Boing, boing, boing ! Ce son à la fois doux et excitant, pourtant éloigné du jeu vidéo dans son apparence, marque le retour d’une des franchises de jeux de baston les plus gonflées. Les amateurs de jeux de combat, ainsi que les gros pervers, auront reconnu ce son au rythme des coups, des contres et des projections. Ceux qui ne le connaissent pas, feraient mieux de sortir, car ici, on va parler entre (a)mateurs.
Boing ?
Dans ce cinquième opus de Dead or Alive, nous retrouvons les pulpeuses Kasumi, Ayane, Tina ou encore Hitomi accompagnées d’autres personnages aux protubérances mammaires irréalistes, mais aussi des mecs aux muscles saillants. Ils auront tous l’unique objectif principal de devenir le champion du 5ème tournoi Dead or Alive, organisé par Helena, la nouvelle propriétaire de DOATEC, la firme mondiale qui était au centre de nombreuses malversations lors des derniers opus. Que ce soit en quête de force, de renommée, d’attention filiale, ou encore pour dévoiler la vérité et déjouer les recherches du projet Alpha, tous les participants auront une bonne raison d’être présents. Malheureusement, au grand désarroi des fans masculins, de grands absents se feront sentir : les bonnets F et G. En effet, après les derniers jeux qui prônaient l’exagération et incitaient au renouvellement de toute la ligne de sous vêtements pour chaque protagoniste féminin, le titre prend une tournure plus réaliste. Ne nous méprenez pas, et séchez vos larmes, les filles ont toujours de gros seins qui rebondissent de partout de manière dynamique, seulement ici, pas de silicone, rien que du naturel ! Voyez ce que les éditeurs me font dire en sortant des jeux aussi indécents ! Cela irait presque jusqu’à souiller nos âmes de joueurs et oublier ce pourquoi nous sommes là : la baston !
Le concept de la série ne change toujours pas d’un poil depuis ses débuts, puisque nous avons affaire à un jeu de combat au gameplay 3D, où la défense, les projections et la contre-attaque se font la part belle parmi les combos, pour offrir des affrontements aux nombreux rebondissements, même lorsque les combattants sont des hommes. Ce lifting n’est pas que d’un point de vue esthétique, puisque le gameplay à été sensiblement revu après l’abus DOA 4 qui s’était égaré dans les sentiers de la technicité, et laissant un peu de côté la simplicité et l’accessibilité qui faisaient la réputation de la série. Le jeu offre de nombreuses possibilités d’assaut et de défense, tout en restant simple d’accès, et en se basant toujours sur 4 boutons : un pour les coups de poings, un pour les coups de pieds, un pour la défense et la contre-attaque, et enfin un pour les projections. Et quel meilleur moyen de découvrir les commandes et les possibilités de chaque personnage que dans un mode entraînement, comme à son habitude, excellent pour le genre. Quoique, certains éléments auraient mérité d’être plus clairs, comme les différentes postures de combat pour certains personnages. Vous aurez ainsi plusieurs degrés de jeu, permettant aux débutants autant qu’aux aficionados de s’amuser tous ensemble. Mais ne nous leurrons pas, les adeptes de la licence ne seront pas perdus dans cet opus, et encore moins des proies faciles pour ceux qui commencent dans l’aventure DOA.