Dans le vaste monde du jeu vidéo, deux forces s’affrontent. Les studios qui ne prennent pas de risques et sortent des suites de suites elles-mêmes suites du précédent jeu... Et les autres qui essayent de donner un peu de sang neuf à des genres qui s’enlisent. C’est ce que tentent Splash Damage et Bethesda avec Brink, un tout nouveau Fps qui se dit multi/coop et qui fait déjà couler pas mal d’encre. Nous nous sommes donc penchés sur le pourquoi du comment !
Il faut sauver/quitter l’Ark (rayer la mention inutile)
Le jeu se situe donc sur une Arche nommée Ark, le concept ne vous est sans doute pas inconnu, tout part d’un problème de tuyauterie et d’une probable
inondation du monde. Cette gigantesque structure (ville flottante) construite par les hommes (et non pas Noé pour le coup) se voit isolée. Avec le temps, deux camps apparaissent avec des objectifs radicalement distincts ! Le premier c’est la Sécurité, des sales gueules équipées qui veulent rendre beauté et prospérité à leur habitat (des sortes d’écolos sur-armés). Le second groupement qui n’a rien de pacifique non plus, c’est la Résistance, le bas peuple qui en a tout simplement marre de cette oppression et veut partir vérifier si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. L’histoire n’est pas complexe en soi mais ouvre pas mal de possibilités et le solo va tenter de nous éclaircir sur cette lutte interne. On débute donc avec un choix de faction, ne vous inquiétez pas il est possible de faire les deux factions avec un seul et unique personnage, ce choix implique juste le Skin de sélection de vos avatars. S’offre à nous un large choix de morphologie pour customiser le personnage. Le premier choix se porte sur l’aspect général, ensuite on accède au menu principal du jeu et au système avancé de modification de l’avatar. Après avoir joué quelques minutes aux Sims en version limitée (la quasi-totalité des possibilités de custom sont à débloquer avec des niveaux), nous voilà prêt à commencer la campagne.
Le scénario n’est pas mauvais même si la situation tombe rapidement dans le caricatural avec ceux qui protègent l’Ark à tout prix et ceux qui veulent en partir sans passer par la voix diplomatique. Bien au contraire, les approches de la Sécurité et de la Résistance offrent des points de vue différents et vous feront même hésiter à les classer gentils ou méchants. D’autant plus que vous trouverez du contenu exclusif vidéo ou audio qui creuseront un peu le monde, sans doute trop peu mais c’est bien d’y avoir pensé. Une déception toutefois sur le fait que quel que soit votre choix de camp, les objectifs ont été voulus foncièrement gentils (ou alors la propagande est sacrément efficace). Le doublage quant à lui est difficilement audible, les voix sont posées tout simplement dessus les autres sons et les intonations manquent cruellement de réalisme.
De toits à toi
Les quelques vidéos d’introduction passées, on peut enfin s’aventurer dans les premiers niveaux.
Plusieurs classes sont disponibles quel que soit le camp. Le Soldat, un homme d’action avec des compétences de destruction et la possibilité de recharger les munitions. Le Médecin, un appui efficace pour l’équipe, fournit un supplément de vitalité et d’endurance et peut relever les amis à terre. L’Opérateur, un espion plus ou moins efficace qui marque les cibles, se déguise en ennemi et pirate des terminaux (mais pas d’assassinat...). Pour finir l’Ingénieur quant à lui, peut construire toutes sortes d’objets, poser des tourelles et bidouiller certains objectifs. Vous pouvez changer de classe à souhait, il suffit d’un centre de commandement (une sorte de borne interactive), qui marque d’ailleurs en jaune la classe nécessaire à l’objectif principal. De nombreuses capacités sont déblocables avec l’expérience, elles facilitent grandement la survie pour certaines et sont plutôt des atouts vicieux pour d’autres. On apparaît donc sur la carte avec la classe par défaut (configurable). Pas de surprise on le lit partout, les graphismes ne flatteront pas votre rétine. Si d’ailleurs vous n’installez pas le jeu sur la console, l’affichage des textures est encore plus laborieux.