Encore une belle victoire pour Microsoft dans son entreprise pour intégrer les studios Activision Blizzard King dans son giron ! On apprend que les autorités chinoises ont validé l’opération, le tout sans conditions supplémentaires.
Rachat sans conditions !
L’annonce s’est faite de manière la plus discrète, sans trop d’agitation. Pourtant, l’autorité antitrust d’un nouvel État a tout récemment validé le rachat d’Activision Blizard King par Microsoft : il s’agit du State Administration for Market Regulation (SAMR), représentant les intérêts commerciaux de la Chine.
Dans un très court communiqué, partagé sur le compte Twitter du journaliste Tom Warren, Microsoft déclare prendre note de la décision des autorités chinoises, alors qu’il ne s’agissait encore que d’une probabilité en début de soirée. Il faut dire qu’après trois phases d’étude du dossier, la firme de Redmond n’aura pas eu à batailler davantage puisque la SAMR approuve l’opération de rachat, sans conditions !
L’autorisation inconditionnelle de la Chine pour notre acquisition d’Activision Blizzard fait suite aux décisions d’autorisation de juridictions telles que l’Union européenne et le Japon, ce qui porte le total à 37 pays, représentant plus de deux milliards de personnes. Cette acquisition, combinée aux engagements que nous avons pris récemment vis-à-vis de la Commission européenne, permettra aux consommateurs du monde entier de jouer à davantage de jeux sur davantage d’appareils.
La Chine devient donc le 37e État à reconnaître le rachat d’Activision par Microsoft et représente l’un des quatre marchés dits « majeurs » pour l’industrie vidéoludique, avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Après la validation récente prononcée par l’Union Européenne, c’est donc une avancée majeure pour Microsoft. Parmi les décisions d’envergure, celle de la FTC est désormais très attendue, puisqu’il s’agit du plus gros marché pour Xbox.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, les juridictions commerciales des États suivants ont pour le moment validé le rachat en totalité ou sous conditions : la Serbie et l’Arabie Saoudite (août 2022), le Brésil (octobre 2022), le Chili (décembre 2022), le Japon (mars 2023), l’Afrique du Sud et l’Ukraine (avril 2023), l’Union Européenne et la Chine (mai 2023). Deux juridictions ont pour le moment refusé le rachat : les États-Unis d’Amérique (décembre 2022) et le Royaume-Uni (avril 2022). Les entités de Corée du Sud, de Nouvelle-Zélande et d’Australie doivent encore se prononcer.