Suite au lancement de Assassin’s Creed Unity et des premiers tests sortis après la fin d’embargo, l’action en bourse d’Ubisoft a chuté d’un peu plus de 9% hier. Le jeu est actuellement noté 76% sur Metacritic, ce qu’on peut juger décevant pour un titre de cette ampleur et comparativement aux précédents volets.
D’après l’analyse de Yahoo Finance, beaucoup de joueurs dans les forums et sur les vidéos Youtube (y compris sur Xboxygen) pointent du doigt les problèmes techniques du jeu, et la chute de l’action s’explique en partie à cause de ce mauvais accueil. Plutôt que de repousser la sortie comme peut le faire Rockstar avec ses jeux, Ubi a souhaité maintenir la sortie et les mauvais retours ont été perçus par le marché qui a pénalisé le géant de l’édition français indique l’analyse Yahoo.
Mais ce ne sont pas seulement les joueurs qui grognent, certains sites tels que Kotaku ou Polygon pointent également du doigt l’embargo sur les tests qui était appliqué jusqu’à la sortie du jeu. On peut ainsi y voir une certaine forme de censure de la part d’Ubisoft qui ne souhaitait probablement pas que tout ça se dévoile au grand jour avant la sortie officielle et, en conséquence, ternisse les ventes du jeu.
Hier, Forbes a publié un papier qui décrit Ubisoft comme le nouveau EA dans un article épicé. L’article dénonce les problèmes techniques de Unity, mais aussi la différence entre ce qu’on nous vend dans les trailers et ce à quoi on a réellement droit dans la console (Watch Dogs), ou encore l’histoire du 30 fps qui apporte une expérience cinématographique ainsi que les mêmes mécaniques retrouvées dans beaucoup des jeux Ubi (trouver des tours pour débloquer la carte) et les microtransactions utilisées à outrance.
Bref, il semblerait que cet épisode Assassin’s Creed Unity ait été la goutte d’eau qui ait fait déborder le vase et qu’Ubisoft le paye davantage que pour le jeu en lui-même. On verra par la suite si les ventes seront tout de même satisfaisantes et comment sera géré le lancement de Far Cry 4, le dernier gros jeu de fin d’année pour Ubi.