Test - Halo : The Master chief Collection

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A l’heure des rééditions, remasterisations, remix, remises à niveau, re-merci-de-payer-à-nouveau-pour-un-jeu-ancien, Halo ne pouvait pas échapper au phénomène. La bonne nouvelle, c’est que de façon évidente, et pour une fois, l’ancienneté des jeux est compensée par un contenu gargantuesque, ainsi que par quelques vraies nouveautés qui donnent une furieuse envie aux amateurs de la saga de remettre le couvert. Seulement eux, ou également les joueurs qui n’ont pas eu la chance de découvrir les aventures de Master Chief au fil du temps ?

Par quoi on commence ?

Pour réaliser ce test, j’ai eu la chance de bénéficier de l’assistance d’un jeune joueur découvrant la saga (mon fiston, tout à fait d’accord pour un tel « boulot »). C’est ensemble que nous avons parcouru les niveaux des 4 jeux présents, ce qui va être le fil conducteur de mon compte rendu. Avec mon regard de vieux joueur ayant découvert la Xbox avec Halo CE, je vais surtout m’intéresser au contenu, à sa valeur ajoutée par rapport aux jeux d’origines, ainsi qu’à la façon dont ont vieilli ces jeux. En effet, cette compilation est presque un documentaire sur l’évolution de la saga, soulignant à quel point, tout en gardant une ligne directrice, les jeux sont différents les uns des autres. C’est d’ailleurs ce qui fait que bien des joueurs ont leur petit favori, et détestent certains épisodes. Par ailleurs, je vais pouvoir également rendre compte de la façon dont ces jeux, parfois anciens, sont perçus par un jeune joueur d’aujourd’hui. Sur chaque titre, nous nous sommes essayés au solo et au coop, dans plusieurs niveaux de difficulté, mais aussi bien entendu au multi.

Ce qui saute immédiatement aux yeux quand on lance le jeu, c’est le soin évident apporté à l’ensemble

Malgré le contenu énorme de la galette, on peut regretter de ne pas avoir tous les jeux. Reach et ODST sont les grands absents, même si le fait que Master Chief ne soit pas dans les jeux justifie très logiquement qu’ils ne soient pas là. Dommage, car ces titres participent aussi à l’évolution de la saga, et auraient mérités d’être réévalués (en particulier ODST, rejeton peu considéré malgré des qualités qui en auraient fait un très bon candidat dans le cadre d’une compilation).

Halo CE anniversary

Ce qui saute immédiatement aux yeux quand on lance le jeu, c’est le soin évident apporté à l’ensemble. Ce n’est pas un simple empilage de jeux balancé en pâture au public : il est clair que Microsoft a bichonné son héros emblématique. L’incroyable musique qui colle à la peau de la série nous met de suite dans l’ambiance, et nous accompagne jusqu’à une interface d’une simplicité dont on devrait s’inspirer plus souvent ! Par onglet, on va choisir comment on veut jouer (campagne, multi…), puis on sélectionne son jeu. Cerise sur le gâteau et cri de bonheur pour tout fan de Halo qui se respecte, on peut accéder à tous les niveaux dès le départ. Donc oui, vous pourrez attaquer immédiatement par le cartographe silencieux, et sa mythique scène de débarquement sous une des musiques les plus épiques jamais écrite.

Halo Combat Evolved, les origines

L’histoire d’Halo est à la base très simple, ce sont les humains qui luttent contre les Covenants, une race agressive et fanatique. Le vaisseau Pillar of Autumn se fait attaquer près d’une mystérieuse structure : Halo. Master Chief, accompagné de la délicieuse IA Cortana, débarquent sur l’anneau, et découvrent (après moult aventures) que Halo est bien plus qu’un simple satellite. Avoir affaire aux Covenants était déjà compliqué, alors quand arrivent les Flood, une troisième race encore plus agressive et dangereuse, la situation devient critique. Banal ? Oui ! Bien raconté ? Encore plus ! L’histoire de Halo n’est pas originale, certes, mais le joueur est plongé dedans et n’en décroche pas. Très bien équilibrée, elle réserve son lot de surprises et permet des situations variées et trépidantes. Un vrai modèle qui fonctionne toujours aussi bien aujourd’hui.

Ce qui frappe quand on rejoue à Halo CE, c’est à quel point le jeu n’a pas pris une ride

Inutile de revenir sur la révolution qu’a été ce jeu à sa sortie. Superbe techniquement pour l’époque, objet de la haine frustrée des playstationnistes ultra et même des joueurs PC, Halo a montré ce que pouvait être un FPS sur console. La maniabilité était parfaite, l’IA fantastique, les musiques à tomber par terre, et malgré l’absence de jeu en ligne, le multi était très bon en connectant plusieurs consoles, et le jeu en coopération sur un même écran a laissé bien des souvenirs émus à beaucoup de joueurs.

Halo CE : que de bons souvenirs !

C’est la version Anniversary qui est proposée, et qui est techniquement la même que sur 360, si ce n’est qu’elle est passée en 1080p et en 60 fps. Cet upgrade technique, réel, ne changera pourtant pas grand-chose pour la majorité des joueurs ayant connu la version 360. C’est effectivement un chouïa plus net, et très fluide. Ceux qui pensent que ce standard technique change la vie pourront donc être satisfaits et arriveront à jouer sans avoir les yeux qui saignent. Pour l’immense majorité des joueurs, c’est juste un petit plus, toujours bon à prendre, mais bien loin d’être fondamental. L’essentiel est qu’on retrouve la possibilité de jouer à 2 sur un même écran, une option si rare de nos jours, et qu’on puisse accéder aux nombreuses maps, toujours aussi agréables à jouer, de ce jeu fondateur.

Halo CE : les bases de la saga

Techniquement, on se trouve à un niveau un peu inférieur à Halo Reach, donc bien loin des standards de la Xbox One, mais avec un rendu suffisamment bon pour que cela ne soit pas un frein. Un petit coup d’œil sur la version d’origine, accessible, montre le chemin parcouru (et quelques choix, surtout au niveau du son, discutables). Mais peu importe. Ce qui frappe quand on rejoue à Halo CE, c’est à quel point le jeu n’a pas pris une ride. Revenir dans cet univers si riche est un plaisir immense pour l’ancien joueur, qui sourira en entendant Masterchief se faire appeler « adjudant », n’ayant pas encore reçu l’appellation française bien plus classe de « Major ». A l’heure où tant de FPS de couloirs vivent à coup d’actions contextuelles, le sentiment de liberté donné par Halo CE semble terriblement moderne malgré son âge. La variété des situations et l’IA qui mérite vraiment la dénomination d’intelligence artificielle rendent les parties en coopération dans les niveaux de difficulté les plus élevés passionnantes. Nostalgie ? Peut-être un peu. Mais quand je vois mon jeune joueur cobaye qui découvre le jeu refuser de passer à Halo 2 car il veut faire encore un niveau de plus, trembler pendant la scène de la première arrivée des Floods, et ne même pas réaliser que graphiquement le jeu est dépassé, je me dis que Halo CE reste un patron.

Halo 2 : plus de spectacle et de multi

Halo 2, flingue contre épée

Halo 2 bénéficie d’un scénario étrange, à la fois au ras des pâquerettes (attaque de la Terre par les Covenants, bastons qui s’enchaînent sans raconter autre chose que la défense de la planète), et plutôt évolué, car explorant la société des covenants qui, d’ennemis sans autre motivation que le fanatisme, deviennent de véritables personnes. Le point d’orgue de cette logique est qu’on pourra même contrôler un représentant de cette race honnie devenu par la force des choses un allié. J’avoue qu’à l’époque, ce côté background m’était un peu passé au-dessus de la tête. Le redécouvrir à travers les cinématiques absolument magnifiques de cette version Anniversary change clairement la donne. La beauté des cinématiques, hypnotiques, pousse à ce qu’on suive avec passion l’évolution de personnages qui prennent de l’épaisseur, et qui deviennent plus importants dans la narration que les batailles illustrées.

L’update technique apporte vraiment beaucoup à cet opus

Au rayon péripéties, Halo 2 se détache de son aîné en proposant plus de spectacle et une succession de scènes chocs (comme l’immense véhicule covenant en plein centre-ville). Malheureusement, cela se fait bien souvent au détriment de la sensation de liberté, les niveaux étant bien plus découpés en zones, avec trop souvent des périmètres d’action un peu réduits qui nuisent au jeu en coopération. Le savoir-faire de la mise en situation demeure au top tout du long, mais c’est une campagne qui semble plus conçue pour le solo que pour le jeu à plusieurs.

Halo 2 anniversary, oui, les cinématiques claquent !

L’update technique apporte vraiment beaucoup à cet opus. Les graphismes limités de la Xbox qui ne rendaient pas vraiment justice à l’ambition de l’action sont remplacés par des graphismes haut de gamme situant le titre pratiquement à la hauteur d’un Halo 4. Étant donné l’orientation de cet épisode, l’apport technique est très important et permet de révéler les véritables intentions du jeu en donnant tout le relief nécessaire à son côté spectaculaire. Ces très bonnes conditions permettent de redécouvrir le jeu et d’y prendre un formidable plaisir. C’est une très belle réussite, même si le titre est moins original que le premier. Pour un nouveau joueur, Halo 2 répond parfaitement aux critères des FPS d’aujourd’hui, et y ajoute même en plus une pincée de mise en scène non-scriptée qui lui donne, comme pour le grand frère, un air de modernité enfonçant la majorité de la production actuelle.

Halo 2 en multi

A sa sortie, Halo 2 misait beaucoup sur le jeu en ligne, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y avait des raisons pour cela. Redécouvrir le jeu en ligne de Halo 2, c’est se souvenir des heures passées dessus, et se rendre compte du très bon mix de ce jeu. Nerveux mais pas épileptique, bourrin mais pas stupide, et bénéficiant de cartes soignées aux petits oignons, Halo 2 présente un multi qui non seulement n’a pas vieilli, mais qui en plus donne des leçons aux FPS sortis depuis. Les cartes, revues, sont superbes, et on s’amuse tout simplement beaucoup. C’est à mon sens le meilleur multi de tous les jeux Halo. Ce bilan est absolument partagé par mon témoin nouveau joueur, qui m’a fait remarquer que la force de ce multi est de permettre d’alterner entre attaques à longues portées et le corps à corps, les deux étant possibles grâce au très bon équilibre du temps de recharge du bouclier.

Au final, ce Halo 2 Anniversary est une belle redécouverte, et une belle découverte tout court.

Halo 3 : retour aux sources

Halo 3 : explosions en 1080p

Pour ce premier épisode sur Xbox 360, le scénario se focalise sur la défense et la contre-attaque des humains (associés à quelques Covenants renégats) contre les extra-terrestres hargneux, toujours sur Terre. Si l’histoire évolue peu, on retrouve une narration mieux construite que dans Halo 2, avec en point d’orgue des enjeux colossaux. Après un début un peu fastidieux, le jeu prend son rythme de croisière et accroche le joueur jusqu’à la fin. Dans cette édition, le jeu est identique à la version 360, si ce n’est qu’il passe en 1080p et en 60fps. Les textures n’ayant pas été revues, cela en fait clairement le moins beau jeu de la compilation. A sa sortie, des critiques avaient été faites sur les graphismes du jeu, en deçà du concurrent Killzone 2. C’était une fausse discussion, Halo 3 proposant par ailleurs bien plus que le titre de la PS3, avec des environnements bien plus grands et surtout ouverts. Cette nouvelle édition ne change rien à ce malentendu potentiel…Le jeu n’est pas laid, loin de là, certains niveaux sont même splendides, mais si on parle uniquement graphismes, cela reste du milieu de gamme 360. La meilleure résolution rend l’ensemble plus net, mais c’est tout. Par contre, l’apport des 60 fps est bien plus appréciable.

Halo 3 est le symbole du FPS qui ne mise pas sur les scripts

Une fois ces considérations techniques mises de côté, on replonge sans peine dans un très bon épisode. La logique de zones de Halo 2 est oubliée, et on a là un descendant en droite ligne du premier jeu, avec de nombreuses zones de combat très ouvertes, et des situations variées. Les phases en véhicule sont particulièrement réussies, et le nombre d’ennemis et d’éléments sur l’écran donne vraiment l’impression d’être au cœur d’une immense bataille dont le résultat va sceller le sort de l’humanité. On ne peut pas faire plus épique. Le level design est donc excellent, mais souffre toutefois de quelques faiblesses avec des aller-retours qui cassent le rythme de l’ensemble. Dommage qu’il n’y ait pas eu une remise à jour graphique de Halo 3, cela aurait souligné l’énorme point fort du jeu : une mise en situation parmi les meilleures jamais faites. Halo 3 est le symbole du FPS qui ne mise pas sur les scripts. La mise en scène est grandiose, il se passe toujours plusieurs choses à l’écran, mais sans cinématiques. Un choix tout à l’honneur du jeu, mais qui a un prix au niveau de ses graphismes.

Halo 3 : proche de la version 360

C’est en coopération et dans les niveaux de difficulté les plus élevés que Halo 3 révèle tout son potentiel. Les combats deviennent difficiles, mais tellement funs, dans un level design clairement conçu pour ça. A nouveau, Halo 3, malgré les réserves techniques, suinte la modernité. Le parti pris de se concentrer avant tout sur le gameplay et sur la conception des niveaux fait que le jeu reste toujours aussi agréable à jouer et trépidant, résistant à l’épreuve du temps.

Mon camarade nouveau joueur ne partage pas cette fois tout à fait mon avis. En effet, à côté des autres jeux, Halo 3 est le titre qui apparaît comme le plus en retrait visuellement, et cela le rend moins engageant pour le nouveau joueur, encore sous le charme des deux épisodes précédents. En avançant dans le jeu, cette sensation se dissipe toutefois.

Sur la version testée, je n’avais pas accès au jeu en multi pour Halo 3, ni pour Halo 4 (dans la version commerciale il est bien prévu qu’elle soit présente). Halo 3 avait fait fort à sa sortie pour le multi, il n’y a fondamentalement pas de raisons que cela soit moins plaisant dans le cadre de cette compilation.

Halo 4 : un vrai jeu One

Halo 4 : déjà très beau sur 360

Le dernier épisode en date est aussi le premier développé par Studio 343. Au niveau de l’histoire… bon, ça sent tellement l’épisode de transition qu’on ne va pas s’étendre dessus. Il y a bien l’arrivée d’une nouvelle race d’ennemis, des enjeux qu’on voit légèrement se dessiner, mais globalement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Cet épisode a divisé à sa sortie en partie à cause de cette narration peu palpitante. L’autre point qui a un peu déçu, c’est la conception du level design du jeu, qui n’est pas du niveau de son prédécesseur. Si on retrouve bien des passages typiques de la série (grands espaces dégagés, beaucoup de choses à l’écran), la proportion avec les passages en couloir n’est pas exceptionnelle, ces derniers étant trop nombreux. On regrette également les facilités prises par cet opus, qui lorgne beaucoup plus que ses aînés du côté des scripts, ce qui rend le produit final nettement plus banal.

Halo 4 est donc, bien qu’étant l’épisode le plus récent, l’épisode qui vieillit le plus mal en ayant laissé en route les principes de mise en situation de la saga, et s’il ne fait aucun doute qu’une bonne vieille partie en coopération est toujours efficace, y rejouer ne provoque pas un grand enthousiasme. A l’inverse, mon partenaire découvreur a clairement apprécié ce Halo 4. Quand on y joue pour la première fois, on est facilement séduit par l’efficacité du jeu, et surtout par le spectacle proposé.

Halo 4, il a la classe quand même, ce Major !

En effet, si Halo 4 souffre de quelques lacunes dans sa conception, c’est sans doute car les efforts ont été avant tout concentrés sur les aspects techniques. C’est un des plus beaux jeux de la génération précédente, et le léger coup de polish dont il bénéficie en fait un titre qui ressemble tout à fait à un jeu de la génération actuelle. La réalisation somptueuse laisse présager du meilleur pour la suite, à condition que Halo reste Halo et ne cherche pas à prolonger la tendance amorcée avec cet épisode. Si le contexte reste fort et particulier, ce n’est pas seulement cela l’essence de Halo, c’est aussi une façon d’aborder le genre, exigeante, mais donnant des résultats, comme le montre les anciens épisodes toujours aussi actuels malgré leur âge. Mon jeune témoin, plus habitué aux jeux « prémâchés » actuel, y trouve à l’inverse parfaitement son compte. Ce n’est pas une critique en soi, d’ailleurs, le choix du spectacle immédiat n’est pas infamant, il est juste différent de ce que la série a l’habitude de mettre sur la table, et perd en impact quand on a fait le jeu une première fois. C’est regrettable, car une des caractéristiques des Halo est qu’on peut y revenir, à plusieurs, pour se frotter au fameux « légendaire » avec un plaisir toujours renouvelé.

Menu bonus

En marge des jeux, la compilation propose un accès complet à ce qui gravite autour de cet univers : la mini-série, des infos variées, et un store où on pourra très probablement venir se soulager de deniers durement gagnés dans la vraie vie. Tout cela n’est pas indispensable, mais c’est un vrai plus, un apport qui entre parfaitement dans la logique d’anthologie du titre, un peu comme le contenu d’un DVD ou BD collector. L’option des missions choisies est également agréable. Le principe est de proposer au joueur des sélections de niveaux (ou de bouts de niveaux) suivant une thématique précise : véhicules, gros adversaires, etc… Si au départ on peut considérer que cela n’est qu’une resucée de ce qu’il y a par ailleurs, au final c’est plutôt amusant et une bonne façon de jouer à ce qu’on aime le plus dans la saga.

Les missions thématiques, un plus sympathique

Si on récapitule les scores, le bilan du vieux et du jeune joueur est le même : cette compilation est un vrai plaisir. Dans le détail, le vieux joueur continue de penser que Halo CE est le boss, suivi de Halo 3, Halo 2 et enfin, plus en retrait, Halo 4. Le jeune galopin, lui, n’a pas réussi à décrocher de Halo CE et lui décerne donc également le premier prix, suivi de Halo 2 et Halo 4 à égalité, puis Halo 3. D’un commun accord, le vieux et le jeune, après un regard complice, ont décidé qu’ils allaient botter des fesses Covenants sur Halo CE en légendaire, puis qu’ils allaient tenter de faire de même sur l’intégralité de la série. Que des jeux sortis sur autant de temps puissent donner satisfaction à tout le monde, voilà un signe de qualité qui ne trompe pas.

Bilan

On a aimé :
  • Énorme contenu
  • Halo 2 Anniversary fait un bien fou à cet épisode
  • Constater l’évolution de la série
  • L’effort de conception de compilation, pas seulement un empilage
  • Fait partie de la culture vidéoludique
On n’a pas aimé :
  • Il n’y a pas Reach et ODST
  • Ringardise les FPS actuels
Indispensable

Quand on a affaire à une compilation, il y a des questions légitimes qui se posent. Pour celui qui connait déjà les jeux, est-ce que ça vaut le coup, et le coût ? Pour celui qui ne les connait pas, est-ce que ces vieux jeux valent encore quelque chose aujourd’hui ? La réponse est la même : OUI, trois fois OUI. Pour l’ancien joueur, la nostalgie fonctionne à plein, ainsi que le plaisir de retrouver le fun ressenti lors de la première découverte de ces jeux. Les deux versions « anniversary » sont très soignées, et pour celle de Halo 2, véritable nouveauté de cette compilation, c’est même une redécouverte qui attend le connaisseur de la première heure. Pour le nouveau joueur, ce sont juste d’excellents jeux, tellement bien conçus qu’on oublie très vite qu’on n’est pas face à des jeux récents. Le plaisir de jouer à Halo à 2 en coopération et en écran partagé n’a pas beaucoup d’équivalent, et le contenu est tellement énorme que les amateurs de jeu en ligne pourront enchaîner les affrontement sans jamais avoir l’impression de se répéter. La qualité même du matériau d’origine aurait suffi pour mériter le coup de cœur. Comme en plus cette édition bénéficie d’un joli soin d’habillage et de quelques options bonus, il n’y a plus à hésiter.

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Halo 2 Anniversary

PEGI 0

Genre : FPS

Éditeur : Microsoft

Développeur : 343 Industries

Date de sortie : 14/11/2014

Prévu sur :

Xbox One

39 reactions

texazranger

07 nov 2014 @ 09:29

Une très bonne nouvelle pour les fans , pour la xbox one, et le futur de la saga.Qui sait, ça me ferait peut être aimer ???

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bastoune

07 nov 2014 @ 09:33

Vendu ! Ah un liquide salé sort de mes yeux pour roulé délicatement sur ma joue, mais que m’arrive t’il ?

Pour moi aussi Halo CE est le saint patron de la série... et comme je n’ai pas fait la version anniversary sur 360, je m’attend même à ma baffe ! :-)

Gaem

07 nov 2014 @ 09:40

Alors pour faire simple, je n’ai jamais touché à un seul Halo. Le simple fait de pouvoir découvrir les quatre épisodes de la saga donne très envie. Et ce test très détaillé donne encore plus envie !

Ah mais mon banquier m’interpelle à mon oreille droite, mais je l’entends à peine .... D’ici Noël, je sens que je vais craquer (et mon banquier aussi :-)) ).

Dur dur les mois de novembre et décembre !

Mr Moot

07 nov 2014 @ 10:05

Ceux qui pensent que ce standard technique change la vie pourront donc être satisfaits et arriveront à jouer sans avoir les yeux qui saignent

:’-)):’-)):’-))

Merci pour ce test, il donne envie de passer à la caisse !

Metanol

07 nov 2014 @ 10:17

N’ayant jamais joué à Halo, cette compil fait envie, en revanche je ne suis pas fan de FPS donc cela ne sera pas day one pour moi mais plutôt à petit prix pour ne pas regretter.

Dante

07 nov 2014 @ 10:28

Je te rassure Metanol, moi aussi je ne suis pas un fan de FPS mais le jour où j’ai pu m’essayer à Halo CE sur la Xbox première du nom j’ai changé d’avis et fais une exception pour cette saga qui ne m’a jamais déçu ! Par contre je le prendrai pas Day One, le mois de novembre est déjà dur pour mon compte en banque...

Dan Glotka

07 nov 2014 @ 11:22

Moi aussi ça sera en okaz bien que cette compilation mérite sans doute son prix, mais la franchise ne ma jamais fait sauter le pas, alors pour pas mourir plus con que je ne le suis je testerai quand il sera en okaz et qu’il y aura une place dans mon planning game.

bl4ck ni9ht

07 nov 2014 @ 12:47

j’avais pas prévu de l’acheter mais aux vue du test va falloir revoir les plans ...

Mattanys

07 nov 2014 @ 12:53

Bon test avec le parallèle entre néophytes (mon cas) et vieux de la vieille !

Je pense me le prendre mais je sens que je vais ramasser en multijoueur !

work44

07 nov 2014 @ 13:03

Le seul jeu qui m’emballe en cette fin d’année, même si j’ai fait tous les Halo sauf le 2. Ca sera l’occasion de le découvrir remastérisé. Et surtout tous les modes multi ca fait de quoi patienter jusqu’à Halo 5.