En ligne justement, après avoir religieusement saisi le code fourni avec le jeu neuf, on retrouvera exactement la même chose que pour l’édition 2011, avec des modes de jeu très classiques. Cela étant ce n’est pas vraiment une critique, puisque le résultat s’avère toujours aussi jouissif, avec de vraies batailles sur la piste, grisantes quand tous les joueurs essaient de conduire « propre », nettement moins intéressantes quand les fans de stock-car s’invitent dans la partie.
Au global, cela donne un contenu conséquent, mais peu varié : une petite mise à jour qui ne change pas grand-chose par rapport à l’année dernière. Pour l’année prochaine, suggestion d’Xboxygen : pourquoi pas des courses de légende sur des circuits qui ne sont plus aujourd’hui dans le championnat, et avec des voitures de différentes époques ?
Y’en a un peu plus, j’vous le mets quand même ?
On ne peut pas dire que cette version 2012 croule sous les nouveautés, mais il y en a tout de même quelques unes, et cela mérite qu’on s’y arrête. Au niveau de la réalisation du jeu, la mise à jour graphique est discrète, mais bien réelle, avec une impression d’ensemble légèrement plus nette et détaillée. Vous avez bien noté le « légèrement », il ne faut pas s’attendre non plus à un bond en avant. En même temps, le premier jeu, en 2010, était déjà d’un excellent niveau : cette version 2012 l’est donc tout autant, compensant les années qui passent par des détails graphiques ajustés.
Pour le reste, aucune différence, et donc une animation superbe retranscrivant très bien la sensation de vitesse (avec des baisses de frame-rate tellement rares qu’on ne les mentionne que par soucis d’exhaustivité), et surtout un environnement sonore assez génial qui donne l’impression de réellement se trouver au milieu des bolides en furie. La seule véritable avancée visible vient d’une nouvelle gestion des changements climatiques, plus précise, et avec des effets qui peuvent varier d’une portion du circuit à l’autre. Le résultat est plutôt probant. Pour le reste, les améliorations sont malheureusement trop mineures pour être vraiment significatives. Ainsi, l’IA se comporte mieux en course, étant compétitive sans pour autant tenter des manœuvres suicidaires, et faisant enfin des erreurs sous la pression. Mais dans le même temps, quand la pluie s’invite, cela n’influe pratiquement pas sur sa performance en course ! Et comme il pleut souvent, c’est un élément loin d’être négligeable.
D’autres défauts ont été un peu corrigés, mais pas jusqu’au bout. Si les pénalités semblent distribuées de façon un peu plus justifiée qu’avant, on continue d’avoir de nombreux cas où on se demande bien pourquoi on est invité à faire un tour aux stands. C’est d’autant plus compliqué avec cette nouvelle règle qui interdit de trop zigzaguer pour ne pas laisser passer un concurrent. On se retrouvera pénalisé parce qu’on se rabat trop vite, fermant la porte, ou parce qu’on change de trajectoire de façon trop brusque…Il faut un moment avant de prendre le coup pour éviter les pénalités. Par contre, si un accident survient, pas la peine d’attendre la Safety Car, elle reste bien au chaud.