Preview - Alone In The Dark

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Prévu pour fin juin, Alone In The Dark s’est offert à nous l’espace de quelques dizaines de minutes en présence de David Nadal, Directeur du studio Eden Games, et d’un développeur qui nous présentait le jeu. Voici nos premières impressions.

Avec ce cinquième opus de la série Alone In The Dark, les développeurs nous ont confié vouloir moderniser un peu la série. On sait maintenant qu’il y aura une histoire de voyage dans le temps, et on commence la partie dans la peau d’un homme à moitié endormi, avec une vue à la première personne uniquement. Le tout début du jeu est assez dirigiste, l’ambiance se pose : le personnage qu’on contrôle est un peu dans les vapes, la vue est trouble (quand on cligne des yeux, ça permet de désembuer l’écran quelques instants) et ce n’est que quelques minutes plus tard qu’on découvrira le visage de notre avatar.

Quelques cinématiques interactives seront bien-sûr là pour nous dévoiler petit à petit l’intrigue du jeu, et elles seront même essentielles pour comprendre le tout. L’idée d’Alone In The Dark, c’est que le jeu est découpé en plusieurs épisodes (il y en a 8 en tout), à la manière d’une série télévisée comme Lost ou Prison Break. Les épisodes comportent leur lot de découverte de nouveaux personnages, rebondissements et chaque fin d’épisode sera caractérisée par un suspense qui donnera envie de continuer.

On nous a dit que 2/3 des joueurs ne finissaient pas leurs jeux. Les développeurs ont donc utilisé complètement le concept d’épisodes en laissant la possibilité aux joueurs de passer les étapes qu’on veut si on est bloqué par exemple. Toujours dans l’optique de la série, on peut à tout moment accéder au menu du jeu qui se présente sous la forme d’un menu DVD. On peut ainsi revenir en arrière dans l’histoire ou bien aller au checkpoint suivant par exemple. A noter aussi que chaque début d’épisode sera ponctué d’une vidéo « previously » présentant les points forts de l’épisode précédent, là encore comme dans les séries citées.

Bon tout ça c’est pas mal mais je suis sûr que vous attendez maintenant de savoir ce qu’on a vu du gameplay en lui même non ? Eh bien on a pu voir d’abord le fonctionnement du feu et la manière dont il peut se propager. Élément essentiel du jeu, le feu pourra aussi bien être un ami qu’un ennemi puisque prisonnier des flammes, les blessures que subit notre personnage deviennent très vite irréversibles. On a donc pu voir le tout début du jeu avec un grand bâtiment qui prend feu et qui s’effondre petit à petit. Il faut le dire, le rendu de cet élément est vraiment bien foutu, aussi bien en terme de graphismes qu’au niveau de la manière dont il se propage. Textures dignes d’une console actuelle, bande son qui colle bien à l’action, physique des éléments intéressante, Alone In The Dark est bien la grosse production attendue qu’on a devant nous.

Il faut savoir que chaque objet a droit à différents états de décomposition, et que si le feu commence à se propager dans la pièce, mieux vaut trouver au plus vite un extincteur pour se frayer un chemin et trouver une issue. Dans la phase avec le bâtiment en feu que nous avons pu voir, le joueur était vite encerclé par les flammes et l’extincteur était à ce moment notre meilleur ami. Le toit commençait lui aussi à prendre feu, de même que les objets à proximité, et très vite les murs ont commencé à s’effriter, les objets croulaient sous la puissance des flammes, l’ambiance était bien retransmise.

Dans Alone In The Dark, il n’y a pas de barre de vie. C’est au joueur de contrôler de temps en temps l’état de son personnage. On a par exemple pu voir le joueur baisser la tête et s’apercevoir qu’il était blessé à la cuisse. Il faut alors cicatriser la plaie dès que possible et la soigner avec par exemple un spray ou un bandage qu’on trouvera dans une armoire de la maison. Au niveau de l’inventaire, c’est comme ce qu’on a pu voir dans les vidéos. On peut à tout moment ouvrir sa veste (le jeu se met alors en pause quelques instants) et voir les objets qu’on possède. Tout est bien intégré, le système semble intuitif et c’est bien foutu, en plus de rentrer encore plus dans le personnage contrôlé.

Un peu plus tard, on s’échappera de l’immeuble par la façade, accroché par la force de ses bras à ce qui se présente devant nous, au dessus du vide et avec des morceaux de murs enflammés qui nous tombent dessus. Là encore, les différents scripts ne font que renforcer l’ambiance et la fuite devient plus spectaculaire, et plus stressante. Une fois échappé de tout ça, on a assisté à une séquence en véhicule dans la ville qui est complètement dévastée en temps réel par d’étranges phénomènes. Il fallait atteindre au plus vite un endroit à peu près sûr sur une route semée d’embûches. Des cratères se forment sur la route, des briques tombent des immeubles avoisinants et des pans de murs entiers viennent se briser contre le sol, parfois à quelques mètres de nous. Il faut donc éviter tout ça, tout en avançant puisque la route se soulève derrière nous, prête à nous engloutir dans les profondeurs de la ville. On doit donc trouver le bon chemin, et vite si possible. C’est très cinématographique, scripté mais une fois encore, le tout ne fait qu’améliorer l’ambiance qui se dégage.

Bonne nouvelle, on va bien trouver une sortie, la mauvaise, c’est que c’est à Central Park qu’on atterri. Pourquoi une mauvaise ? Disons que le parc n’est pas spécialement fréquenté par des gens recommandables. C’est là qu’on découvrira le cœur du jeu, l’intrigue principale et les premiers monstres. Central Park a pour l’occasion été reproduit à l’identique avec une aire de jeu qui fait donc 4 km² et on peut aller où on veut nous dit-on. On fait donc la connaissance des premiers monstres, et c’est bien beau de leur coller des gros coups de latte dans tous les sens mais pour les faire disparaître, il faudra à tous prix les brûler, sinon ils pourront se relever. Le développeur a par exemple saisi une bouteille de liquide d’inflammable, l’a déversée sur les cadavres des alentours et y a mis le feu avec son briquet. Pratique et efficace. Comme annoncé, on peut aussi combiner plusieurs objets entre eux pour varier les plaisir. Une bouteille remplie d’essence, un chiffon et un briquet serviront par exemple à faire un cocktail molotov qu’on pourra balancer sur une bonbonne de gaz qui explosera.

La présentation s’est arrêtée là, nous avons donc pu voir le tout début du jeu, quelques unes de ses possibilités et on peut dire que tout ça s’annonce prometteur. Les possibilités de gameplay semblent nombreuses et diverses, on espère maintenant que tout ça sera bien intégré dans le jeu et utilisé de la bonne manière pour avoir un jeu cohérent et fun à jouer. Il ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’à la sortie du jeu à la fin du mois de juin maintenant.

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Alone in the Dark 5

Alone in the Dark 5

Genre : Survival Action