Boing.
Mais qu’est-ce qui fait la différence entre un débutant et un pro ? Le timing. Tout est question de précision spatio-temporelle pour contrer les coups ou encore esquiver, afin d’offrir une richesse de combat exceptionnelle. Et c’est là que la souplesse a été améliorée laissant, même minime, une marge de manœuvre, là où le 4 ne faisait aucune concession. Les terrains ne sont pas en reste et offrent toujours de l’interaction, et surtout des dégâts supplémentaires à la pauvre âme qui se verra projetée contre eux. Ainsi, chaque niveau réagit en fonction des combattants et du combat. Cela peut aller d’objets qui traînent par-ci par-là sur le sol et qui seront déplacés ou bousculés, comme cela peut être un mur vers lequel on sera propulsé pour le traverser comme dans du beurre. Ces niveaux sont à l’instar du reste du jeu, magnifiques et superbement animés. Même le très récent et joli Tekken Tag Tournament 2 peut aller se rhabiller sur ce point de vue. Les personnages sont extrêmement bien soignés et subissent également leur environnement. Ainsi, ils se saliront mais se mouilleront également au gré de leurs pérégrinations durant le combat. Et même si c’est souvent un peu exagéré, ils sueront au fur et à mesure du combat, au point de ressembler à la fin, à un concours de T-shirts mouillés permettant ainsi de voir à travers les vêtements les plus légers. Dommage que le sang ne soit pas une donnée également intégrée au jeu, ça aurait pu donner des résultats encore plus réalistes, certains combats pouvant être d’une violence inouïe (il arrive même de se prendre des missiles en pleine tronche quand même !).
Côté casting, le titre se la joue un peu rapiat puisque, personnages déblocables inclus, le nombre de combattants n’excèdera pas les 25. La série a toujours été relativement chétive en termes de combattants et n’offre pour ce numéro 5 qu’un seul nouveau protagoniste (sachant en plus que Léon n’est plus là) en la personne de Rig, un contremaître sur une plateforme nautique appartenant à DOATEC. Vous aurez aussi une nouvelle paire de seins, avec des gants, puisque la jeune Mila complètera les genres d’arts martiaux avec son MMA. Nous avons heureusement évité les boss ultra abusés des précédents épisodes à cause en partie de la caméra spéciale ou des effets psychotropes qui leur étaient associés, puisque Alpha-156 est de retour pour endosser ce rôle, et vous montrera encore une fois qu’être abusé n’est pas qu’une question de caméra. D’autres nouveaux pour la série, mais vétérans des jeux de baston sont aussi de la partie dans ce DOA5, puisque venant tout droit de la série Virtua Fighters de SEGA. Ainsi, Akira, Sarah et Pai feront leur entrée comme guests pour compléter les affrontements hors mode Histoire. Ce dernier, jouable uniquement en solo, vous offre la possibilité de suivre l’histoire intégrale du jeu, en prenant consécutivement le contrôle de chaque protagoniste principal pour former ainsi une histoire globale, à l’instar du dernier Mortal Kombat. Ce mode, avec les autres modes de jeu, garantit une durée de vie en solo plus qu’honorable d’une douzaine d’heures, puisque l’arcade, le survival, ainsi que le contre la montre seront également de la partie, et la plupart d’entre eux seront jouable en 1 vs 1 ou en Tag. Pour les victimes de la mode, ces modes seront indiscutablement exploités afin de débloquer les nombreux costumes pour chaque personnage (6 en moyenne).