Energons-nous !
Quoi qu’il en soit, le jeu reste plutôt agréable à jouer, plus que les guerres de Cybertron, mais à cause du retour aux sources, un poil moins que Transformers 3. Et à l’instar de ces deux opus, un mode multijoueurs est proposé. Nous noterons donc le mode Escalade qui fait son grand retour avec le nombre faramineux de 4 cartes (2 par faction). Non, ne rigolez pas ! Mathématiquement, c’est le double, donc c’est effectivement faramineux comparé à la dernière fois que ce mode faisait son apparition. Heureusement que les cartes sont plutôt vastes, une fois chaque secteur débloqué au fil des vagues, via les sous remportés en tuant les adversaires. Et il est fortement conseillé d’y jouer à 4, tant les ennemis seront coriaces, organisés, et les angles morts nombreux. Le reste du mode multijoueurs est plutôt classique pour un Transformers, mais rappelons-le tout de même. Sur divers types d’affrontements (ici, Deathmatch en équipe, capture du drapeau, King of The Hill et un mode de jeu original), vous pourrez faire évoluer vos Transformers selon 4 classes : Eclaireur, léger, rapide qui se transforme en bolide ; Scientifique, qui peut soigner, et qui vole ; le Tank qui ne fait pas dans la finesse ; et le Commandant, plutôt équilibré. Encore une fois, vous aurez la possibilité de customiser vos robots, et là, on sent un réel effort, puisque c’est totalement le jour et la nuit avec les opus précédents, tant la personnalisation est plus large qu’avec les 3 pauvres options ridicules auxquelles nous avions affaire.
Vous pourrez donc customiser, moyennant finance, votre châssis sur une dizaine de points, votre voix, vos couleurs, rajouter des autocollants, et comme si c’était pas suffisant, vous pourrez débloquer de l’armement également en fonction de vos niveaux. Ces derniers augmentent toujours aussi rapidement et indépendamment par classe. Une fois atteint pour toutes les classes, vous débloquerez le mode Prime, donnant accès à de nouveaux objets, customisations, et quelques autres joyeusetés. Techniquement, le mode online ne semble pas avoir changé : lorsque tout va bien, tout va bien, mais lorsqu’une mauvaise connexion est présente, tout part en n’importe quoi, allant du lag à la téléportation permanente sans même rien toucher en passant par le plantage pur et simple de la partie. Il serait bon que des efforts soient fait de ce côté, car encore une fois, le multijoueurs est sympa et bien nerveux et est un peu plus étoffé qu’avant avec sa dizaine de cartes plutôt vastes et équilibrées, mais ce handicap réseau risque d’en rebuter plus d’un...