Le conflit entre l’Ukraine et la Russie a débuté il y a presque deux semaines et les actions de soutien comme les sanctions n’en finissent plus de tomber. Au-delà des entités politiques, de nombreuses entités commerciales s’opposent ouvertement à l’invasion lancée par Vladimir Poutine en bloquant notamment l’accès à de nombreux services à la population russe. Après avoir vu EA, CD Projekt Red ou encore Microsoft agir de la sorte, deux nouveaux géants de l’industrie vidéoludique rejoignent le mouvement.
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Take-Two et Ubisoft bloquent la vente et l’accès à leurs jeux/services en Russie et en Biélorussie
C’est donc en ce début de semaine que le géant Take-Two a officialisé son intention de stopper les ventes, l’accès aux services du groupe et la livraison de logiciels et d’assistance en Russie et en Biélorussie. Alan Lewis, vice-président de la communication d’entreprise de Take-Two Interactive, s’est exprimé auprès de nos confrères de PC Gamer.
« Nous avons observé les récents événements en Ukraine avec inquiétude et tristesse. Après une importante réflexion menée la semaine dernière, nous avons décidé d’arrêter les nouvelles ventes, les installations et le support marketing à travers tous nos labels en Russie et en Biélorussie pour le moment. »
C’est ensuite Ubisoft qui a décidé de suivre le même chemin en appliquant des sanctions similaires en Russie et en Biélorussie, mais aussi en aidant ses employés basés en Ukraine. Ubisoft a notamment collecté des fonds exceptionnels dédiés aux employés ukrainiens afin qu’ils puissent quitter le pays et voyager vers une zone sûre. Ubisoft a déclaré :
« À la lumière de la tragédie en cours en Ukraine, nous avons décidé de suspendre nos ventes en Russie. Ubisoft a fourni à tous les membres de l’équipe en Ukraine des fonds supplémentaires pour les aider à couvrir les coûts exceptionnels tels que ceux liés à leur voyage et à leur relocalisation. Ubisoft prend clairement la sécurité de ses employés ukrainiens extrêmement au sérieux. »
Les prochains jours seront peut-être marqués par l’arrivée de nouveaux acteurs dans ce mouvement, mais pour le moment, les sanctions économiques, culturelles et sociales visant à isoler la Russie du reste du monde semblent n’avoir qu’un faible impact sur les décisions de Vladimir Poutine. Affaire à suivre de près.
