Test - Call of Duty : World at War

«Retour dans la seconde guerre mondiale» , - 0 réaction(s)

A peine un an après l’excellent Call of Duty 4 : Modern Warfare, Activision remet le couvert avec Call of Duty : World at War. Pour réussir un tel coup, ce n’est pas Infinity Ward qui a été mis sur le projet mais Treyarch, autre studio d’Activision qui s’était occupé du troisième opus de la série et du récent (et moyen) James Bond : Quantum of Solace. C’est donc à des habitués des FPS que nous avons affaire et même si Call of Duty 4 avait changé de cap avec une histoire moderne, on retourne cette fois dans la Seconde Guerre Mondiale !

Infinity Ward nous avait développé une petite bombe vidéoludique l’année dernière avec Call of Duty 4 : Modern Warfare et, acclamé par la critique, on aurait pu croire que la série allait définitivement changer de voie. Que nenni, on se retrouve une nouvelle fois en pleine Seconde Guerre Mondiale et avouons-le, cette décision d’Activision a pour le moins surpris. Les plus sceptiques ont alors eu peur pour la série en voyant que c’était Treyarch qui s’occupait de ce nouvel épisode, mais nous allons très rapidement voir que le studio de développement a bien pris du galon.

Une recette qui fonctionne toujours

On commence la campagne du jeu avec une séquence qui donne le ton : on incarne un prisonnier des forces japonaises qui assiste à une exécution devant ses yeux et on se fait rapidement libérer par les marines. On est sur l’île japonaise de Makin en août 1942, il fait nuit, l’ambiance est plutôt pesante et on sent que ce nouvel épisode ne nous cachera rien des atrocités de la guerre. Cette impression d’épisode plus noir se confirmera par la suite avec des séquences vidéos nous montrant des extraits de documentaires pendant les transitions entre les différentes missions.

Une fois libéré, on prend l’arme qu’on nous offre et on entre tout de suite dans le feu de l’action avec ce qui fait la caractéristique de la série, à savoir des coups de feu de partout, des balles qui fusent, des cris, bref, cette ambiance qui nous immerge dans l’action comme rarement. Et plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte que Treyarch a quand même fait du sacré bon boulot. Certes Infinity Ward est passé avant mais Treyarch a parfaitement compris et assimilé ce que COD 4 avait réussi à faire passer en termes d’expérience de jeu. On retrouve ainsi des missions excitantes, mouvementées, remplies d’action et bien réalisées. Mais tout ça a un coût : le jeu est scripté, et ça se remarque peut-être même plus que dans son prédécesseur. En clair, on aura souvent affaire à des vagues d’ennemis qui arriveront sur le front devant nous et tant qu’on n’aura pas passé un certain point de passage invisible, ils continueront souvent d’arriver. Si on se contente donc de rester derrière son petit tas de sacs de sable, on aura alors cette impression que ça n’en finit jamais, et il faudra prendre le risque d’avancer, quitte à être quelques secondes sous le feu de l’ennemi, pour passer à la prochaine étape. C’est parfois frustrant mais c’est néanmoins le prix à payer pour que l’aventure du jeu soit de bout en bout aussi intense, avec en plus de ça des bruitages et thèmes musicaux qui soutiennent bien l’action.

Accueil > Tests > Tests Xbox 360

Call of Duty 5 : World at War

Genre : FPS

Éditeur : Activision

Développeur : Treyarch

Date de sortie : 14/11/2008