Testeur : Boboxgamer
On le savait depuis Mai 2006, Lost Planet c’est bien. Mais est-ce qu’en 2007 c’est mieux ? En effet, c’est en ce début d’année que Capcom a décidé de sortir son second hit, avec la prétention de jouer dans la cour des grands et particulièrement dans celle de Gears of War. Pari réussi ?
Plus blanc que neige
Le décor est planté, Lost Planet vous emmène vers un dépaysement assuré sur EDN III, planète enneigée recelant de nombreux trésors, parmi lesquels la Thermo-Énergie. A l’instar du pétrole, les humains sont particulièrement friands de cette nouvelle énergie qui a eu la malheureuse idée de se trouver à l’intérieur de gros monstres appelés Akrids. Plusieurs factions se tirent donc sur la tronche pour en pomper le plus possible et éradiquer l’espèce. Parmi tout cela se trouve Wayne, le héros. On nous plonge dès le début dans l’ambiance : papa Wayne meurt en sauvant son fils et celui-ci n’a rien trouvé de mieux que de devenir amnésique. On passe donc les trois quarts du jeu à essayer de se souvenir de son passé, mais surtout, à vouloir venger son père ! Ce scénario d’une grande complexité est soutenu par des cut-scenes plutôt belles, mais pour la plupart bateau. Il faut dire que les personnages n’aident pas, entre certains dénués de charisme et d’autres au design sorti de nulle part... Des dialogues de meilleure qualité auraient-ils redressé le tir ? Le jeu est découpé en missions, 11 pour être précis, à la fin desquelles on aura droit à un peu plus de détails sur le scénario, qui après tout n’en a peut être pas besoin. 11 missions, c’est peu... sauf si c’est long ? Hé ben non. Vous passerez plus ou moins de temps selon votre façon de jouer mais il vous faudra en moyenne 6 heures pour en voir le bout. Attention ce chiffre se retrouve grandement augmenté si vous jouez avec une difficulté élevée ou encore si vous désactivez l’aide à la visée. Les nombreux secrets et succès viennent quant à eux rajouter quelques petites heures au titre qui en manque cruellement.
Un Gameplay qui fait froid dans le dos !
Lost Planet ne révolutionne pas le genre mais a le mérite d’avoir quelques systèmes bien à lui, parmi lesquels la fameuse T-Eng. Notre personnage possède un bras, au doux nom d’harmonisateur, puisant dans notre réserve d’énergie afin de nous soigner. A première vue pratique, ce choix se révèle être un fardeau pour son porteur. Vous devrez en effet constamment garder un oeil sur votre compteur d’énergie, pas des plus pratiques en plein combat... Cette jauge a tendance à descendre bien plus vite si vous comptez utiliser des armes à énergie mais surtout des Vital Suit, dont je parlerai un peu plus bas. Heureusement, la T-Eng ce n’est pas ce qui manque, ainsi tous vos ennemis en possèdent, vous en trouverez également en grande quantité dans des sortes de silos prévus à cet effet et dans des bornes placées aux endroits stratégiques. Alors bien sûr si il n’y avait que ça... mais c’est maintenant qu’interviennent les Vital Suit (VS), ni plus ni moins que des Mech miniatures, mais pas moins dévastateurs selon le type. Ils sont tous fièrement équipés d’armes lourdes, interchangeables selon vos envies. Ces engins se révèlent beaux, nombreux, mais surtout indispensables. Hélas, et j’en reviens à ce qui était dit précédemment, ils demandent beaucoup d’énergie et plus ils seront puissants, plus vous verrez votre barre se vider à une vitesse vertigineuse. Les robots prennent une place réellement importante dans le jeu à tel point qu’on passe plus de la moitié du temps avec eux. Mechassault n’a qu’à bien se tenir !