastrophe nucléaire qui sortent tout juste d’un abri anti-atomique, petit clin d’œil à la série des Fallout. Nous devons alors répondre à leurs besoins pour survivre, construire différents bâtiments pour la gestion et l’exploitation des ressources, gérer l’aspect social de notre groupe de survivants et surtout composer avec notre environnement naturel devenu hostile avec les catastrophes climatiques et les attaques de bandits.

City-builder

Comme nous l’avons évoqué plus haut, Endzone - A world Apart s’inspire très fortement de Banished. Comme dans ce dernier, notre population sera divisée en trois catégories, les enfants, les adultes et les personnes âgées. Il faudra alors composer subtilement notre société afin que chacun y trouve sa place et que le taux de natalité compense la fluctuation du cycle de la vie. De même, il faudra gérer notre main d’œuvre disponible afin de délivrer un service continu sur notre chaîne de production. Comme à l’accoutumée, nous débutons avec une poignée de citoyens qu’il faudra satisfaire en répondant à leurs besoins primaires d’eau, de nourriture et de logement. Le jeu propose d’ailleurs une belle variété d’options pour sustenter notre population entre la chasse, la pêche, des dizaines de cultures, l’élevage d’animaux, mais aussi la production de plats plus sophistiqués. En ce qui concerne les constructions, nous commencerons avec des bâtiments de production basiques que nous pourrons faire évoluer deux fois jusqu’à atteindre de nouvelles optimisations. Cette mécanique arrive à se renouveler et réussit à garder notre attention sur le jeu sans jamais nous lasser, ce qui est un très bon point pour ce genre de jeu qui peut très rapidement s’essouffler.

En parallèle de la gestion de notre société émergente, nous devons également nous intéresser au monde qui nous entoure. Pour ce faire, le titre met à disposition différentes mécaniques très intéressantes. Tout d’abord, un classique comptoir commercial nous permettra de récupérer de précieuses ressources uniques, comme des variétés d’animaux et de graines de culture qui ne seront disponibles qu’en réalisant des trocs. Il y a également les excursions, qui offrent la possibilité d’envoyer un groupe de survivants explorer des points d’intérêt pour y récupérer des ressources et éléments de recherches pour notre développement. Enfin, il faudra rester vigilant face aux attaques de bandits. Ici deux options sont possibles, soit payer un tribut pour éviter de se faire piller, soit bien préparer ses défenses et s’offrir les services d’une milice pour protéger la ville.

L’équilibre social

Enfin, pour clore le chapitre city-builder, le développement de votre ville devra obligatoirement passer par différents âges technologiques. Pour ce faire, l’arbre de recherche est incontournable et totalement dépendant de nos excursions. Comme déjà évoqué, les excursions permettent de trouver des points de recherche nécessaires à l’évolution des grades de bâtiments, afin de construire des versions améliorées de ceux-ci ou d’accéder à de nouvelles ressources à produire. En parallèle, l’électricité est réellement un indispensable, soit pour augmenter notre rendement soit en tant que prérequis pour certains bâtiments. Et c’est une parfaite transition pour aborder les similitude avec Frost Punk.

Le véritable enjeu de Endzone - A world Apart est surtout de trouver un juste équilibre entre l’ensemble de nos productions. Entre la gestion des besoins des citoyens, la production des ressources de premières nécessitée et des autres types de produits, il n’y a qu’un fil qui peut rompre à tout moment. Trop de nouveaux citoyens d’un coup et nous ne pourrons plus répondre aux besoins de nourriture ou d’eau. S’il manque un type de ressources, c’est toute une chaîne qui est mise à mal. L’harmonie est le vrai mot d’ordre et pour y parvenir, nous pouvons promulguer des lois temporaires afin de réajuster certains points bancals. Cet équilibre est également mis à mal avec les différents cataclysmes qui peuvent sévir à tout moment. Sécheresses, pluies radioactives, tempêtes de sable et autres joyeusetés peuvent provoquer d’énormes dégâts sur notre économie.

Pour finir, afin d’assimiler l’ensemble des mécaniques de gameplay, le titre a le mérite de proposer différents tutoriels. Toutefois, ils sont très fastidieux et longs à réaliser. Le premier d’entre eux, qui peut prendre plusieurs heures, permet de comprendre les bases pour se lancer dans l’aventure, et notamment la compréhension des touches et des différentes options à gérer à la manette. Après un léger temps de prise en main, le jeu est très bien adapté au pad et il existe même une option qui permet en un bouton d’être plus précis dans nos déplacements et dans le mode construction. Rien à dire sur cette adaptation, c’est même plutôt bien pensé.

Sous le capot

Coté performances et graphismes, aucun problème de ralentissements malgré les nombreuses animations, et le jeu est tout aussi beau que sur PC, même si la réalisation est loin d’être exceptionnelle. En revanche, nous avons subi plusieurs bugs bien contraignants qui surviennent après une sauvegarde automatique. Il peut arriver en effet qu’on ne puisse plus sélectionner et valider toutes nos actions et la seule solution est de relancer le jeu. Nous avons également eu quelques retours d’interface à répétition.

Testé sur Xbox Séries X

Bilan

On a aimé :
  • La profondeur du gameplay
  • L’équilibrage du jeu
  • L’ambiance réussie
  • Bien adapté à la manette
On n’a pas aimé :
  • Quelques bugs bien embêtants
  • Le design des bâtiments trop similaire
Une très bonne adaptation console

Pour conclure, Endzone - A world Apart est une très bonne adaptation sur console de salon. Le mappage des touches et les différentes options sont très bien pensées pour la manette. Concernant le jeu en lui-même, il propose un bon mélange entre city-builder et gestion de notre société émergente. La boucle de gameplay arrive à se renouveler et parvient sans effort à nous plonger dans cet univers et à nous y garder plusieurs heures. L’atmosphère post-apo est parfaitement retranscrite et les différentes mécaniques de jeu forment un titre cohérent et agréable à jouer pour quiconque aime se perdre des heures dans la gestion d’une ville et d’une société fictive.

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Endzone : A World Apart - Survivor Edition

Genre : Gestion

Éditeur : Assemble Entertainment

Développeur : Gentlymad Studios

Date de sortie : 19 mai 2022 (Survivor Edition)

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows