Avatard
En choisissant votre camp, vous choisirez également les missions, puisque hormis pour le prologue et l’épilogue, toutes les autres missions seront différentes en fonction du camp choisi. Comptez une quinzaine d’heures pour terminer chacune des deux campagnes, pour une durée de vie approximative de 30 heures, si vous prenez la peine de réaliser les quêtes annexes (détruire un certain nombre d’équipement adverses, d’ennemis, découvrir tous les points de téléportation, découvrir toute la carte du niveau...). Techniquement, le jeu est très satisfaisant : les personnages sont bien réalisés, quant aux décors, ils sont à la fois vastes, riches et somptueux d’un point aussi bien artistique que technique. Aucun ralentissement n’est à noter malgré tout ça, et seules quelques baisses de framerate se font sentir lors des phases aériennes.
Le jeu se présentant à la troisième personne, vous serez légèrement dépaysé par le placement du personnage par rapport à l’écran. En effet, le personnage est calé sur la partie gauche de l’écran, laissant un large champ de vision au centre et sur la droite de l’écran. Un peu déstabilisant au départ, mais on s’y fait finalement au bout d’une dizaine de minutes. La prise en main est relativement simple, puisque malgré les différences de camp, chaque bouton servira pour le même type d’action. Peu de chance de sortir l’excuse : « Je me suis planté, j’ai cru que j’étais Na’Vi ! ». Malheureusement, le personnage ne répond pas aussi vite qu’on le souhaiterait, et il faudra parfois s’y reprendre à deux fois pour le faire esquiver, sauter ou utiliser un talent spécial (survitesse, soins, augmentation temporaire de défense...). C’est un peu dommage, parce qu’en plein combat, cela peut se traduire par de lourds dégâts, d’autant plus que votre vie n’est pas illimité, et que vous n’aurez pas forcément vos 5 vies sur vous (il faut 10 échantillons de cellule pour obtenir une vie), pour vous remettre sur pied.
Le gameplay n’est pas en reste non plus. Et bien que vous glanerez des points d’expérience au fur et à mesure de vos exploits et missions, ces derniers ne servent qu’à débloquer automatiquement de nouveaux packs boostant votre équipement et vos talents. Pas de choix RPGesque crucial à faire, juste du linéaire, puisque dans tous les cas, à la fin du jeu, vous aurez tout débloqué en temps et en heure. Un peu dommage que cet aspect n’ait pas été plus profond, comme l’a été l’aspect encyclopédie... Surtout quand on constate que les missions ressemblent toutes plus ou moins les unes des autres. Comme cité plus haut, le jeu possède une encyclopédie qui se débloque au fur et à mesure que vous scannerez l’environnement (véhicules, animaux, ennemis, alliés, flore...). Nommée Pandorapedia, on peut reconnaître sans effort qu’un soin tout particulier à été apporté aux détails d’un point de vue informations. Du beau boulot.