- Les passages où l’on contrôle le Darkling ne sont pas assez nombreux...
Dans la case des regrets, outre l’absence totale de bonus (fini les artworks, vidéos, comics à collectionner, même si chaque niveau comportera des artefacts à trouver) et la disparition des phases d’exploration, on notera la mise en retrait des minions, les Darklings. Ces petits diables facétieux que l’on pouvait bouger à sa guise dans le premier épisode et qui avaient des capacités différentes sont remplacés par un seul comparse, au look improbable, plus important dans l’histoire certes, mais qui ne servira pas à grand chose au cœur de l’action. On pourra tout juste l’envoyer avec nos appendices égorger un adversaire.
- Chaque niveau se concluera par un affrontement contre un boss.
Seuls deux sous-chapitres, assez courts, nous permettront de diriger ce Darkling lors des seuls moments un peu originaux du jeu. Trop courts et trop peu nombreux pour ne pas être catalogués comme anecdotiques.
On enchaînera les niveaux sans passion. Et ce ne sera pas le mode coopératif jusqu’à 4, où l’on dirigera un personnage ayant une des aptitudes spéciales du Darkness dans des niveaux aussi peu inspirés qui sauvera le jeu du marasme. Sans l’aura du Darkness, sans la narration du reste du jeu et sans le charisme de Jackie, ce mode ne reprend que l’élément le plus faible et le moins inspiré de The Darkness 2. Même si on retrouve dans ce mode la possibilité de faire progresser son avatar avec des capacités modifiant les forces de vos camarades, les combats aussi violents et dynamiques soient ils lasseront très rapidement de par leur répétitivité. Il est fort probable qu’il sera rapidement déserté.
- Le décor du parc d’attraction est superbe.
Autant l’atmosphère du premier Darkness était lente, mélancolique et très sombre, autant celle du second se rangerait plutôt dans la case grand guignol et action à tout va. L’ensemble est soutenu par une ambiance sonore loin de la maestria et des violons du premier épisode mais plutôt dans l’orchestration dynamique sans réel travail mélodique. On retiendra toutefois la très bonne tenue des doublages français, bien travaillés, bien joués même s’ils sont en deçà de la superbe performance du doublage original. Les puristes seront contents d’apprendre qu’il sera possible de jouer en version originale sous-titrée français.
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