Test - Beat Cop - 21 jours chrono

«Pas qu’une histoire de donuts !» , - 4 réaction(s)

Le pixel art n’est pas prêt à disparaître de notre univers vidéoludique, voici encore un exemple avec Beat Cop, jeu développé par le studio polonais Pixel Crow avec qui l’on va retourner quelques années en arrière et retrouver les visages familiers de nos chers Starsky et Hutch ou encore Michael Knight et son acolyte motorisé. C’est en effet dans les 80’s que Beat Cop se déroule en mettant en scène le quotidien d’un agent de police qui doit faire régner l’ordre dans son quartier tout en essayant de laver son honneur.

Le flic, le mafieux et le gangster

Le jeu commence, la musique démarre et l’inspecteur Jack Kelly est appelé pour un cambriolage chez le sénateur. Malheureusement, il arrive trop tard et se retrouve piégé pour meurtre et vol. Rétrogradé comme simple agent de quartier, Kelly n’a que vingt et un jours pour prouver son innocence avant que son capitaine ne parte à la retraite. Chaque jour commence par le même rituel, le sergent fait son briefing et donne les objectifs de la journée, le tout ponctué d’interventions bien sarcastiques des autres agents. Cet humour, on le retrouve tout au long du jeu. C’est d’ailleurs l’une de ses grandes qualités, on est vraiment plongé dans un monde baigné dans la drogue, le sexe et l’alcool. Mais toujours dans un esprit humoristique qui ne se prend pas au sérieux et on sera aussi bien amené à faire les courses d’une femme âgée qu’à organiser le tournage d’un film pornographique. Cela fonctionne vraiment bien et on prend un plaisir fou à avancer dans l’histoire.

Pas toujours facile de faire régner la loi

Il ne faut cependant pas oublier que l’on incarne un agent de quartier et donc veiller à ce que l’ordre règne dans le quartier. Pour ce faire, Kelly est comme tout bon policier américain armé d’un pistolet mais celui-ci ne sera pas sorti très souvent (deux fois au total). La véritable arme de ce bon Jack Kelly c’est son carnet de contravention (eh oui !). En effet, le principal objectif que donne le sergent à chaque briefing est de dresser un certain nombre de contraventions parmi : stationnement, phares ou pneus. Ces contraventions amènent à un autre élément du jeu, à savoir l’alignement moral du héros. En effet, certains conducteurs vont tenter de convaincre notre agent de ne pas leur dresser le PV en échange d’un petit pot de vin. On peut ainsi choisir de rester un policier intègre ou de devenir un ripoux (visible via une barre de karma). Mais ce n’est pas le seul choix moral possible ; lors des patrouilles quotidiennes, deux autres groupes viennent nous demander de l’aide. Il s’agit de la mafia italienne et du gang afro-américain (les deux sont caricaturés avec l’humour propre au jeu). Évidemment, aider l’un aura un effet négatif sur l’autre (les deux ayant un effet négatif sur votre karma policier) et il faudra donc bien choisir sur quel pied danser. L’impact de vos choix est bien réel, ceux-ci orientant la fin du jeu obtenue. Beat Cop dispose en effet de fin multiples (dont une secrète avec un succès au bout) et de game over, le tout dépendant des choix faits pendant les vingt et un jours.

Pixel Groove

Mettre des PV n’aura plus aucun secrets

Visuellement, Beat Cop est magnifique. Le pixel art est superbement réalisé et le quartier fourmille de détails. On prend du plaisir à regarder les civils vaquer à leurs occupations comme ce métalleux en plein headbanging par sa fenêtre ou ce chat chassant les pigeons. L’ambiance est là, on est immergé dans les 80’s de par les musiques entrainantes et les nombreuses références à la pop culture de ces années-là. C’est beau, c’est drôle et on ne voit pas le temps passer durant les quelques heures nécessaires pour venir au bout du jeu. Et on se dit pourquoi ne pas rembobiner l’histoire de quelques jours pour obtenir une fin différente. Côté succès, ils sont au nombre de 32, simples, ils ne demanderont qu’à recommencer certaines journées pour faire des choix différents. Encore un point positif, on retrouve l’humour si cher à Beat Cop jusque dans ses succès, certains seront des références directes à la pop culture quand d’autres seront décrits avec ce ton sarcastique présent dans l’aventure.

Bilan

On a aimé :
  • L’ambiance 80’s
  • L’humour omniprésent
  • C’est beau
On n’a pas aimé :
  • Eh bien… rien
Fais-le, allez fais-le, fais-le !

Fan des séries policières et des années 80 ? Alors Beat Cop est un must have ! Son humour et sa caricature de la police sont très plaisants à lire. Le fil rouge de l’histoire est prenant, on a envie de savoir ce qui a été volé chez le sénateur et par qui, tout en essayant de racheter l’honneur perdu de Jack Kelly. Le jeu est beau, il est soigné et on sent qu’il a été fait avec passion. Enfin, pour reprendre les mots de Pixel Crow : faites la loi, une contravention à la fois !

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Beat Cop

PEGI 18 Violence

Genre : Action

Editeur : 11 bit studios

Développeur : Pixel Crow

Date de sortie : 05/03/2019

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows, Nintendo Switch

4 reactions

tomzati

26 avr 2019 @ 13:00

Il me plait bien celui là merci pour le test. Après je crois que je vais attendre une promo (ou l’entrée dans le GP) parce que 15€ pas envie non.

Basterd

26 avr 2019 @ 13:14

Bonjour, le jeu est il traduit en français ? Merci

CrazyBananax

Rédaction

26 avr 2019 @ 13:17

@Basterd Oui le jeu propose une traduction française pas de soucis :)

Basterd

26 avr 2019 @ 14:57

Merci pour la réponse @CrazyBananax