L’Episode Maudit, la suite
Malheureusement, tout n’est pas rose dans ce titre, et c’est le côté technique qui lancera les hostilités. Le visuel n’a pas beaucoup évolué depuis FF XIII sorti il y a déjà un an. Ce n’est pas moche, attention, au contraire, mais c’est une suite assez fainéante sur cet aspect. Les ralentissements en exploration ont été corrigés, preuve que le XIII n’était pas optimisé pour la Xbox 360, et ce, malgré le seul et unique DVD du jeu contre trois dans FF XIII. Toutefois, de légers ralentissements se font sentir en combat. Rien de très gênant, puisqu’ils arrivent surtout lorsque l’écran est inondé d’attaques bourrées d’effets spéciaux (Ruine² en simultané avec un Feu3 fait du mal à la fluidité, et pas qu’aux ennemis !), mais en cas de résistance ou de contre-attaque, il en devient difficile de lire l’écran correctement pour réagir en fonction. Le jeu, en plus d’être accessible est plutôt facile dans son ensemble, la faute à des créatures trop aisément tuables. Seuls les boss officiels et quelques monstres optionnels qui n’auront rien à leur envier sauront vous opposer de la résistance et vous demanderont de bien vous organiser et de préparer votre combat avant de l’engager. Après, c’est surtout le côté artistique qui est mis à mal à commencer par les lieux. Beaucoup sont évidemment des resucées, en fonction des époques, on aurait aimé que le temps fasse plus de ravages, ou soit plus varié et différent, ne serait-ce qu’esthétiquement afin d’éviter l’impression redondante de se coltiner plusieurs fois les mêmes cartes pour faire avancer la narration.
Parmi les points artistiques discutables le background et le concept de voyages temporels font acte de présence : très poussés, mais également très vagues et limités en termes de gameplay, il aurait pu être intéressant de pouvoir voyager librement dans le temps et de visualiser de nos yeux les changements, plutôt que de ne se les faire que raconter par l’introduction des niveaux ou des habitants, quand cela est possible ! Les quêtes et missions annexes sont nombreuses, c’est bien, mais elles sont assez répétitives, puisqu’il suffit simplement d’aller trouver un objet, de parler à quelqu’un ou de combattre un monstre. Rares seront les quêtes annexes qui demanderont plus d’efforts que cela, tel que le Colisée qui servira de champ de bataille pour gonfler vos stats et capturer des monstres, les courses de Chocobos qui sont assez difficiles, même si vous n’aurez pas grand-chose à faire… C’est bien dommage de manquer de diversité ou d’originalité comme tous les épisodes jusqu’au XII proposaient. Surtout quand on voit le casino où il n’y a que deux jeux disponibles (dont les courses de Chocobo), un jeu de cartes censé gonfler les rangs d’une unité étant prévu… en DLC ! Quant au design global du titre, étant donné qu’il reprend l’univers et les personnages androgynes du XIII, fera toujours autant grincer des dents les détracteurs du tout le monde il est beau gosse, même s’il reste réussi et cohérent.