Peu de temps après la sortie de sa première -et réussie- extension, Borderlands accueille l’Underdome de Mad Moxxi. Une deuxième extension affublée d’un nom barbare certes, mais vu le soin apporté par les gars de Gearbox à leur jeu, on ne se faisait pas de soucis sur ce qu’allait nous proposer Mad Moxxi et son Underdome. Et pourtant...
Mad Moxxi, ce nom ne vous fait penser à rien ?
Et si je vous dis Mad Max ? Et bien bravo vous avez trouvé ! Il faut évidemment regarder du côté du dôme du tonnerre du troisième épisode et vous aurez, plus ou moins, l’intégralité de ce que vous propose cette extension. Mad Moxxi ne ressemble pourtant pas à Tina Turner, il faut plutôt regarder du côté de la muse du Joker, Harley Quinn tant soit au niveau vestimentaire qu’au niveau de son caractère. Mad Moxxi est folle, folle mais surtout elle est la présentatrice vedette de l’Underdome, arènes monstrueuses dans lesquelles on s’entretue dans la joie et la bonne humeur. Enfin, où l’on s’entretue surtout en fait.
Du combat en arène c’est tout ?
Émeute dans l’Underdome de Mad Moxxi ne propose effectivement qu’un simple mode de jeu à Borderlands. Un mode de jeu qui rappellera nos plus belles heures de baptême du feu dans Halo ODST ou du mode Horde dans Gears of War 2. Comme ces illustres référents, on devra faire face à plusieurs vagues d’ennemis successives ; des vagues animales, des vagues armées, des vagues de boss et j’en passe. Entre chaque vague, on aura la possibilité pendant un court laps de temps de récupérer armes et munitions, avant de remettre ça. Et comme ces illustres référents, ce sera plutôt le mode online et la coopération entre les joueurs qui seront à l’honneur, poussant de ce fait à privilégier les équipes mixtes et les compétences d’appui. C’est peu mais cela vous réservera pas mal de sueurs froides, d’engueulades et de stress pour de nombreuses parties, surtout que la difficulté est au rendez-vous. L’Underdome n’est pas pour les gonzesses, ou du moins pas celles qui ne sont pas bien accompagnées et bien armées.
Côté durée de vie, tout comme les modes sus nommés de Gears of war 2 et de Halo ODST, elle est quasiment illimitée si l’on se prend au jeu des vagues successives d’ennemis à repousser. Même si on ne dispose que de trois arènes, elles sont suffisamment bien agencées pour tenir en halène les plus téméraires. Si vous n’êtes pas du genre à aimer vous enfermer dans des cages, aussi grandes soit-elles, pour flinguer du barbare et autres bestioles, alors comptez à peu près 4 heures pour faire le tour des quêtes proposées, un peu moins si vous êtes bien secondés.
C’est joli la guerre
Un simple mode de jeu certes, mais Gearbox nous offre là aussi un environnement réalisé avec soin et avec goût. Les trois arènes proposées sont grandes et très bien agencées. Les coulisses de l’Underdome sont aussi très agréables à l’œil en plus de proposer des services bien utiles comme une banque d’armes pour mettre en sureté votre collection de revolvers/shotguns/mitrailleuses/etc. uniques ou ceux sur lesquels vous vous êtes attachés au cours de votre progression. Pour un sentimental comme moi, j’ai trouvé cet ajout très important. Mais je suis un gros sentimental aussi. Outre l’aspect visuel très réussi et débordant à nouveau de clins d’œil et d’éléments amusants, on appréciera tout particulièrement l’excellent environnement sonore accompagnant l’Underdome. La musique y est géniale, un mix techno pop hypnotique nous longeant dans une frénésie de massacres, les commentaires de Mad Moxxi qui assiste aux ébats perchée en haut de sa tour sont croustillants, et les cris de la foule réagissant au moindre tir critique dans la tête galvanisent vraiment l’action.