Test - Dreamscaper - Les cauchemars ne sont que des rêves

«Voyage dans le subconscient» , - 0 réaction(s)

Après une sortie en août 2021 sur PC et Nintendo Switch, Dreamscaper a rejoint l’écosystème Xbox et directement le Game Pass le 3 février 2022. Développé par Afterburner Studios, une petite équipe nord-américaine, le titre se présente comme un nouveau die and retry. Face à une concurrence féroce, les créateurs, ayant travaillé sur les franchises renommées de NBA 2K et Gears of War, ont-ils réussi à démarquer Dreamscaper des autres jeux du genre ?

Mourir dans les rêves…

Comme beaucoup, Cassidy a joué à la PS1

Le jeu commence alors que nous rêvons, mais ce rêve se transforme rapidement en cauchemar quand un monstre surgit de nulle part pour nous attraper la jambe. Nous nous réveillons en sursaut pour découvrir que notre personnage est une jeune fille nommée Cassidy. Dix ans plus tard, nous retrouvons notre héroïne, devenue jeune femme, emménageant dans son nouvel appartement dans la ville de Redhaven. Après un didacticiel très rapide sur la prise en main des combats, notre héroïne s’endort et l’aventure commence véritablement !

Combat en vue !

Comme dans tout die and retry, nous avons à notre disposition un arsenal de différentes armes au corps à corps et à distance, mais aussi des boucliers et des pouvoirs. Les boss sont d’entrée visibles sur la minimap, ce qui nous permet de parcourir toutes les zones de fond en comble afin d’améliorer notre arsenal en vue du grand combat final. Le tableau des résultats est présenté dans un livre à la fin de chaque niveau ou partie et nous propose de consulter plusieurs informations comme la durée passée dans le niveau, les boss ignorés, les dégâts infligés et reçus, ainsi que notre progression totale dans le jeu. Dreamscaper est composé de deux univers entremêlés : le monde d’éveil et celui des rêves. Dans le premier, Cassidy y découvre de nouveaux lieux, personnages et activités. Les progrès réalisés permettent ainsi de se débarrasser plus facilement des ennemis parcourant ses cauchemars grâce à de nouvelles compétences et améliorations. Dans le monde des rêves, il est possible de trouver divers items comme des étincelles ou des souvenirs, qui permettent d’améliorer notre panoplie, mais aussi d’engager des conversations plus poussées avec les personnes découvertes dans la vie réelle de notre héroïne. C’est un cercle bénéfique qui nous entraîne à découvrir toute l’histoire et la personnalité de Cassidy.

... pour renaître dans sa vie

Des graphismes soignés

Chaque jour la jeune femme va améliorer ses relations avec les personnes rencontrées, ce qui permet de papoter et de découvrir les intérêts de chacun. Nous gagnons alors de l’influence qui permet d’acquérir de puissantes améliorations dans le monde des rêves.

Concernant la prise en main, contre toute attente, elle demeure parfaite. Notre personnage réagit immédiatement à nos sollicitations, et ce même quand nous sommes entourés par de nombreux ennemis et devons enchaîner plusieurs attaques rythmées. Le travail apporté par le studio est vraiment de bonne facture. De plus, il est à noter que pour un die and retry, le jeu reste assez simple. Après quelques heures de jeu, il est assez facile de passer un niveau, sans même avoir été touché par un ennemi, contrairement aux jeux du même type, comme Hadès ou Curse of the Dead Gods, qui demandent beaucoup plus de concentration. Finalement, les principaux griefs que l’on peut reprocher à Dreamscaper sont une redondance trop prononcée des niveaux et un bestiaire assez pauvre, qui ternissent l’expérience. Il faut compter une trentaine d’heures pour finir le jeu, ce qui est acceptable.

La bande-son colle parfaitement au jeu, que ce soit lors des promenades dans le monde d’éveil ou lors des combats rythmés face aux boss. Même après plusieurs heures, on ne se lasse pas des notes envoûtantes du jeu. La direction artistique quant à elle est somptueuse. Le choix des couleurs, les petits détails ici et là sont très beaux, et il n’est pas rare d’admirer le décor après un combat.

Testé sur Xbox Séries X

Bilan

On a aimé :
  • L’histoire de Cassidy
  • Le nombre de pouvoirs/objets utilisables
  • La direction artistique
  • La prise en main
On n’a pas aimé :
  • Le bestiaire assez pauvre
  • La redondance des niveaux
La vie d’une rêveuse

Cassidy nous entraîne au travers de ses cauchemars dans une belle histoire. Malgré le fait que le bestiaire soit assez pauvre, la direction artistique et la prise en main font vite oublier ce détail. Les armes, pouvoirs et objets pour vaincre nos ennemis sont au contraire très variés, et c’est avec plaisir que l’on change au fil des parties son inventaire de combat. Le gros point noir demeure la redondance des niveaux, même si cela est indispensable pour découvrir toute l’histoire de notre jeune héroïne. Dreamscaper est somme toute un bon jeu, où l’on prendra du plaisir aussi bien manette en main qu’avec les yeux

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Dreamscaper

PEGI 12

Genre : Action

Editeur : Freedom Games

Développeur : Afterburner Studios

Date de sortie : 3 février 2022

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 4, PC Windows, Nintendo Switch