EVE
Le gameplay a beaucoup évolué, puisque le titre passe du jeu solo à la troisième personne du premier opus à un jeu axé multijoueurs toujours à la troisième personne. Concrètement, qu’est-ce que ça donne ? Un mélange de Lost Planet pour la jouabilité et l’univers combiné avec un jeu entièrement online avec ses respawns, ses instances, son impossibilité de mettre pause (même si on joue seul). Seul en mode local (deux joueurs maxi via écran splitté) la pause est permise, mais ce mode est vraiment déconseillé car d’une part l’écran de jeu est rikiki puisqu’en plus d’avoir l’écran scindé en deux pour chaque joueur, chaque partie voit son écran amputé d’un tiers environ pour y caser un minuscule radar ! La part d’écran jouable pour chaque joueur est toute minuscule, ce qui pose problème pour jouer confortablement sans avoir à mettre des jumelles.
Vous aurez donc des points de respawn pour commencer et devrez en déployer d’autres via les balises qu’il faudra activer. Mais attention, vous n’êtes pas illimités en vies, puisque vous posséderez une jauge de combat commune à l’équipe qui se remplira à chaque balise activée, mais qui se videra d’autant à chaque mort de joueur (pas des bots, heureusement). Si la jauge tombe à zéro, vous devrez recommencer la zone. Le jeu est divisé en 6 épisodes, eux-mêmes divisés en chapitres (entre 3 et 5) et chaque chapitre est découpé en zones avec un objectif précis pour chacune. Ces derniers ne sont pas très variés et oscillent entre buter le boss, nettoyer la zone, activer toutes les balises, ou rejoindre un point précis. Cependant, cet aspect sera vite oublié grâce à la variété des situations et l’intensité des combats. Ainsi, il ne sera pas rare de devoir affronter des VS (véhicules, robots...) par paquets, ou de devoir avancer sur un train lancé à pleine vitesse par exemple.
L’aspect technique est plutôt honorable avec des graphismes soignés. Les animations sont correctes malgré de légers ralentissements lorsque cela pète vraiment dans tous les sens, mais rien d’insurmontable ou de dommageable, ni même de fréquent. Les environnements sont plus variés que pour le premier qui se contentait de décors enneigés. Ici vous aurez du désert, de la jungle, des bidons ville... Vous explorerez aussi des complexes technologies, une station spatiale et évoluerez dans les profondeurs aquatiques.
Les musiques sont assez discrètes, mais de qualité, de même que les bruitages et les voix en anglais sont sympatiques également. On regrettera cependant une narration assez hachée rendant l’histoire décousue et assez difficilement compréhensible. La durée de vie de celle-ci variera en fonction de si vous jouez seul, à plusieurs, en alternance, mais compte entre 8 et 10 heures de jeu. Ajoutez à cela un mode entraînement qui vous demandera de faire péter des records de temps sur diverses cartes et divers objectifs et qui rajoutera quelques temps de challenge supplémentaire, étant donnés les chronos demandés assez serrés, mais aisément jouables pour la plupart.