Dans le monde, à l’instar des phobies, il existe plein de fétichismes différents. Bondage, pédestre, aquatique, et bien d’autres. Si on devait s’amuser à coller des phobies et des fétichismes aux sociétés de jeux vidéo, pour Capcom, la phobie serait le changement. Son fétichisme serait non pas les combats, mais les zombies. Ils en mettent partout ! Et généralement ce n’est pas pour nous déplaire. Alors quand on nous annonce un Dead Rising 3 en exclusivité sur Xbox One (un juste retour des choses, vu que Dead Rising 1 était une exclu Xbox 360 à son lancement) et où la plus grande phobie de Capcom doit être abordée via son fétichisme favori, Stéphan, fétichiste du massacre de créatures en tout genre est tout content. Mais est-ce que les autres suivront cette mouvance ? Réponse après le Slash !
Sploush !
Dead Rising 3 met le joueur dans la peau de Nick Ramos, un tout jeune mécano dans la ville de Los Perdidos. Malheureusement pour lui, la ville a subi une infestation zombie d’origine inconnue malgré toutes les précautions, lois et autres traitements, dont une puce électronique préventive développée par la société qui vend le Zombrex. Nick se retrouve coincé dans une ville en quarantaine, littéralement infestée de cadavres ambulants, et saupoudrée de quelques types qui ont pété les plombs. Premier gros changement : le jeu se déroule en monde ouvert dans une ville toute entière. On se retrouve donc sur une surface de jeu bien supérieure à celle des précédents opus, et ce sans chargement en dehors de celles des événements scénaristiques. Deuxième gros changement : les zombies ont plein de potes. En effet, ce ne sont plus des petits groupes de 10 ou 20 zombies à aborder simultanément, mais littéralement des hordes de centaines de zombies qu’on devra massacrer d’une manière ou d’une autre pour se frayer un chemin.
De ce côté là, la Xbox One nous montre ce qu’elle a dans le ventre en affichant autant de personnages en mouvement en simultané. L’ensemble bouge plutôt bien en dehors de quelques très légers et courts ralentissements (baisses de framerate), pas vraiment méchants, mais perceptibles à de rares moments lorsque cette troupe de fans de recette du Nick à la bolognaise se fait rosser méchamment et dans des éclaboussures on ne peut plus jouissives. Alors certes, cette performance est toute relative, puisque le jeu n’est pas le plus beau de ce line-up de lancement. Ce n’est pas moche non plus, même si on aurait bien aimé que l’aliasing soit de l’histoire ancienne au lieu de gribouiller les contours de la plupart des éléments du jeu. Le troisième gros changement du titre vient du fait que la surface de jeu étant plus imposante que les précédents épisodes, le jeu offre la possibilité de conduire plein de véhicules, voire d’en combiner pour transformer par exemple une simple moto en rouleau à pâtisserie grand format et faire de la pâte à zombies tout à fait jouissive à « cuisiner ». Le dernier gros changement du jeu vient dans le gameplay qui a été revu sur de nombreux niveaux, mais forçant à s’habituer à de nouveaux réflexes. Rassurez-vous, on peut toujours réaliser le même type d’actions comme dans les précédents opus, mais chaque aspect s’est fait appliquer un lifting, voire une upgrade, pas vraiment de refus pour la plupart des cas.