Test - The Wanderer : Frankenstein’s Creature

«Le jeu dont vous êtes le héro» , - 1 réaction(s)

Tout le monde connaît le classique littéraire de Mary Shelley maintes fois adapté au théâtre ou au cinéma. Arte France et Belle Game nous livrent ici un regard neuf sur le mythe du docteur Frankenstein. Il nous est proposé de vivre l’histoire sous un autre angle en incarnant la Créature, ce vagabond sans mémoire ni passé dont le corps a été créé de toutes pièces. Son esprit vierge, ignorant tout du Bien et du Mal, sera-t-il suffisamment armé pour faire face aux joies et aux tourments de notre vaste monde ?

Réveil embrumé

Notre histoire débute au sein du laboratoire qui nous a vu prendre vie. Notre esprit embrumé limite notre perception et c’est avec quelques difficultés que nous faisons nos premiers pas dans l’aventure. Qui sommes-nous ? Que ressentons-nous ? Quel est notre but ? Nos premières actions se font à tâtons. Nous sommes alors confrontés à nos premiers choix qui forgeront notre être et nos sentiments.

Cette introspection débute comme une page vierge au sens propre comme au figuré. En effet la direction artistique très originale s’inspire des toiles du 19ème siècle et autres aquarelles. A nous d’en “peindre” l’atmosphère en l’inondant de notre bonté lumineuse ou au contraire en laissant parler notre côté sombre. Bien que la trame principale suive son cours, nos choix ont des conséquences. Ainsi, que nous soyons ombre ou lumière, les intéractions avec les personnages que nous rencontrons sont différentes. Notre aventure peut également se conclure de diverses façons, ce qui offre une vrai rejouabilité.

Pour ouvrir cette œuvre à un large public, le gameplay est très épuré. Quelques puzzles jalonnent notre exploration mais ils ne présentent aucune difficulté. De plus, toutes les intéractions proposées s’affichent à l’écran en nous rappelant quelle touche presser.

Un condensé d’art

Nous évoquions plus haut la direction artistique mais le jeu est en fait un condensé d’art. D’abord au niveau de son écriture et des différents choix influençant l’aventure ou ses conclusions. Comme dans les livres dont vous êtes le héros, nous pouvons vivre et revivre notre exploration sans nous lasser. D’autant que plusieurs fins sont à découvrir, dont l’une plutôt originale.

Le sound design est également un petit bijou. Les développeurs conseillent de jouer avec un casque et nous ne saurons que vous inciter fortement à le faire. Non seulement l’ambiance sonore est très immersive mais la bande son joue un vrai rôle de narration. La musique nous transmet réellement les émotions de notre personnage. Nos choix et leurs conséquences se reflètent également dans cet univers musical.

La poésie générale du jeu nous a réellement touchée et l’on comprend mieux pourquoi le soft a été nommé à de multiples reprises.

Testé sur Xbox Series X.

Bilan

On a aimé :
  • La bande son immersive
  • Le travail d’écriture
  • La direction artistique originale
On n’a pas aimé :
  • On cherche encore
Une oeuvre d’Art vidéoludique

Le titre est un vrai coup de cœur. Sa direction artistique très inspirée, la richesse de sa narration et son sound design immersif en font un vrai chef d’œuvre. Malgré une aventure parcourue en moins de deux heures, le jeu propose une réelle rejouabilité. Il se savoure sans faim, comme un long métrage dont vous êtes le héros. Belle Game et Arte France signent là une très jolie relecture du classique de Mary Shelley.

Accueil > Tests > Tests Xbox One

The Wanderer : Frankenstein’s Creature

Genre : Aventure/Réflexion

Editeur : Hidden Trap

Développeur La Belle games

Date de sortie 16/03/2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, Nintendo Switch

1 reactions

avatar

Madness7

29 mar 2022 @ 10:27

On cherche encore

Le gameplay ?...