Il y a peu, nous évoquions le fait que Phil Spencer souhaitait voir débarquer plus de jeux solo dans son écosystème. Que ce soit sur les consoles Xbox avec les Xbox Series X et Xbox Series S ou directement dans le Xbox Game Pass désormais accessible via xCloud, les jeux exclusifs définissent avant tout une image de marque.
C’est une nouvelle fois dans les colonnes de Gamereactor que Phil Spencer s’est exprimé au sujet des fameuses exclusivités, leur intérêt à long ou court terme, et le fait qu’il préfère ouvrir son écosystème au plus grand nombre.
L’engouement pour le gaming plus fort que pour les exclus
Si on sait qu’elles sont très importantes, les exclusivités ne sont pas utilisées de la même façon entre les constructeurs. Pour Phil Spencer, le rapport aux exclusivités est ainsi forcément très différent depuis que la marque Xbox s’est exportée sur PC ainsi que sur Android. Selon lui, l’excitation pour le jeu vidéo dans sa globalité est plus forte que pour les jeux exclusifs :
L’excitation pour le jeu vidéo est plus grande que l’excitation pour les jeux exclusifs. Surtout en ce moment avec la Covid-19.
Il explique que forcément, les exclusivités sont un véritable moteur pour la vente de consoles et leur image à court terme. Mais il est pour lui plus important de rendre ces exclusivités accessibles au plus grand nombre en ouvrant son écosystème.
L’important c’est de jouer sur Xbox
Si proposer ses jeux sur divers supports réduit l’impact des exclusivités sur une machine cible, Phil Spencer préfère compter le nombre de joueurs Xbox et rappelle la façon dont lui et ses équipes évaluent leur succès.
Notre but premier au sein de l’équipe, et comment nous nous évaluons, c’est de savoir combien de gens jouent sur Xbox. Et quand on dit « jouer sur Xbox » on ne parle pas des consoles Xbox. Ça veut dire quelqu’un qui se connecte et joue au sein de notre écosystème, que ce soit à un jeu first ou third party. Et ça peut être sur un smartphone Android, une Switch ou un PC.
La stratégie de la marque est donc une nouvelle fois on ne peut plus claire en ce qui concerne les exclusivités. Avec une approche moins conservatrice que la concurrence, l’homme prévoit de récolter le fruit de son travail sur le long terme. Il nous tarde dans les tous les cas de voir ce sur quoi travaillent les studios first-party.