Il y a presque deux ans, le studio français neko.works se lançait dans le développement d’un RPG à l’ancienne sous format épisodique malgré l’échec d’une campagne Kickstarter. Après un premier épisode correct mais qui présentait quelques défauts, Light Fairytale Episode 2 arrive enfin sur nos écrans.
La douleur dans le froid
Pour bien comprendre tout ce qui va suivre, il est bon de se référer au test de l’épisode 1, car l’histoire de Light Fairytale Episode 2 reprend tout de suite après, avec le personnage d’Haru.
En résumé, après une chute spectaculaire, notre petit protagoniste se retrouve dans les Terres Profondes, où un froid glacial règne en permanence. Le climat n’est que neige et vent, et s’avère difficile à supporter pour notre héros, qui se verra sauver par un nouveau personnage.
Malheureusement, la suite de l’intrigue a bien du mal à décoller. En effet, on se retrouve lors de la première heure de jeu à répéter la même action sans cesse, à savoir allumer des points de chaleur puis revenir au village pour en activer d’autres, le tout dans des environnements qui se répètent encore, bien qu’un effort se ressent depuis le premier épisode. Le scénario ne s’emballe qu’après un mini donjon mais rien de bien transcendant.
On retrouve néanmoins des concepts assez sombres dans le sens où l’on apprend que les habitants des Terres Profondes sont des personnes exclues de la société, et sont en quelque sorte condamnés à mort. Heureusement, le tout est associé à quelques moments bien marrants pour contrebalancer l’ambiance pesante.
L’épisode 1 proposait par ailleurs deux scénarios, ce qui demeure le cas ici. Mais, contre toute attente, on ne retrouve pas Kuroko pour le second. Nous avons à la place un tout nouveau personnage introduit dans une histoire d’une durée de vie de… 5 minutes. On se demande encore l’intérêt d’avoir incorporé ce dernier, sachant que l’histoire d’Haru, qui elle ne dure que 3 heures, n’avance pas vraiment non plus, et c’est bien dommage, car il y a du potentiel derrière.
- Les goblins sont les principaux ennemis de cet épisode
Goblins en pagaille
Le système de combat du titre n’a que peu évolué, mais les changements apportés sont appréciables. Nous rappelons néanmoins que comme faisant suite au premier épisode, nous ne reviendrons pas dans les détails des mécaniques de combat, veuillez vous référer au test précédent pour cela.
À noter avant tout que la sauvegarde du premier épisode peut être transférée pour conserver les niveaux, objets et statistiques de la précédente partie. Il est bien sûr possible de lancer une toute nouvelle partie, où le jeu adaptera les stats des personnages pour que le déroulé de l’histoire se passe sans trop d’encombres.
On retrouve tout de même quelques modifications de la qualité de vie. En effet, pour la fureur par exemple, il est désormais possible de choisir le moment où l’utiliser en combat au lieu que celle-ci soit imposée lorsque la barre spéciale du personnage devient pleine. De nouvelles attaques font également leur apparition, sous forme d’orbes d’invocation. Comme dans les Final Fantasy rétros, on se retrouve face à des cinématiques bien sympas lorsqu’elles sont utilisées.
La stratégie, contrairement au premier épisode, trouve un petit peu plus sa place ici. Certains boss proposent des phases qui demandent d’adapter son style de jeu, sous peine d’échouer, le tout avec des musiques dans le ton.
Néanmoins, on retrouve toujours le même problème originel, celui du format épisodique. Difficile derrière ce choix d’édition de mettre en place des tactiques plus complexes car l’on avance que trop peu. Malgré la possibilité de modifier son équipe en choisissant les coéquipiers qui nous accompagnent, il faudra sans doute attendre à minima l’épisode 3 pour en voir plus à ce sujet, bien que cet aspect du gameplay soit déjà très positif.
Test réalisé sur Xbox One.