Mais revenons au commencement, vous êtes en bus et votre station d’arrivée se rapprochant, vous êtes invité à choisir votre personnage.
Sont présents à l’appel Roland le soldat fou de la gâchette, Lilith la sirène mignonnette, Mordecaï le chasseur sniper et enfin Brick la grosse brute adepte du corps à corps. Chacun d’entre eux possède également une compétence spéciale qui les démarquera encore un peu plus les uns des autres. Nous aurons donc respectivement : une tourelle automatique qui se déploie devant vos yeux, la capacité d’entrer dans une « phase » qui déclenche une onde de choc à deux reprises et qui vous rend invisible et très rapide, Sanguine, un oiseau carnassier multi-fonctions, et enfin un mode furie où vous entrerez dans une colère noire pour boxer sauvagement les ennemis.
Premier ingrédient : la spécialité de Gearbox
Commençons par le côté FPS qui reste quand même le cœur du titre, ce qui implique que si vous n’aimez pas tirer sur tout ce qui bouge, vous n’aimerez sûrement pas Borderlands. Le maniement de votre personnage est très classique, la configuration par défaut de la manette étant très proche de Call of Duty, sprint inclus. La très grande variété d’armes contentera même les plus difficiles et l’action s’avère très nerveuse contre la dizaine d’ennemis différents. Malheureusement, vous ne rencontrerez à vos débuts que des skags (sortes de chiens) et des bandits pas très malins, créant ainsi une impression de déjà-vu.
D’un autre côté, chacun de ces types d’ennemis est décomposé en différentes classes, avec par exemple des bébés skags, des skags cracheurs, des skags alpha très résistants et toute la famille skag, ayant tous des modèles graphiques bien distincts qui viendront amoindrir un possible sentiment de répétitivité. Il est aussi intéressant de noter que ces différents ennemis ne s’aiment pas non plus entre eux et qu’il vous arrivera d’assister par exemple à un affrontement de skags et de bandits, renforçant la bonne impression d’être dans un monde ouvert et hostile. En clair on retiendra que la partie FPS est en béton et qu’elle satisfera tous les fans du genre.
Deuxième ingrédient : du RPG allégé
Passons maintenant au côté RPG-Hack’n’slash -appelez-le comme vous voulez-, le deuxième gros point fort de Borderlands, le truc qui vous fera revenir encore et encore pour améliorer votre personnage et montrer que vous avez la plus grosse à vos ami(e)s. Personnellement, je pencherais plus pour l’appellation hack’n’slash, car on est quand même bien en retrait par rapport à un vrai bon gros RPG occidental. L’histoire est comme je l’ai déjà dit loin d’être mémorable, et les PNJ sont peu nombreux et quasiment tous asociaux, vous répétant une seule et même phrase à longueur de temps. Par exemple, vous ne passerez pas chez le marchand pour dépenser vos précieux dollars, mais vous irez fouiller les inventaires de distributeurs automatiques. Pas de réelles villes regorgeant d’activité, et c’est le moins que l’on puisse dire, même si le fait d’être sur une planète désertique et sauvage n’aide pas vraiment au développement économique. Les quêtes n’atteignent pas non plus des summums d’inventivité, se résumant la plupart du temps à ce que l’on retrouve dans un MMO, c’est-à-dire partir à la recherche d’objets, tuer telle personne, récolter 15 graines, etc. Certaines d’entre elles sortiront quand même de l’ordinaire et de bien belle manière, vous plongeant dans des moments intenses de gunfight, d’autant plus intenses si vous les vivez en bonne compagnie, et dans des environnements parfois surprenant de beauté.