Comme c’est devenu la coutume, chaque été voit arriver un nouvel opus vidéoludique de Transformers. C’est l’occasion de méditer sur soi-même, nos transformations aussi bien internes qu’externes, ou même celles en chaise. Cette année, profitant du fait qu’il n’y a pas de film qui sorte en salles, ce titre nous emmènera à nouveau sur Cybertron pour narrer l’histoire de l’exode des Autobots et des Decepticons sur la planète Terre, un peu comme si c’était un retour vers le passé...
Le passé n’est apparemment pas passé
Brisons le suspense tout de suite, le jeu n’étant pas dans la continuité scénaristique du précédent opus, mais de celui qui était là avant (Les guerres pour Cybertron sorti en 2010), on a l’impression d’une sorte de régression dans ce TPS, tout en conservant certaines améliorations de Transformers 3. Et forcément, comme c’est le même développeur, on peut s’assurer que certains choix sont plutôt mauvais, à commencer par le système de corps à corps pour lequel on retourne à un simple coup unique et lourd au lieu du petit combo agréable qu’offrait le précédent Transformers 3. Même si précisons-le bien, le coup reste quand même moins lourd que sur Les Guerres pour Cybertron. Les armes reviennent avec des munitions limitées, mais contrairement au dernier Cybertron, les munitions et les différentes armes seront assez fréquentes sur les 13 missions du jeu pour ne pas tomber en rade de boulettes.
- La découverte de l’existence du système solaire, et plus particulièrement de la Terre et de ses ressources
La dernière régression majeure vient du fait de la relative inutilité des modes véhicules, qui en dehors des phases aériennes ne servent à rien du tout. Mais à côté de cela, on conserve une technique fort agréable (bien qu’avec quelques petits défauts) avec ses animations un peu partout pour rendre les environnements plus vivants, les effets spéciaux travaillés, et une IA adverse, agressive, mais qui tentera de se positionner en fonction du joueur. La prise en main reste plutôt agréable, mais souffre du syndrome de demi Gears of War, j’y reviendrai plus bas. Pour chaque mission, vous contrôlerez un, voire plusieurs de ces robots guerriers, changeant au fil de l’histoire et qui appartiendront à la faction des Autobots ou à celle des Decepticons. Les fans purs et durs seront également contents de voir les Dinobots de la partie le temps d’une mission à la fin du titre, puisque vous aurez la possibilité d’incarner Grimjaw, le T-Rex et Swoop, le ptéranodon le temps d’une ultime mission avant l’affrontement final.