Quand DiRT 2 est sorti, je l’avais qualifié de « Monsieur plus » par rapport à son prédécesseur. Plus beau, plus complet…Plus tout, comme une suite classique « bigger and louder ». Pour ce troisième opus de la franchise, c’est une voie légèrement différente qui a été choisie. DiRT 3, c’est avant tout « larger ».
L’As du volant
Le début du jeu est une absolue non-surprise pour les habitués des jeux de voitures Codemasters.
On commence par donner son nom, prénom, nationalité et surnom, avant d’écouter religieusement notre manager qui nous explique à quel point on est un quelqu’un de formidable qui va tout déchirer. Le traditionnel mécano fait de même, et ils agrémenteront les résultats des courses de leurs commentaires bienveillants. Cette fois, pas de garage, mais une présentation sobre qui permet de naviguer rapidement dans les menus. On peut essayer dès le départ tous les parcours en épreuve simple, rejoindre le jeu en ligne dont nous allons parler plus loin, et bien entendu attaquer le mode carrière qui est comme toujours le cœur du jeu. Celui-ci se décompose en quatre saisons, des pyramides composées de quatre séries d’épreuves variées. Au fur et à mesure des victoires, de nouvelles épreuves se débloquent, et le choix des véhicules s’étend. Autant dire qu’il y a de quoi faire, et qu’il va falloir bloquer un bon paquet d’heures avant d’en voir le bout. Comme en plus les courses sont variées, l’ennui oublie tout simplement de s’inviter, et il est bien difficile de lâcher la manette une fois une partie lancée, le phénomène « allez, encore une course et j’arrête » fonctionnant à merveille. C’est cette variété qui est l’atout majeur de DiRT 3. Que ce soit au niveau des environnements (sur asphalte, dans le désert, la forêt, décors plus urbains…), des tracés, allant de spéciales simples et peu techniques pour se faire la main à d’autres nettement plus compliquées si on veut terminer en tête, ou de la nature même des épreuves, DiRT 3 assure, et pas qu’un peu. Les traditionnelles courses de rallye ne sont qu’une petite partie du jeu, puisqu’on pourra également participer à des courses sur circuits, sur glace, à des affrontements en tête à tête, chacun suivant son parcours sur un même circuit, à des courses de côte (des bolides surpuissants qui foncent dans la montagne), à des épreuves de drift, et bien entendu au nouveau mode de jeu Gymkhana.
Ce dernier mode consiste à enchaîner des figures (sauts, drifts, balises à défoncer) dans des arènes pleines d’objets divers. Si les premières parties laissent perplexe tant on est loin de la médaille d’or, on se prend très vite au jeu et on se retrouve à chercher la meilleur façon de procéder pour livrer la prestation la plus spectaculaire possible. Les amateurs de défis vont être aux anges ! Comme si ce n’était pas suffisant, la cinquantaine de voitures, couvrant différentes catégories, nous fait le plaisir de nous offrir des voitures de rallye légendaires de différentes époques. Disputer des spéciales au volant d’une mini sur-vitaminée ou d’une R5 turbo, voilà qui change et qui est particulièrement agréable. Toute cette variété permet ainsi à DiRT 3 d’éviter l’écueil de la lassitude qui s’installe dans trop de jeux de courses qui deviennent répétitifs après quelques heures.