J’ai la puce qui me gratte
Les niveaux sont de qualité et de longueur différentes. Du moins assez radicalement différentes pour être signalé, puisque bien que la majorité des niveaux se termineront après quelques dizaines de minutes, il y en a d’autres qui seront bouclés en 5 minutes à tout casser, généralement vers le milieu du jeu. La variété du titre reste dans la même veine que le précédent, puisque chaque Transformer possède un poids et des caractéristiques qui lui sont propres, mais également une capacité spéciale, qui peut pour certains influer sur le gameplay avec des phases aériennes, des phases d’infiltration, des phases d’action pure et dure, ou encore des phases de vide aussi nommées « on aurait préféré que ce soit comblé mieux que ça » tant certains passages seraient mieux passés sous forme de cinématique, leur intérêt frisant le quotient intellectuel d’un joueur de foot.
Afin d’entretenir cette variété, le nombre d’armes et d’équipements est assez important, avec pour accompagner le tout l’instauration d’une sorte de boutique qui vous permettra de customiser l’armement, mais aussi certaines de vos capacités. Malheureusement, les armes ne pourront être exploitées totalement, puisque le jeu, bien qu’un TPS, ne propose pas de couverture... pour vous, mais par contre vos ennemis, eux pourront en user et en abuser. Non, à la place, les développeurs ont eu la bonne idée de remplacer cela par un changement d’épaule en utilisant le bouton B, pas approprié du tout et qui ne sert pas à grand-chose, surtout lorsque vos ennemis viendront vous rappeler qu’eux sont nombreux et derrière les obstacles et que si t’es encore en vie, c’est qu’ils ont du mal avec un gars qui cavale dans tous les sens entre les balles. On se demande ce que les développeurs ont dans la tête par moments...