Phuc Mi Phuc Yue
On ne peut s’ennuyer facilement à Stillwater. Outre les missions toutes aussi diverses que variées (escortes de véhicule, défonçage de gangs adverses, sortir un blessé d’un hôpital envahi par des ennemis, tout en poussant un brancard...), vous aurez à disposition dès le début de jeu à de nombreuses activités. Si une grande partie est affichée sur la carte, vous en découvrirez d’autres en étant dans un véhicule spécifique, ou en répondant à diverses conditions. C’est donc une trentaine d’activités et distractions qui s’offriront à vous. A vous les joies de satisfaire une damoiselle dans les toilettes d’une station essence, de faire de l’exhibitionnisme avec un gros imper ou même d’arnaquer les assurances en simulant des accidents tous plus spectaculaires et ahurissants les uns que les autres. Ces activités vous rapporteront de l’argent et/ou du respect. Ce dernier est indispensable pour effectuer des missions. Chaque fois que la jauge de respect est remplie, vous pourrez effectuer une mission de votre choix. Rassurez-vous, elle se remplit assez rapidement. D’autant plus que votre manière de conduire (drifts, dépassements à risques, contre sens...), de vous comporter (vannes, lancer des gens...), ou de zigouiller des gens (tirer dans les parties intimes des gens est une discipline olympique à Stillwater) peut également vous rapporter du respect. Vous aurez donc de quoi faire, d’autant plus que vous avez le choix de le faire quand vous voulez, et comment vous le voulez ! Vous voulez vous faire les gangs opposés les uns après les autres ? Vous voulez tous les entamer en même temps ? Vous voulez vous pomponner en changeant vos fringues ou votre apparence ou celle de votre gang ? Vous voulez glander dans la ville totalement nu ? Aucun problème. Le jeu vous y encourage même. Stillwater est une ville vivante et remplie de gens avec très peu d’éthique. Ainsi, vous verrez des gens jouer aux dés entre eux, d’autres se bourrer la gueule dans la rue, d’autres s’embrasser, discuter, se taper dessus, s’insulter, appeler les secours... Et malgré la relative facilité du jeu (3 niveaux de difficulté, modifiables à tout moment), c’est donc une quarantaine d’heures de jeu solo (55 missions + le reste) qui vous sera demandée au total, pour boucler le solo à 100%. Et même après, vous pourrez toujours continuer à faire ce que vous avez envie : on ne s’ennuie pas à Stillwater. Vous pourrez même, via vos planques, refaire des missions déjà effectuées pour vous retaper un délire.
Le Saint
La prise en main est assez simple et ne changera pas trop les habitués du premier opus. Vous pourrez ainsi sauter, tirer, courir, marcher, recruter des membres de votre gang, frapper, manger, boire, fumer un pétard, conduire des voitures, des motos, des avions et des hélicoptères. Le jeu étant assez axé sur l’arcade, la prise en main s’en trouve aisée, et la conduite, bien plus abordable qu’un Grand Theft Auto IV. Ajoutez aux mouvements déjà existants la possibilité de prendre une personne et de s’en servir comme bouclier humain (à défaut de pouvoir se planquer derrière des objets) ou de la projeter des mètres plus loin. Vous aurez également la bien aimable capacité d’insulter ou de complimenter des gens pour ensuite en assumer les conséquences. Quelques nouveautés sympathiques qui rajoutent un petit plus, tout en appliquant une jouabilité déjà bien rodée dans le premier. La prise en main s’en trouve donc aisée. Les développeurs ont même pensé aux accrocs de la gâchette au volant, en incorporant dans chaque véhicule roulant un système de régulateur de vitesse. Cependant, je déconseille fortement de l’activer, parce qu’après ça devient assez difficile de tout gérer. Il vaut mieux le faire à l’ancienne, ça craint bien moins. L’interface n’a pas trop changé, vous aurez toujours ce bon vieux GPS intégré à la mini-map, ainsi qu’une barre de sprint et une barre de vie. Les armes se sélectionnent toujours grâce à la combinaison du bouton B et du joystick analogique droit. Assez intuitif, mais peu pratique pour échapper aux assauts et contre-attaquer quand on est désarmé.