Test - Greak : Memories of Azur - Une aventure haute en couleur...

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Lors de son annonce, Greak : Memories of Azur nous avait directement tapé dans l’œil avec sa direction artistique léchée, servie par des décors et des animations faits main. Développé par le studio mexicain Navegante Entertainment, il s’agit du tout premier bébé de l’équipe. Autant dire que les retours de la communauté des joueurs du monde entier doivent être sacrément attendus par ce jeune studio.

Une épopée envoûtante

Greak : Memories of Azur est décrit comme un MetroidVaTrine par les développeurs. Comprenez par là qu’en plus du mélange bien connu entre Metroid et Castlevania, on vient ici puiser également des éléments de la saga Trine avec le fait d’incarner simultanément trois personnages aux compétences diverses.

Le jeu nous fait incarner trois héros : Greak, sa sœur Adara et son frère Raydel. Ces derniers font partie de la race des Courines, en proie à une guerre contre les Urlags qui ravagent leurs terres. Sans espoir de victoire, la dernière option des Courines est de terminer la construction d’un aéronef afin de quitter les terres d’Azur. C’est donc pièce par pièce que nos jeunes héros vont devoir aider à construire l’embarcation en allant explorer les lieux environnants pour y récupérer les matériaux nécessaires. Mais avant de pouvoir penser à fuir, Greak devra d’abord retrouver sa sœur et son frère, séparés de lui au début de l’aventure.

Visuellement, il est difficile de ne pas faire la comparaison avec l’envoûtant Ori. Greak : Memories of Azur nous offre des décors somptueux, avec des lieux riches en couleurs et détails. Entièrement dessinés à la main, de même que les animations, le jeu profite en sus d’une bande-son remarquable qui nous fait voyager sur les terres d’Azur.

Trio de choc

Comme nous le disions plus haut, le titre est un MetroidVaTrine. On y retrouve ainsi les codes classiques du Metroidvania, notamment l’utilisation de différents tableaux connectés ensemble par des passages que l’on peut ouvrir au fil de notre aventure via les compétences obtenues en chemin. À cela, vient ensuite s’ajouter la petite particularité du jeu : le contrôle simultané des trois héros. Chacun dispose d’un gameplay quelque peu différent, qu’il faudra combiner pour vaincre les différents ennemis et résoudre les casse-tête disposés un peu partout. Les contrôles sont plutôt rapides à prendre en main et se résument à une touche d’attaque, une pour sauter et une autre pour faire une esquive. Assez simple sur le papier, l’aventure n’en reste pas moins de tout repos. Nos petits héros ne disposent pas de beaucoup de vie et les monstres sont particulièrement agressifs.

Il reste possible d’améliorer son nombre de points de vie en progressant dans l’aventure, mais notre plus fidèle allié restent les consommables, tels que des champignons que l’on peut récupérer en chemin ou mieux, les repas concoctés à la marmite en utilisant les ressources précédemment obtenues. Mais attention, l’inventaire demeure assez réduit et il faudra bien choisir ce que l’on souhaite transporter (surtout que certains objets de quêtes prennent également de précieuses places dans nos sacs).

Concernant le gameplay manette en main, il est assez déroutant, pour ne pas dire compliqué de déplacer les trois héros en même temps. Leurs déplacements, en particulier les sauts, ne sont pas identiques et il arrivera bien souvent que l’un des membres ne parvienne pas à sauter aussi loin que les autres. L’autre solution consiste alors à déplacer ses personnages un par un, mais cela peut vite devenir assez rébarbatif. Pire encore, cette originalité de gameplay devient à notre sens le plus gros défaut du jeu lors des affrontements de boss.

Ces derniers exigent une certaine concentration pour éviter leurs attaques et devoir gérer les trois personnages en même temps complique rapidement les combats. Les points de vie se retrouvent alors réduits à peau de chagrin et le game over n’est jamais très loin. Nous ne sommes d’ailleurs pas parvenus à terminer le jeu, la difficulté ayant eu raison de nos modestes compétences.

Il est assez dommage de ne pas voir Greak : Memories of Azur proposer une expérience coopérative, qu’elle soit locale ou en ligne. Cela aurait pu rendre l’aventure plus agréable et surtout plus lisible lors des phases de combat ou de plateforme plus ardues.

Testé sur Xbox Series X.

Bilan

On a aimé :
  • La direction artistique
  • La bande-son
On n’a pas aimé :
  • Absence d’un mode coop
  • Trop compliqué de contrôler les trois personnages en même temps
...à l’arrivée difficile

Greak : Memories of Azur est une très jolie production qui mérite véritablement qu’on y jette un œil. Somptueux de par ses décors et animations dessinés à la main, il est accompagné à merveille par une bande-son envoûtante. Les amateurs d’Ori devraient s’y retrouver, y compris dans le gameplay principal du titre. Mais Greak : Memories of Azur ne se contente pas d’être un simple Metroidvania. Il se permet le luxe d’y ajouter des inspirations de Trine en nous proposant d’incarner non pas un, mais trois personnages aux capacités différentes. Malheureusement, cet ajout ne se fait pas sans heurt et la maniabilité simultanée des trois héros nous a rapidement perdus, principalement lors des combats de boss.

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Greak : Memories of Azur

Genre : Aventure/Plates-Formes

Editeur : Team17

Développeur : Navegante Entertainment

Date de sortie : 16/08/2021

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PC Windows, Nintendo Switch