Fallen Knight est développé par FairPlay Studios Co. Ltd et édité par PQube Limited. Prenant très clairement son inspiration sur une série de jeu bien connue du nom de Mega Man, est-ce que ce titre arrive à s’émanciper et à proposer sa propre expérience ?
Les chevaliers de la mort
Avant toute chose, il faut poser le contexte de cette aventure.
Dans le mode principal, on incarne Lancelot, un chevalier de la Table ronde. Il est le 49e à porter ce nom, par conséquent on se retrouve non pas dans un univers médiéval, mais dans une époque futuriste où la technologie est omniprésente. Son objectif est d’arrêter des méchants qui veulent tout détruire... Et c’est tout. Au vu du type de jeu qui se présente à nous, il n’est guère choquant de découvrir une histoire très peu développée car l’essence du titre n’est pas ici.
Chaque niveau se présente avec un petit blabla, y compris juste avant la confrontation avec le boss pour situer le contexte entre les deux personnages. Toutefois, cela se résume en général à des provocations.
Il reste néanmoins possible de découvrir différentes fins, prolongeant un petit peu le plaisir car le titre s’avère très, très court. En moyenne, il ne faudra qu’une heure pour en venir à bout… Mais uniquement si l’on ne fait qu’aller en ligne droite.
Une structure qui fait très Mega Man
Il est difficile de ne pas penser au titre culte de Capcom lorsque l’on se retrouve face à l’écran de sélection du niveau. Il prend exactement la même forme que celui-ci, c’est-à-dire un choix libre avec la tête du boss représentant le stage.
Autre similitude assez frappante, c’est l’obtention de pouvoirs supplémentaires à chaque fois que l’un des boss est vaincu. Néanmoins ces derniers ne changent pas fondamentalement l’approche en jeu. En effet, les différents coups obtenus sont de l’ordre d’un coup vers le bas ou vers le haut, mais ont au moins l’avantage de diversifier le gameplay.
Cependant, d’autres options sont proposées au joueur, mais pour cela il faut d’abord bien comprendre ce à quoi consiste la maniabilité de Lancelot.
- Chaque niveau propose sa propre situation
Fun et vif
Comme il a été dit maintes fois, Fallen Knight tire son inspiration de Mega Man. Néanmoins, en ce qui concerne le gameplay, le combat ne se fait pas via un canon. Lancelot étant un chevalier de la Table ronde, il combat avec une épée, au corps à corps, un peu comme ce qui peut se faire dans Mega Man avec le personnage Zero.
Par ailleurs, spammer son attaque c’est bien, mais l’utiliser au bon moment, c’est mieux. Il demeure possible de “désarmer” l’ennemi en le frappant pile au moment où il attaque, lui faisant subir bien plus dégâts… et de charger une barre spéciale.
Cruciale dans le gameplay, cette dernière permet de récupérer de la vie, ou de lancer une attaque spéciale dévastatrice extrêmement utile permettant de nettoyer l’écran des ennemis.
Il est également possible de courir directement sur les murs, offrant un peu de verticalité et de mobilité, bien que ce ne soit que très rarement nécessaire.
Ce qui devient utile en revanche, ce sont les points gagnés à la fin de chaque stage. Évidemment, si vous parvenez à désarmer et à bien jouer pendant tout le niveau, vous en gagnerez bien plus. Leur utilité est toute simple, ils permettent de débloquer des compétences, telles que le double saut, un bonus de dégâts supplémentaires, un soin plus rapide, etc. Certaines sont également bloquées derrière une condition. Tout obtenir requiert un certain investissement de temps.
Fallen Knight encourage donc le joueur à bien jouer pour obtenir un maximum de récompenses, tout en restant super fun à tous les niveaux, le tout avec des visuels fort sympatoches. Petits bémols néanmoins sur la répétitivité des décors dans un même niveau, et la musique assez quelconque bien que passable.
Balade avec Galaad
Mais qui est donc Galaad ? C’est un autre chevalier qui accompagne Lancelot, mais dont chacun a un parcours différent.
Ce mode de jeu est à part entière, permettant de voir ce que Galaad faisait pendant l’aventure de Lancelot. Néanmoins, cette histoire n’est pas à prendre à la légère…
En effet, on retrouve le même gameplay pour le personnage, mais tout le reste devient radicalement différent. Les niveaux, les boss et la disposition des ennemis ne sont pas les mêmes (bien que possédant le même visuel), mais surtout, ils sont beaucoup, beaucoup plus durs.
À réserver pour les joueurs aguerris, Galaad ne possède qu’une seule vie pour le mode tout entier. Une mort, et c’est le retour à la case départ. De par sa nature, les compétences sont déblocables autrement, mais le fait de bien jouer reste récompensé.
Frustrant, mais toujours aussi fun, ce mode apporte une certaine plus-value très agréable pour toutes les personnes recherchant un certain challenge.
Test réalisé sur Xbox One.