Test - Need for Speed Unbound - À fond la caisse !

«Commencez en bas de l’échelle pour atteindre le sommet» , - 2 réaction(s)

Trois années se sont écoulées depuis la sortie de Need for Speed Heat. L’arrivée du nouvel opus, nommé Unbound, est datée au 2 décembre 2022. Pour ce titre, Electronic Arts a fait appel aux développeurs de l’excellente série des Burnout, Criterion Games. Suite au trailer pour le moins déroutant du point de vue de la direction artistique, nous avions hâte de découvrir ce nouveau NFS manette en main. Qu’en est il des modes histoire et multijoueur, des transformations diverses des véhicules, de la prise en main, de la bande son et bien entendu de la direction artistique ? Découvrons cela ensemble !

Bienvenue à Lakeshore

Need for Speed Unbound commence par le choix de la difficulté. Nous avons la possibilité de choisir entre Décontracté, Stimulant et Intense, modifiant ainsi le pourcentage de santé du véhicule, le nombre d’essais possible, la difficulté de la police et le niveau de compétitivité des adversaires. Bien entendu, nous pouvons modifier à loisir la difficulté dans les options du jeu. Suite à cela, nous pouvons choisir de commencer l’histoire, de jouer en ligne ou de passer par les paramètres. Attardons-nous en premier lieu sur ceux-ci.

Outre le fait d’avoir la possibilité de modifier la difficulté, le type de transmission, les tremblements de la caméra et l’affichage de la caméra et du compteur, nous pouvons opter pour activer ou non le cross-play. De plus, les options audio sont particulièrement poussées. En effet nous avons le choix entre plusieurs canaux audio, mono, binaural, stéréo, 5.1 , 7.1 et automatique. En automatique, le jeu détecte le matériel connecté à notre console, dans notre cas le binaural. Nous avons aussi la possibilité d’activer le mode de voix directionnelle ainsi que les différents volumes de musique en poursuite, mode ouvert et pendant les épreuves. Sans oublier les habituels choix de niveau sonore de la voiture, des voix, effets et radio de la police. Entamons dès à présent l’histoire !

Nous commençons l’aventure par le choix du personnage et son apparence. Tout y passe, que ce soit la coupe et la couleur des cheveux, la pilosité faciale en passant par les détails du visage et les lunettes. Ensuite nous pouvons choisir la tenue de notre pilote. Dix-neuf marques sont présentes telles que Versace, Fila, Vans, Champion, Puma, Mki Miyuki Zoku et bien d’autres. Pour finir, nous devons choisir la pose de notre avatar parmi trente-trois choix. Si certaines sont tout de suite accessibles, d’autres sont déverrouillables après avoir réalisé des défis dans le jeu. Enfin le moment tant attendu, le choix de notre première voiture. Notre décision de cœur est la Lamborghini Countach, mais nous aurions pu prendre la Dodge Charger R/T de 69 ou la Nissan Silvia K’s de 98. Nous débutons alors le didacticiel au volant de la Lambo. Une femme nommé Jasmine, allias Jas, est assise coté passager afin de vérifier que notre ancienne épave a bien été restaurée. Après une petite session d’apprentissage du drift et de la nitro, nous nous engageons dans un rassemblement de voitures. Bien entendu les forces de l’ordre veillent au grain et nous fuyons avec les autres. Lors d’une cinématique, nous faisons la rencontre de notre boss, Rydell, qui vraisemblablement est assez content de notre rénovation. Il nous conseille de ne pas traîner avec des types louches mais nous encourage quand même à gagner des courses de rue. Une fois la première terminée vient le moment de choisir entre Jouer, Voitures et Personnage. Que serait un pilote de rue sans une vraie voiture personnalisée à l’extrême ? Allons découvrir ce qu’il en est !

Comme tout bon Need for Speed qui se respecte, les amoureux du tuning vont être aux anges car il y a une multitude de choix pour transformer notre citrouille en carrosse rutilant. Nous avons accès à pas moins de cinq menus de personnalisation, tous munis de sous-menus. Dans Carrosserie il est possible d’appliquer un kit carrosserie, de modifier les pièces constituant notre voiture et de paramétrer la hauteur de caisse et le carrossage. Pour le menu Peinture et habillage nous pouvons appliquer la couleur de notre choix parmi de nombreuses teintes, mais aussi énormément de stickers. Malgré cela nous n’avons pas trouvé de logo Xboxygen, mouais bof bof ce jeu, mais ce n’est pas grave, nous nous rattrapons sur une magnifique couleur carbone mat noire ! Le petit plus est de pouvoir découvrir les créations des autres pilotes de la communauté NFS.

Viennent ensuite les effets de pilotage. Nous pouvons choisir les tags, c’est-à-dire tous les effets en cell shading appliqué au nouveau jeu de Criterion Games. Le sous menu Échantillons nous donne accès au bruitage appliqué lors de l’activation de la nitro. Ensuite nous pouvons modifier dans Accessoires le son du klaxon, les emblématiques néons et poser une suspension pneumatique.

Nous avons le choix d’ajuster le son à l’échappement en ajustant le timbre, la tonalité, les détonations et l’admission forcée. Eh bien oui, avant de nous voir, les passants doivent nous entendre. Une fois le prologue terminé nous débloquons l’accès aux menus Performances pour améliorer la puissance de nos belles, l’achat-vente et pour finir un espace pour choisir notre voiture préférée. Nous découvrons aussi qu’il nous faut obligatoirement améliorer le garage afin de pouvoir acheter des pièces haute performance. Les pilotes de rue ne verront que nos feux arrière !

Quand on est au plus bas, on ne peut que monter

Après avoir sélectionné le menu Jouer, nous avons accès à la carte pour choisir l’itinéraire de notre premier rassemblement. En le sélectionnant, nous découvrons des informations importantes comme le prix de l’inscription, les gains reçus en finissant aux différentes places et surtout le niveau d’augmentation d’alerte. N’oublions pas que la police est toujours sur le qui-vive dans les rues de la ville. Fort heureusement, les voitures de patrouille sont marquées sur la carte par un petit chevron, qui se multiplient en fonction du niveau d’alerte. Attention toutefois à être prudent lors des tentatives de fuite car les forces de l’ordre sont assez brusques et la santé de notre véhicule assez faible. Aucune inquiétude à avoir si une station essence est dans les parages, il suffit de passer dedans pour retrouver une voiture “comme neuve” sans une seule égratignure.

Pour information le menu Pause nous donne accès à un mode photo, oui oui nous vous voyons saliver les photographes professionnels, ainsi qu’au réglage du comportement de notre fusée sur quatre roues. La tenue de route, la sensibilité de la direction, l’appui aérodynamique, l’antipatinage et la façon de déclencher les drifts sont entièrement paramétrables, un très bon point ! Après avoir ridiculisé quelques voitures de police, nous sommes fin prêts pour entamer notre première compétition et ainsi commencer notre ascension dans le monde des courses de rue. Nous finissons assez facilement en première position et sommes conviés à retourner au garage. Ceci achève notre session et nous pouvons alors encaisser notre argent durement gagné ainsi que des bonus tels que de nouvelles voitures, tags et vêtements pour notre avatar. Malheureusement pour nous après quelques courses, nous assistons à un retournement de veste de la part de Jas qui va voler toutes les voitures de Rydell, dont la magnifique Lamborghini... Il va sans dire que nous finissons au plus bas avec notre boss. Heureusement, deux ans plus tard, un mécène du nom de Tess va nous offrir la chance de pouvoir remonter en selle. C’est donc reparti pour un tour !

Si la journée est pour les tournées, la nuit est pour les délits ! Les épreuves de nuit offrent de grosses récompenses, mais leur niveau d’alerte est plus élevé et celui gagné pendant la journée ne diminue pas, sauf quand l’on retourne au garage. L’accumulation des courses et du niveau d’alerte rapporte beaucoup d’argent, mais il faut garder à l’esprit que jouer au chat et la souris peut vite tourner au cauchemar. Parfois il vaut mieux gagner peu que tout perdre. L’histoire de Need for Speed Unbound fonctionne sous forme d’un calendrier. En effet nous devons accumuler assez d’argent durant la semaine pour pouvoir participer le samedi à une course de qualification et cela sur trois semaines. Le quatrième samedi est consacré au Lakeshore Grand, la course ultime ! Les courses sont catégorisées en cinq groupes de puissance allant de B à S+. Nous avons le choix entre les courses de rue, d’endurance et de vitesse, les face-à-face, les épreuves de drift et le takeover qui est similaire au gymkhana. Nous gagnons essentiellement de l’argent mais il peut arriver que des voitures fassent aussi partie des gains.

En dehors des courses nous pouvons effectuer diverses activités qui permettent de débloquer des poses, des voitures ou des tags. Nous avons la possibilité de faire des grands sauts, de brûler la gomme dans des zones de vitesse et de drift, de trouver des peintures murales et des ours en bois ou même de livrer des voitures en un temps record ou sans égratignure. Un petit bonus d’argent s’applique à chaque activité réalisée. Mais il est encore plus intéressant de valider les défis (trouver des stations services, débloquer des planques, remporter des courses etc.), car ils nous rapportent beaucoup d’argent. Une autre très bonne façon de se remplir les poches est de miser en plus de concourir. Avant chaque course, nous pouvons parier contre un autre pilote et empocher un peu plus d’argent si nous le battons.

Maintenant que nous avons parlé du mode histoire, passons au multijoueur. C’est très simple, le jeu est trait pour trait le même que le mode solo, hormis le fait que nous faisons des courses contre d’autres joueurs. Nous avons toujours le garage, les améliorations des voitures, la modification de notre avatar etc. Par contre, même si les activités sont communes aux deux modes, l’argent non. Donc si nous choisissons de valider les défis et activités dans le mode multijoueur, les gains ne sont pas versés dans le solo. C’est assez dommage que Criterion Games n’ait pas créé plus d’interactivité entre les deux modes.

Un Need for Speed dans toute sa splendeur

Parlons maintenant de la prise en main. Pour les connaisseurs des titres Need for Speed, vous ne serez pas dépaysés. Le jeu se veut arcade au possible et très facile à prendre en main. Les neutralisations des voitures de police, réalisables de la même façon que les “Takedowns” dans Burnout, sont assez faciles à réaliser et une fois que l’on a compris comment s’échapper, la difficulté du jeu nous semble minime. La bande son colle parfaitement avec le jeu. Nous avons dans les oreilles essentiellement du Hip-hop et quelques morceaux électroniques. Certaines pistes sont en français, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Passons maintenant à la partie la plus épineuse de ce test, la direction artistique. Criterion Games a choisi d’incorporer du cel shading dans son nouveau jeu. Ce style graphique se retrouve dans les cinématiques ainsi que lorsque notre voiture est soumise à un gain de nitro (drift, saut et aspiration), mais aussi lors des impacts et des grandes vitesses. Même si dans les premières minutes nous sommes un peu déstabilisés par cette direction artistique, nous oublions assez rapidement l’intégration du cel shading. De plus, c’est d’une grande aide visuelle lorsque nous sommes en course et que nous cherchons à prendre l’aspiration derrière un concurrent, ou que nous souhaitons déclencher un drift car c’est immédiatement visible à l’écran.

Quant au reste des graphismes, il n’y a qu’une seule chose à dire : le jeu est magnifique. Les véhicules sont parfaitement reproduits, les éclairages sublimes que ce soit de jour comme de nuit, les décors divers et variés et l’impression de vitesse excellente. Le studio anglais maîtrise parfaitement son sujet et cela se voit à l’écran.

Pour les chasseurs de succès il n’y a pas vraiment de difficulté pour obtenir les 1000 G, si ce n’est le temps qu’il faudra pour les obtenir.

Testé sur Xbox Series X (version optimisée)

Bilan

On a aimé :
  • L’histoire sympathique
  • Le nombre d’activités important
  • Une direction artistique très intéressante
  • Une bande son agréable
  • Une jouabilité très facile à prendre en main…
On n’a pas aimé :
  • ... mais peut être trop arcade
  • Un manque d’interactivité entre le solo et le multijoueur
Un excellent Need for Speed

Lors du trailer de Need For Speed Unbound, nous avions un peu grincé des dents en voyant les images en cel shading. En fait, après quelques minutes de jeu, nous découvrons que le studio anglais a parfaitement intégré ce type de graphisme et c’est très beau ! En ce qui concerne l’histoire, elle est bien amenée et assez accrocheuse. Concernant la prise en main, nous sommes en présence d’un NFS pur jus, donc typé arcade. Avec une bande-son très bonne, les courses sont très rythmées et les poursuites avec les forces de l’ordre nous font transpirer copieusement quand nous transportons une grosse somme d’argent. Le seul point noir pourrait venir d’une interaction trop limitée entre le solo et le multijoueur. En bref, ce jeu est une vraie réussite, visuellement parlant et manette en main. Pour les fans du genre, vous passerez surement un très bon moment. Pour les autres, nous vous invitons vivement à le tester !

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Need For Speed Unbound

Genre : Courses

Éditeur : Electronic Arts

Développeur : Electronic Arts

Date de sortie : 2 décembre 2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows

2 reactions

avatar

Banania

08 déc 2022 @ 11:19

Le fait d’être « trop arcade » est un point négatif ? N’importe quoi…

Okutsuko

11 déc 2022 @ 11:52

Très hypé par ce jeu, je me suis lancé Day One dessus grâce au EA Play Pro. Le cœur du jeu à savoir le gameplay est très bon, on est sur du NFS pur jus, pas de surprise.

Par contre y’a quand même certaines choses qui vont pas, la structure du jeu est d’un basique... La même recette depuis des dizaines d’années. Garage -> Courses - Garage -> Courses... La boucle de gameplay est fade aussi, on gagner assez, on améliore le garage et bis repetita...

La variété des courses est moyenne aussi, on refait souvent les mêmes courses

L’IA est pas folle non plus, autant celle des concurrents ça peut encore aller même si encore une fois, c’est plus artificiel qu’intelligent mais alors la police, c’est du grand n’importe quoi. Sur autoroute, à 330km/h, un énorme véhicule blindé qui me rattrape à 500km/h et me percute par l’arrière pour me démolir, aucune chance...

Et enfin, gros point noir pour moi, la musique... Je déteste le RAP donc je suis obligé de couper la musique du jeu... Pourquoi de pas avoir proposé plusieurs styles ? Je comprends qu’aujourd’hui le RAP domine les charts mais franchement pour moi c’est de la soupe quoi, c’est impossible d’écouter ça. Dommage de ce coté là.

Mais malgré ces défauts, je prends tout de même du plaisir à jouer, la pari n’est-il alors pas réussi ? En parti.

14/20 pour ma part :)