Vous vous sentez l’âme d’un pilote et depuis Forza 2, vous attendez désespérément une nouvelle simulation digne de ce nom ? Et voici que débarque Simbin, LE spécialiste depuis sa série GTR sur PC, qui nous a préparé un titre exclusivement pour notre Xbox 360. Oui mais voilà, avant de se précipiter au magasin, il serait bon de savoir exactement ce qui nous attend et surtout ce que cette nouvelle simulation apporte par rapport à la concurrence.
Sobriété de Rigueur
Alors que GRID (dernier jeu de course en date) vous accueillait avec une énorme intro HD et vous souhaitait la bienvenue en fonction de votre nom, Race Pro, lui, fait dès le début dans la sobriété. Logo habituel du studio, image pendant le chargement et vous voilà sur le menu. Difficile de faire plus light. Une fois dans le menu vous aurez accès à tous les modes de jeu : carrière (que nous détaillerons plus loin), course simple, Hot Seat pour jouer à plusieurs sur la même console (les joueurs joueront à tour de rôle), championnat, contre la montre où l’on affronte son fantôme, entraînement libre et enfin le multijoueur sur le live et les options. Le mode carrière est le mode principal de Race Pro, celui qui permet de débloquer tous les véhicules du jeu. De la Mini Cooper à la F3000, Race Pro reprend les véhicules officiels des catégories FIA GT et WTCC (Aston Martin DBRS9, Corvette C6R, Gumpert Apollo, Spyker C8, Audi R8 GT, Saleen S7R, Koenigsegg CCGT ou encore Lister Storm pour la catégorie reine). Le principe du mode carrière est simple : il faut acheter des contrats avec des écuries de course et plus les écuries sont prestigieuses plus les contrats sont chers. Il faudra alors remporter toutes les courses pour avoir le plus de crédits possible et débloquer ainsi toutes les catégories et toutes les voitures disponibles dans Race Pro. Si les débuts du mode carrière sont très simples et les catégories très (trop ?) faciles à débloquer, les dernières épreuves vous demanderont un peu plus de temps. Cependant, on regrette déjà le peu de circuit (une douzaine) et on a vite l’impression de toujours refaire les mêmes.
Arrêt au stand
Après ces rapides présentations, il est temps de se lancer. Écran de chargement, durant lequel quelques conseils sur les points chaud du circuits vous sont proposés, et nous voilà sur la piste. L’affichage est classique, compte-tours en bas à droite et temps en haut. On peut effacer toutes les indications avec RB afin de profiter d’un plein écran, très agréable en vue intérieure. Celle-ci se révèle tout juste correcte question réalisation mais possède l’énorme avantage d’être parfaitement jouable, offrant un bon angle de vue sur la piste. Pour les autres vues, il faudra se contenter d’une vue capot, une au raz du bitume et d’une seule vue extérieure, alors qu’on aurait apprécié en avoir une ou deux (plus ou moins rapprochées) de plus.
Comme le laissaient présager les images et les vidéos distillées en amont de la sortie du jeu, Race Pro est loin de briller par sa réalisation. La douzaine de circuits du championnat officiel se contentent du minimum. Le joueur est loin d’être enthousiasmé par ce qu’il voit à l’écran : peu de détails, les bords du circuits sont déserts, aucune animation pour égayer autour de la piste (aucun drapeau ne s’agite, les spectateurs sont tel des piliers de marbre), aucune gestion dynamique des conditions météo (seule la pluie est possible via les paramètres avant la course), aucun rayon de soleil plus prononcé qu’un autre qui viendrait vous éblouir le temps d’un virage… on atteint tout juste la moyenne. Et « réalisme » oblige, aucun mode miroir ne sera disponible pour ajouter un peu de diversité. Saluons toutefois l’adaptation du circuit du Pau et de Brno, rarement utilisés dans les jeux de course et espérons que Simbin propose rapidement des contenus en téléchargement (gratuitement serait encore mieux).