Meuuuuh !
Et croyez-moi, cet arsenal ne va pas être de trop dans votre quête de survie. On peut tout d’abord remercier l’IA ennemie encore plus coriace et des ennemis (spéciaux comme classiques) mieux organisés qu’avant qui vous feront réfléchir à deux fois avant de choisir la difficulté expert. Le mode normal s’apparentant presque au mode avancé, je vous laisse faire le calcul de l’enfer que proposent les modes avancé et expert. Ces derniers sont donc réservés aux groupes soudés et bien rôdés, et non pas le chaland affublé de 3 IAs alliées toujours aussi limitées.
La deuxième raison de ne pas se croire à l’abri de tout danger vient des cartes. Très vastes et ouvertes, la menace peut venir de partout, et souvent en même temps, donnant lieu à des passages très intenses et tendus comme le pont ou le centre commercial et ses alarmes qui rameutent les zombies énormes sur vous jusqu’à ce que ces dernières soient éteintes, ou que ce soit vous qui le soyez... A noter qu’en plus du placement aléatoires de zombies déjà présent dans le premier opus, certains passages changent d’une partie à l’autre, ouvrant un chemin plutôt qu’un autre. Même si les déviations sont minimes et souvent sans grande influence sur le reste, cela augmente un peu l’aspect inattendu du jeu, et par conséquent, la pression de ce qui peut se trouver derrière chaque coin de couloir, de rue ou derrière chaque porte.
La troisième raison, et non la moindre vient des infectés spéciaux. Non seulement ces derniers n’attaquent plus vraiment seul, puisqu’ils s’organisent pour vous tomber dessus à plusieurs et distraire les alliés en même temps, séparant ainsi vos forces, mais en plus, les Smokers, Hunters, Boomers, Tanks et Witchs ont invité trois nouveaux types d’ennemis : les Chargers au bras difforme et à la force bestiale vous poussant sur des dizaines de mètres pour finir par aplatir votre crâne violemment contre le sol ; les Spitters font plus dans la distance en vous crachant des mollards d’acide très dangereux ; et enfin les Jockeys, ces petits êtres frêles et difformes vous aveuglant et vous forçant à vous diriger où bon leur semble pour, par exemple, vous faire tomber d’un précipice, vous forcer à vous baigner dans des flammes, ou vous faire rencontrer des potes infectés afin qu’ils vous bizutent un peu à coup de tatane.
Vous pourrez aussi bénéficier d’un mode réaliste (activable en multijoueurs uniquement), enlevant tout indicateur de présence d’objet ou même des alliés, vous forçant à passer du temps à chercher de l’équipement pour survivre, et à rester groupés sous peine de perdre les autres de vue et de vous précipiter vers votre mort gameoveresque. Comme on dit à l’armée : « T’as signé, c’est pour en chier ! ».