Test - DiRT 3

«Colin reste dans les esprits» , - 10 réaction(s)

Quand DiRT 2 est sorti, je l’avais qualifié de « Monsieur plus » par rapport à son prédécesseur. Plus beau, plus complet…Plus tout, comme une suite classique « bigger and louder ». Pour ce troisième opus de la franchise, c’est une voie légèrement différente qui a été choisie. DiRT 3, c’est avant tout « larger ».

L’As du volant

Le début du jeu est une absolue non-surprise pour les habitués des jeux de voitures Codemasters.

Sous le soleil exactement

On commence par donner son nom, prénom, nationalité et surnom, avant d’écouter religieusement notre manager qui nous explique à quel point on est un quelqu’un de formidable qui va tout déchirer. Le traditionnel mécano fait de même, et ils agrémenteront les résultats des courses de leurs commentaires bienveillants. Cette fois, pas de garage, mais une présentation sobre qui permet de naviguer rapidement dans les menus. On peut essayer dès le départ tous les parcours en épreuve simple, rejoindre le jeu en ligne dont nous allons parler plus loin, et bien entendu attaquer le mode carrière qui est comme toujours le cœur du jeu. Celui-ci se décompose en quatre saisons, des pyramides composées de quatre séries d’épreuves variées. Au fur et à mesure des victoires, de nouvelles épreuves se débloquent, et le choix des véhicules s’étend. Autant dire qu’il y a de quoi faire, et qu’il va falloir bloquer un bon paquet d’heures avant d’en voir le bout. Comme en plus les courses sont variées, l’ennui oublie tout simplement de s’inviter, et il est bien difficile de lâcher la manette une fois une partie lancée, le phénomène « allez, encore une course et j’arrête » fonctionnant à merveille. C’est cette variété qui est l’atout majeur de DiRT 3. Que ce soit au niveau des environnements (sur asphalte, dans le désert, la forêt, décors plus urbains…), des tracés, allant de spéciales simples et peu techniques pour se faire la main à d’autres nettement plus compliquées si on veut terminer en tête, ou de la nature même des épreuves, DiRT 3 assure, et pas qu’un peu. Les traditionnelles courses de rallye ne sont qu’une petite partie du jeu, puisqu’on pourra également participer à des courses sur circuits, sur glace, à des affrontements en tête à tête, chacun suivant son parcours sur un même circuit, à des courses de côte (des bolides surpuissants qui foncent dans la montagne), à des épreuves de drift, et bien entendu au nouveau mode de jeu Gymkhana.

Tour de piste

Ce dernier mode consiste à enchaîner des figures (sauts, drifts, balises à défoncer) dans des arènes pleines d’objets divers. Si les premières parties laissent perplexe tant on est loin de la médaille d’or, on se prend très vite au jeu et on se retrouve à chercher la meilleur façon de procéder pour livrer la prestation la plus spectaculaire possible. Les amateurs de défis vont être aux anges ! Comme si ce n’était pas suffisant, la cinquantaine de voitures, couvrant différentes catégories, nous fait le plaisir de nous offrir des voitures de rallye légendaires de différentes époques. Disputer des spéciales au volant d’une mini sur-vitaminée ou d’une R5 turbo, voilà qui change et qui est particulièrement agréable. Toute cette variété permet ainsi à DiRT 3 d’éviter l’écueil de la lassitude qui s’installe dans trop de jeux de courses qui deviennent répétitifs après quelques heures.

Bilan

On a aimé :
  • La variété des épreuves, circuits, environnements, voitures…
  • Le jeu en ligne efficace
  • De vraies nouveautés, Party mode, Gymkhana
  • Gameplay à la carte
On n’a pas aimé :
  • Techniquement peu de progrès
  • Le code pour jouer en ligne
La différence par le contenu

Comment justifier son existence en tant que suite sans proposer de véritable avancée au niveau de la réalisation ? DiRT 3 répond à cette question de la façon la plus brillante qui soit, en misant sur l’essence même du jeu : son contenu. La variété de ce qui est proposé donne envie d’avancer dans le jeu, et donne envie d’essayer le plus de choses possibles, en particulier les vraies nouveautés comme le Gymkhana ou le Party mode. Que ce soit en ligne ou en solo, DiRT 3 donne exactement ce qu’on attend de lui : du fun, des sensations, et demande même si on le souhaite un bon niveau de technique de pilotage. Quand un jeu de course est à la fois agréable à jouer, donnant la banane, et complet, je ne dis qu’une chose : bravo.

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DiRT 3

Genre : Courses

Editeur : Codemasters

Développeur : Codemasters

Date de sortie : 24/05/2011

Prévu sur :

PC Windows

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10 reactions

Funky95

20 mai 2011 @ 15:35

Merci pour ce test ! J’devrais l’avoir demain, mon volant et moi n’en pouvons plus d’attendre cette bombe ! :-O

ChupaLoL360

20 mai 2011 @ 15:56

Comme beaucoup j’avais aimé DiRT 2, adoré même. Seulement, trop rares étaient les véritables décharges d’adrénaline, sueurs froides des tournants et arbres frôlés des épreuves de rallye (et de « trailblazer »)... pour le joueur qui, très vite, en a assez des stades, tours de stade, des mêmes stades, sauts, bosses, mêmes sauts et bosses, et peintures à peine rayées contre des panneaux publicitaires au milieu des flashs, et du public en délire des X-GAMES.

Le rallye, ce n’est rien de plus que de l’adrénaline : vitesse et risque omniprésent, un combat entre les nerfs du pilote et la nature. En peu comme en musique, la piste est la partition ; l’instrument, c’est la voiture ; le copilote est le chef d’orchestre ; et le pilote, musicien. Soit :

Vitesse*Coup du volant/angle mort + transfert de masse = platane et tonneau à la sortie du virage

DiRT 2 tenait l’équation pour juste, par moments.

Difficile de calmer l’appétit qui anime les fans de rallye enfoncés dans leurs fauteuils... Elle est loin l’époque des Rallisport Challenge : Rallye ; course de côte ; variétés de terrains ; épreuves de nuit ; duels mémorables, avec des tunnels, pistes qui se croisent, regards en contrebas, ... Que l’on pouvait parcourir avec une grande variété de véhicules, avec ses potes en splitté, ... Tous les fans de rallye s’en souviennent, c’était y a pas longtemps.

Mais DiRT 3, merci pour le test rapide, s’est pas mal rattrapé : 60% de rallye, écran splitté, grand choix de bagnoles, plein de nouveautés bienvenues, ... La série se bonifie en corrigeant son angle de tir à chaque nouvelle édition, et Codemasters écoute ses fans, ça se voit. Un peu dans le même esprit qu’EPIC en fait. Je me dis que très bientôt y aura plus de regret à avoir et qu’on aura fait mieux qu’RSC. :-)

S’pas bon d’vivre dans le passé. La Poste en mode WRC pour Lundi, c’est possible ? ;-)

homefront74

20 mai 2011 @ 18:38

sa demonte sa race !!!!!!!!!!!!!!

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villafarih

20 mai 2011 @ 19:37

c est un super jeu B-):->:-)

PhantOm

23 mai 2011 @ 17:13

Le code pour jouer en ligne est juste une astuce pour arrêter les achats d’occasion, et ceux qui l’ont eu en ocas’ devron payer un DLC pour avoir le contenu ! Même principe que pour BFBC2 ...

C’est juste du marketing ...

furax863

24 mai 2011 @ 12:53

il et bien le jeu :-);-)

quickman

28 mai 2011 @ 19:10

Graphiquement rien n’a été amélioré mais celà reste joli. Les voitures ne sont pas toujours très réussie. Par contre, je suis déçus du jeu qui s’éloigne de plus en plus du rallye. Le Gymkana est une belle connerie qui n’apporte rien, je trouve celà même ennuyeux on se croirais à faire du need for speed... Les conditions climatique sont médiocre que l’on conduise sur neige ou gravier il y a pas de différence, j’attendais beaucoup de la partie neige qui ma déçus. Les temps de chargement sont correcte. Un jeu peut-être à essayer avant d’acheter...

PlainBryanBOX

31 mai 2011 @ 21:24

super jeux:-O

davidkenobi

10 jui 2011 @ 10:37

C’est bon, après plusieurs de jeu je peux dire que c’est le meilleur jeu de rallye auquel j’ai joué, à tous points de vue

tagadac

15 jui 2011 @ 18:39

Ce jeux est juste une perle mi-arcade mi-simulation j’ai très apprécié le finir est le multijoueur est si bon :’-))