Avatare
En sus de proposer deux faces d’un même scénario, avatar vous propose un minijeu dans le jeu, ainsi qu’un mode online. Commençons d’abord par le mini-jeu. Sous forme de Risk, vous devrez conquérir la planète entière, divisée en zones. Bien évidemment, vous serez du côté que vous aurez choisi (Na’Vi ou RDA), et vous ne commencerez qu’avec peu de territoires et devrez affronter la console. Pour arriver à vos fins, au fur et à mesure que vous avancerez dans le mode solo, vous gagnerez des points d’expérience qui se transformeront en crédits pour ce mode de jeu. Ces crédits serviront à construire des défenses sur vos secteurs, une usine, et à enrôler des guerriers (répartis en 3 spécialisations). Vous pourrez aussi vous en servir pour lancer des assauts pour affaiblir vos adversaires avant de donner l’assaut sur un secteur. L’interface est très sobre, mais efficace, puisque vous aurez une vision satellite de la planète, que vous pourrez faire tourner comme bon vous semble afin de visualiser l’ensemble de vos terrains. Le reste n’est que de la simple stratégie numérique, et soyons francs, un peu de chance.
Gagner de nouveaux territoires vous fera gagner des bonus en fonction du terrain concerné. Vous pourrez remporter des soldats supplémentaires, un peu plus d’expérience, voire carrément des bonus qui augmenteront vos capacités offensives ou défensives dans ce mode de jeu ET pour le mode solo. L’idée du mini-jeu de stratégie est très bonne. Cependant, des fois on se demande comment on arrive à perdre sur un terrain vide et sans défense en ayant lancé une horde colossale de troupes. Un peu frustrant, mais le mini-jeu n’en reste pas moins plutôt sympathique. Vient la grosse déception du jeu : le mode online. Et oui, on met directement les pieds dans le plat sans mettre de gants. Si l’aspect technique ou réseau est convaincant et malgré des modes de jeu classiques (Deathmatch en équipe, roi de la colline, défense, capture du drapeau...), c’est le concept même du jeu qui flanque tout en l’air, puisqu’il présente un énorme déséquilibre entre les factions à l’avantage colossal pour les Na’vis.
En effet, ces derniers sont plus résistants que les humains, et ont une puissance de frappe supérieure. Ainsi un seul Na’Vi au corps à corps écrase les humains comme des mouches malgré le fait qu’ils soient 6 à lui tirer constamment dessus. A mon arrivée sur ma première partie, je ne comprenais pas pourquoi les gens râlaient de ne pas être Na’Vis ; au bout d’une minute de jeu, toute la lumière fut faite sur ce mystère. C’est triste à dire, mais le online est à éviter absolument si vous voulez passer un bon moment. D’autant plus qu’Avatar a subi en multijoueur le syndrome Far Cry 2, à savoir des cartes multijoueurs gigantesques (2 par mode de jeu, pour une douzaine au total), et une certaine incitation au camping (encore une fois en faveur des Na’Vis qui touchent plus facilement de plus loin avec leur arc meurtrier). Non, vraiment un multijoueur à éviter.